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Robot
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hormis ce que je ressens comme quelques lourdeurs, le sujet est traité avec justesse et quelques images et métaphores en ressortent.
Les cailloux: "sans que je n'appréhende" - "Reprend vie mon corps, et j'entends" Les rubis: "Ce silence éthéré des matins bleus, déserts" "D'une ville sortant des torpeurs de ces nuits, Où même les oiseaux ne peuvent plus se taire" "Car l'orage d'hier est remonté aux cieux" Mais ceci n'est qu'un ressenti personnel qui ne remet pas en cause la plaisir que j'ai eu à lire ce poème. Je vois que ce que j'avais signalé comme lourdeurs en pré-lecture a été modifié. Je préfère les nouvelles moutures. |
Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un réveil quelque peu banal dans sa liste photographique.
La fée du matin manque cruellement de baguette magique. Seul le premier quatrain avec ses rêves ténébreux et surtout : Ce silence éthéré des matins bleus, déserts. Relève l'ensemble. Pourquoi nuits au pluriel ? J'aime bien aussi les oiseaux ne pouvant plus se taire. Au final un poème matutinal avec quelques belles images mais qui n'emporte pas l'adhésion sans que l'on sache véritablement pourquoi. |
Robot
27/10/2013
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Commentaire modéré
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Miguel
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Un petit poème charmant, avec ses faiblesses, déjà signalées, à quoi j'ajouterai l'inversion du sujet de "S'allonge" ; il me semble que ce n'est pas très heureux. Le vers des oiseaux est particulièrement gracieux, et quelques autres. Mais il manque à l' ensemble ce petit "je ne sais quoi" qui transporte un lecteur ; cela dit, je n'aurais pas forcément fait mieux.
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Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Il est réconfortant, après un mauvais rêve, de penser qu'on est toujours là et que, justement, c'était un mauvais rêve.
On prend alors un vrai plaisir à goûter aux splendeurs des " Petits matins bleus ". De belles images qui traduisent bien ce sentiment. |
Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour TITEFEE... De jolis vers pour un réveil en douceur en quelque sorte !
Quelques petites corrections pourraient facilement y être apportées comme la non répétition du verbe voir dans le second quatrain... Un détail de vieux pinailleur ! Un bon sonnet néo-classique sans surprise mais bien ficelé. Au plaisir de te lire... |
Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Titefee,
Ça n’est ni transcendant ni insupportable. Disons que ça baigne dans un ronron assez familier où l’on retrouve les airs, les ténèbres, les éthers, les offrandes, les nuages blancs, les torpeurs de la nuit, le soleil qui réchauffe la terre, les cieux. Toutes choses dont on aurait du mal à se passer… à petite dose. Mais je sais aussi que beaucoup de poètes aiment bien recevoir toute la famille en même temps. Ce sont d’ailleurs souvent les plus généreux. Votre confort n’est pas désagréable du tout, il est même plutôt douillet, on n’a pas spécialement envie de sortir du lit, même si le soleil nous fait cligner des yeux. Disons que le plaisir est différent de celui de se retrouver dans une chambre exotique, avec une inconnue à ses côtés. Surtout si on a tout oublié… Mais la fidélité est une vertu cardinale qui procure aussi bien du plaisir. Ludi |
senglar
27/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour TITEFEE,
Sonnet marqué au sceau de l'optimisme où le ciel de traîne des "rêves ténébreux" en sarabande s'exorcise soudain au "silence éthéré des matins bleus", c'est-à-dire clairs, comme un coup de balai alors que balbutient les cils, comme un oubli, un époussetage, un passage d'écran coloré de "verts" (on reconnaît l'artiste-peintre), de "roux" où deux nuages (l'oeil est précis) font une guirlande blanche (le blanc comme le noir sont des couleurs). On est dans la nature, on redescend sur terre. Les oiseaux se mélangent à la ville sous l'aubade du soleil, l'orage s'est enfui au même titre que les cauchemars. J'ai dit OPTIMISME ? Les reliquats de nuit voient surgir la boule de bleu. Mazette ! Que le jour sera blanc ! Je ne vois pas de défauts dans ce sonnet paisible et souriant, mesuré au réveil positif, les ondes sont bonnes, j'y vois s'étirer l'héroïne qui bâille mais à peine, mais de bonheur :) Ben oui quoi ! Senglar-Brabant |
Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai bien aimé le premier quatrain, peu, la second.
Dans le premier, l'image des rêves en sarabande qui s'enfuient au réveil quand le dormeur prend en pleine bille le matin désert, c'est sympa et prometteur.Mais ensuite, la promesse n'est pas tenue. Paz la peine de nous aguicher avec les "matins déserts" pour après nous balancer la richesse de la journée et la vibrante vie qui l'anime. Ou alors, le coup du désert, on va croire que c'est pour la rime, ce que je ne veux imaginer. Moi j'aimais bien ce contraste entre le monde animé et chaleureux de l'onirisme nocturne et la morne plaine de la journée. J'attend du poème une certaine cohérence que je ne trouve point ici où tout est beau , riche et gentil dans le babil des petits zoziaux. Quand à la forme, elle me chagrine ( je ne parle pas de la prosodie ). Dans les vers 5 et 6 "riche" et "richesse" se bousculent un peu trop. Quant aux "alors", y en a trop : vers 3, vers 4, vers 9. Bref, je ne suis que modérément convaincu par un poème par trop descriptif qui n'assure pas la promesse de son titre. |
Sansonnet
28/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai l'impression que chaque strophe est un recommencement.
Le but n'est-il pas que ça soit une continuité ? Les deux "alors " n'aident pas. Pour le rythme, il ne m'a pas emballé. Pour la compréhension du texte, je n'oserai me lancer dans une quelconque approximation, mais j'ai peur d'y déceler une contradiction "silence-bruit"... |
David
5/11/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Titefee,
Assez vite, avec le deuxième quatrain, ce nouvel "Alors" va peser un peu lourd avant d'en voir un nouveau au tercet : "quand alors j'appréhende/Alors je vois ce jour/Alors mon corps s'anime", ça fait concurrence aux rimes en quelques sortes, ces répétitions d'un mot "charnière". Le poème évoque aussi un regard de peintre avec ces couleurs "bleus/verts/roux/blancs/or" et ses tons d'aubes. Les "bruits d'une ville" et "même les oiseaux ne peuvent plus se taire" semblent plus parler d'un brouhaha que d'une musique, mais pas tant comme un dérangement que comme un chaos vivifiant après le "silence éthéré", mais je ne sais pas si je ne pousse pas trop loin l'interprétation. L'orage évoqué à la fin arrive de façon un peu surprenante, rien ne le laissait présagé, à moins que le second vers n'en est été l'écho, mais là aussi, j'ai l'impression d'aller chercher un peu loin. Quoi qu'il en soit, l'atmosphère ne semble pas aussi simple que les mots la présente à première vue, après le miroitement du début dans les quatrains, les tercet sont plus ternes, même si en prenant deux vers, il y a un chemin assez net dans le poème : "Dans ces mondes secrets, suspendus dans les airs (... ) Le soleil aujourd'hui vient réchauffer la terre," Quelque chose "d'élémentaire" qui aurait pu faire quelque chose, mais que j'ai eu du mal à ordonner. |
Anonyme
5/11/2013
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Je ne lis rien de ce qui précède.
Le premier quatrain est assez beau, hormis ce mot "déserts" qui semble être là pour parvenir au terme des douze syllabes. Le deuxième quatrain relève d'une certaine fadeur à mon goût. et je saisis mal le lien entre le plaisir éprouvé à faire un beau rêve, et le réveil offrant la vision d'un feuillage d'automne. Ensuite, on pourrait remédier à l'anacoluthe entamant le second tercet : en écrivant : "un rayon d'or s'allonge et fait cligner mes yeux" ; n'est-ce pas plus naturel ? Les anacoluthes sont toujours de regrettables incidents de parcours qu'il faut réparer si la chose est possible. Finalement, j'ai de nouveau un problème de compréhension au niveau de la cohérence du discours : à quoi fait référence ce cauchemar final ? |