Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
TITEFEE : Promenade matinale...
 Publié le 26/07/07  -  2 commentaires  -  2227 caractères  -  57 lectures    Autres textes du même auteur

Promenade en pays d'Albret… au petit matin, lorsque seule la nature des petits êtres de la forêt sont éveillés après une nuit chaude du 14 juillet...


Promenade matinale...



Le soleil ardent n’est pas encore à son apogée.
Lorsque nous arrivons devant la vasque gravée
Où la fontaine glougloute transparente et fraîche.
Allongée, nue, le visage par ses cheveux cachés
La statue de la jeune Florette qu’un rayon lèche
Semble s’animer parfois par les reflets mouvants
Des feuilles des chênes qui tremblent dans le vent.

C’est l’heure où dort encore, de sommeil enveloppé,
Le village médiéval de Nérac qui hier a fait la fête
Et dansé bien après le feu d’artifice de ce 14 juillet.
Longeant le canal, nous marchons sous les frondaisons
Et observons, amusés, une maman cane et ses canetons
Qu’elle semble entraîner reliés comme au bout d’un fil.
Et contemplons dans l’eau verte presqu’immobile
Les bateaux de plaisance amarrés en une longue file.

C’est dans ce paysage bucolique, émeraude et silencieux
Que Le bon Roy Henri IV fut aimé au premier regard
Par la jeune Florette qui n’avait que seize ans à peine !
Mais si lui ne fut que pour une heure son amoureux,
Elle d’amour périt, et un grand arbre encore garde
Dans son tronc leurs initiales gravées dans une veine
De l’écorce qui s’est boursouflée en forme de cœur.

Phoggy, conduite sans laisse, folâtre joyeuse, nez à terre
Et court parfois comme si elle voulait attraper le vent.
Elle nous rejoint très vite, ramenant excitée et fière
Une tige de bois que nous lui lançons loin devant.
Nous rejoignons la maison où la chaleur de la nuit règne
Ouvrons grand les croisées pour faire entrer la fraîcheur

Le café nous attend, les bols sont dressés, le pain est chaud
Et translucide dans la coupe la confiture d’orange amère
Vient d’accueillir le rayon de soleil qui vient de franchir
Le faîte de la maison aux croisillons de bois d’en face.
Phoggy s’allonge, de tout son long sur le sol, lasse
Et Roland, d’une caresse, lisse son pelage tout noir.

Notre belle Labrador après sa promenade va dormir
Et nous aussi pourquoi pas ? Rien ne nous presse
Nous aussi on aime bien, à toute heure, les caresses !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   farfadet   
28/7/2007
Quelle belle promenade petite fée !!

   Max-Louis   
30/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bon jour TITEFEE,

Diantre, il ne faut pas conter fleurette,
A propos de la statue si ce n'est gisant.
Quoi que j'ai un doute certain qui se jette
Au niveau du neurone délirium impertinent !

Quoi qu'il en soit, c'est un texte qui coule,
De source, une fraîcheur qui roucoule :)

Max-Louis


Oniris Copyright © 2007-2023