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Lhirondelle
19/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Titefée
De petits hameaux perdus et délaissés qui gardent au secret des pierres une âme suspendue au temps. J'ai aimé être une de ces flâneuses, musarder sur la sente des mots, des souvenirs que cette escapade ont ramenés à la surface. Quelques maladresses. "De découvrir au creux d'un viel âtre roussi Ces masures debout avec leurs cheminées." Ne serai-ce pas plutôt : De découvrir "le" creux d'un viel âtre roussi "De" masures........ "Plantée hier icI A Essaimé Ailleurs" Trois hiatus à suivre qui rendent la lecture gênante Omission de l'accent circonflexe sur Mûrier Myosotis et pilotis ne riment pas ensemble "Quand" la mort s’annonça, sans que ça lui importe Il s’endormit sur eux, "quand" il fut moribond. Un doublon de "quand" mal venu. Quelques maladresses relevées, entre autres... qui méritent un petit travail de réécriture pour finaliser ce joli poème recelant beaucoup de choses qui me plaisent. Merci pour cette incursion dans le temps où les gens savaient "pauser" l'instant et vivaient des ressources environnantes. Et paix à l'âme de Papé Jules Amicalement L'hirondelle |
Anonyme
19/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le texte est agréable à lire, plein de nostalgie...
Je suis assez d'accord avec Lhirondelle, quelques maladresses : "De la vigne sauvage, d’où pendent les raisins" pas de césure, et le vers fait 13 pieds "Envahissant les murs, en écartant les pierres" Le vers pourrait être mieux tourné (on trouve la préposition "en" 3 fois dans le premier quatrain) Schéma de rime ABBA dans le 1er quatrain, et ABAB dans les autres "Des lambeaux de rideaux défient les saisons" Défient compte pour 3 syllabes (dé-fi-ent)... Un autre verbe serait plus harmonieux "Papé Jules en vivait il y a bien longtemps" Pas d'élision dans "Jules en" donc le vers fait 13 pieds (+ hiatus, mais pas trop grave dans "'il y a") "Tous les soyeux de Lyon avaient fermé la porte" 13 pieds (Ly-on) |
Chene
19/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir TITEFEE
J'aime beaucoup le thème de ton poème. Certains diront "encore un truc trop convenu", "trop ceci, trop cela". Mais ce n'est pas mon cas. Moi j'en redemande des poèmes sur nos terroirs, sur nos villages, sur ce que nos yeux oublient souvent de regarder : les traces d'harmonie existant entre un espace (l'Ardèche), son architecture ("le mas", "la magnanerie"), les odeurs ("l'âtre"), les traces des habitants ("la rose trémière", "les lambeaux de rideaux", "le crucifix rouillé", "les cages à claire-voie") et Papé Jules qui n'a jamais quitté "son terroir". Il y a un foisonnement de vie dans ce village abandonné... Dans ton poème c'est bien cette intention là que j'ai perçue, TITEFEE. Il y a, c'est vrai, quelques maladresses, deci-delà : de petites choses plutôt aisées à ajuster. Et surtout je trouve infiniment de poésie dans cette peinture de mots. Merci pour cette lecture Chene |
Meleagre
19/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce poème est un voyage langoureux dans un temps révolu, à l'époque des soyeux. L'atmosphère surannée est assez bien rendue. J'aime bien "Sur l’huis ouvert en grand de ces maisons hagardes", "et soudain me hasarde / À franchir le vieux pont sur ses deux pilotis", "Et je franchis le seuil de la vieille chaumière / Où résidait jadis le dernier orpailleur". J'aime bien aussi ce doux portrait d'un des derniers sériciculteurs.
Mais il y a certaines maladresses d'écriture, déjà relevées. J'ajouterai aussi quelques maladresses de lecture (merci pour cette lecture à haute voix) : parfois, des "e" finaux, qui comptent pourtant dans la métrique, ne sont pas, ou peu, prononcés (ex : Ces masures debout, monte la garde) ; et certaines diérèses ne sont pas marquées (ex : myosotis). Merci pour cette lecture, et ce voyage dans le passé. |
Klafooty
19/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un flot de rimes, une histoire qui se tient. Il me faudra encore du temps pour t'égaler.
J'ai laissé de côté la vérification du nombre de pied ou des césures pour ne pas gâcher mon plaisir. Cependant, j'ai écouté la version sonore et je suis dérouté par le choix du fond musical qui me semble décalé (?!). |
Garance
20/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je viens entre ces vers, parmi ces vieilles pierres et la nostalgie du passé respirer un peu de douceur.
J'aime cette écriture et la poésie classique me repose, même si je ne la pratique pas personnellement. Je regrette de ne pouvoir entendre la version audio ; mon ordi. me la refuse. |
Lapsus
20/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Je salue à mon tour l'hommage aux vieilles pierres qui gardent encore en elles la mémoire d'un monde disparu.
Il n'en restera bientôt plus trace que dans les musées provinciaux, les iconographies paysannes ou dans les textes qui en auront fixé le souvenir. De jolis vers : "Il y règne un silence qui n’a pas d’horizons Sur l’huis ouvert en grand de ces maisons hagardes". |
Mr-Barnabooth
21/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est très bien écrit (on dirait presque du Brassens sans son obsession du jupon) et je n'ai rien à ajouter de plus.
Le champ lexical est très riche mais je suis très peu touché par ce genre de thématique. Ce qui ne m'empêche pas toutefois de lire et d'apprécier. Amicalement Mr B. |
LiliBellule
2/11/2009
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bonjour Tite fée
Le village respire un peu Pagnol, et Papé Jules le rend vivant. Je n'ai pas cherché l'imperfection, emportée par la douceur, elles ne sont pas criardes et puis la promenade est si agréable que l'on en redemande. Merci de nous emmener par les villages qui ont su garder leur authenticité. |
Lunastrelle
15/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'espace d'un instant, je suis retournée dans le village de mon enfance... Du moins dans la partie la plus déserte (quelques maisons, un bois environnant...)
J'ai eu quelques soucis de lecture par contre, j'ai été gênée par ceci: "Il existe en Ardèche en de vieux cimetières": la répétition du "en" a failli ne pas me faire accrocher, pourtant il y a vraiment de très belles images par la suite. "d’où pendent les raisins Envahissant les murs, en écartant les pierres.": je commence à connaître un souci de lecture quand il y a trop de répétitions de sons, comme les "en" ici. Ça alourdit l'ensemble, alors qu'il n'en a pas besoin. Sinon beaucoup de "de", de "et", de "un"... Un aspect à corriger, je bute un peu dessus surtout quand il y en a de trop... Voilà, je crois que c'est tout. Les autres petites difficultés me semblent mineures, ce qui compte c'est ce que cela m'a évoqué comme souvenirs d'enfance... Et il n'évoque que les agréables, j'en suis heureuse... |