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Poésie néo-classique
TITEFEE : Terra incognita - 6
 Publié le 19/08/08  -  3 commentaires  -  1123 caractères  -  5 lectures    Autres textes du même auteur

Le mystère s'épaissit. Il faut s'adapter à un monde où rien de ce que l'on connaît n'existe sur cette planète.


Terra incognita - 6



Impossible de voir s'enfuir le temps et ma tête qui penche
Aperçoit, à travers l'œil rond, laissé par une lune blanche,
Ces ombres projetées sur le sol, aux reflets de sang vermeil,
Dans lequel j'ai planté des bâtons, pour rythmer le sommeil.

Je découvre, ici, que les lois de ma terre ne sont pas pérennes,
Comme faux est ce à quoi j'ai ajouté foi, dans le monde d'en bas.
La texture des végétaux et la sève qui circule dans leurs veines,
Lorsqu'elles vivent sont chaudes, mais très froides à leur trépas.

Ce territoire est-il habité ? M'y suis aventuré qu'avec prudence,
Pour ramener, à notre abri bien délimité, l'indispensable pitance,
Épaulé en cela par le serpent, m'indiquant danger ou bienfait
De l'aliment, au changement de la couleur en modifiant l'aspect.

Courtes étaient Les nuits se levant après chacun des trois soleils.
Elles nous recouvraient d'un voile souple, comme l'est une peau.
Sous cette tente protectrice, les forces œuvraient jusqu'à l'éveil,
Et La fatigue nous quittait, comme on se débarrasse d'oripeaux


 
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   Melenea   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme un monde en perpétuel mouvement se loge dans tes mots, et nous le rédécouvrons à chaque lecture, un peu fantastique dans l'univers mais qui me convient tout à fait pour l'imaginaire...

Merci

Mél

   xuanvincent   
19/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce nouveau volet m'a paru comme les précédents très bien écrit.

Pas de personnages visibles ici (d'où j'ai peut-être un peu moins accroché à l'histoire), restent la nature, une nature étrange et fantastique. Et des passages à méditer...

   David   
26/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le héros est inquiet mais... heureux. Avec le serpent-bracelet, il est au-delà de la simple survie mais toujours sur le qui-vive au moins dans ses pensées, une jolie version du calme avant la tempête je me dis...

PS : une majuscule perdue dans "Et La fatigue nous quittait" ?


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