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Ioledane
25/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je relève à nouveau, un peu plus prononcés, les défauts du premier opus : des passages trop prosaïques et des maladresses de style, qui donnent parfois une impression de cheville ou d’artifice.
Exemples : « En étant empressé », « Sans compter de leur temps » (le « de » me paraît de trop), « Bien funeste destin », « Et l’œuvre du malin » (redondant par rapport à ce qui précède), « Ils dénoncèrent alors d'être les vrais coupables » (formulation à mon sens incorrecte), « Plus de blé au grenier, fomenta la révolte, / Qui ne se put calmer. », « Gardaient le chaud, dessous », « le refuge / Des biches et des cerfs et de leur subterfuge » (refuge du subterfuge ? et quel subterfuge ?), « point trop en évidence / Et jamais signalés ». Je note également : - une erreur à « frustes » (sans r) - quelques alexandrins irréguliers (vers 8, 22, 31, 35, 38) - un disgracieux « alors, lorsqu’il » (effet phonétique moyen et mot de même racine) - un « qui » non suivi d’un autre dans son usage de pronom indéfini : il faudrait remplacer « ou » par « qui » au vers 21 afin d’avoir le pendant du premier « qui ». Le vers 47 est court alors que selon le schéma des autres paragraphes il devrait être long, est-ce volontaire ? Bon voilà, après cette avalanche de critiques, je tiens tout de même à noter que ce texte témoigne d’un vrai travail de recherche qui permet, malgré les maladresses, de plonger avec succès dans cette époque lointaine, à laquelle les évocations précises et foisonnantes donnent beaucoup de substance. Et cela reste une vraie performance. J’attends le prochain opus. Merci à vous ! |
Marite
5/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Moi aussi j'attends la suite TITEFEE avec même une certaine impatience. Cette présentation régulière en vers et les rimes facilitent la lecture de ces épisodes sombres du passé.
J'imagine sans peine le travail d'écriture et de recherche que cela représente. |
brabant
5/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Titefée,
Vous réussissez l'exploit d'un texte érudit (ex : "ces fenêtres huilées") et en même temps immédiatement accessible par, par exemple, des adolescents. C'est en même temps une très belle leçon d'Histoire. On voit très bien ici le mécanisme de la Rumeur qui se met en place, et la façon dont vont être désignés les boucs-émissaires (qui permet par ailleurs de se dédouaner soi-même ; ça me fait penser à l'âne de La Fontaine "Quelque démon aidant/ Je tondis de ce pré la longueur de ma langue/Aussitôt on cria Haro sur le baudet", je cite de mémoire). La progression inexorable de la peste est bien montrée. A lire la suite :) p s : un bémol pour "frustes" et "rustres" peut-être redondants. |
Laroche
10/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour. Dans leur écriture parfois foutraque, ces strophes ont des airs de "Légende des siècles". Cela nous change des poèmes tirés au cordeau et ennuyeux comme la pluie.
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