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Robot
22/8/2021
a aimé ce texte
Bien
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Célébrer les acouphènes c'est assez particulier mais le thème est bien exploité. Visant plus à la description d'une situation, il manque un peu de force dans l'expression poétique de cette étrange déclaration d'amour.
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papipoete
1/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour Toinette
Tu n'es plus là, à me parler et à m'attendre sur ce quai quand je rentre d'un voyage... mais tu es toujours là, depuis que ton envol provoqua en moi un acouphène. Désormais, quand il se met en branle au creux de mon oreille, c'est que tu m'as rejointe, et ne me lâches plus... NB ce genre de parasitage pourrait donc survenir, après un choc émotionnel ? c'est ce que je crois comprendre ! Ce n'est pas le meilleur moyen de tenir compagnie, même s'il est un signe tactile de la présence d'un fantôme... L'idée ( peut-être la réalité ? ) est originale, et fermant les yeux nous voyons clairement la scène de ce Sam retrouvant sa Molly... |
Vincente
1/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Si je salue grandement l'intention, si j'apprécie l'attentionnelle écriture, j'ai plus de mal à me réjouir de l'expression dans la déclinaison "poétique" qu'elle propose.
En effet, cette belle inflexion où le manque de "l'être aimé", et la virtualité évoquée de sa présence, comme en "écho", inspire cette consolation, presque cette satisfaction, et se vit dans l'acceptation, en particulier celle d'être "habité" par son amour "platonique", quasi physiquement comme dans le phénomène des acouphènes ; il est très intéressant d'avoir imaginé cette perspective contradictoire : une manifestation physique qui se substitue à un sentiment sans contact physique justement ; voilà un contournement bien sympathique "résolvant" une impossibilité factuelle. Là est à mon sens la grandeur de l'intention poétique et sensitive. Ce qui me gêne dans le choix narratif, c'est la forme assez décrivant le phénomène. Par exemple, alors que dans les première, troisième, quatrième et cinquième strophes, l'évocation passe par le filtre de la suggestion, la deuxième et surtout la dernière expliquent, comme avouant, leur démonstration ; c'est dommage. |
Cyrill
2/9/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai eu du mal à relier l'idée de l'acouphène ( sonore et déplaisant ) à l'image d'une passante à la Brassens.
Ce visuel sympathique que vous développez s'accorde bien peu au désagrément des sons inopportuns qui caractérisent ce défaut de l’ouïe. En étant moi-même affligé, je ne note cependant pas un rapport entre les sons désagréables et le visuel. Je n'ai pas ressenti de souffle poétique dans votre texte, trop prosaïque à mon gout. Par exemple : "La raison de cette proximité singulière m’importe peu Pourvu que je puisse de temps à autre T’approcher, à défaut de pouvoir t’enlacer" Ce passage, par exemple, me semble tout à fait exempt de poésie. |
jeanphi
2/9/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Merci de partager cette idée déroutante et pleine de contradiction, peut-on dès lors imaginer un poète déclarant sa flamme à son moignon, à son ulcère, à son 'horrible' épouse simplement par goût pour les déclarations d'amour passionnée ? J'ai cru remarquer que la ponctuation est absente du texte, peut-être l'occasion d'apporter les détails manquant pour coller aux intentions exactes de l'auteur ... Le narrateur aime-t-il ses acouphènes par dépit, par sagesse, par folie, un peu de tout à la fois ? |
Nico78
2/9/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci pour cette comparaison si criante de vérité, l'image obsédante d'un amour impossible entretenue par des entrevues comparée à un acouphène entretenu par des bruits stridents c'est bien trouvé et vos mots magnifient cette cruelle réalité. Merci encore.
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Ombhre
4/9/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Toinette,
j'ai découvert ce poème, attiré par un titre intriguant. J'ai aimé ce parallèle fait entre un amour platonique et les incessante vibrations / sifflements des acouphènes. Mais si l'idée était intéressante, j'ai moins aimé la façon dont vous l'avez traité. J'y ai trouvé un manque de rythme poétique, et des lourdeurs qui, selon moi, auraient pu être évitées (par exemple: Que tu me cueilles, que tu m'accompagnes, une répétition bien lourde ai-je trouvé. De mêmes l'image des neurones imprégnés ne m'a pas convaincu). La répétition à trois reprises du mot "acouphènes" est également pour moi de trop. J'aurais préféré être lentement guidé vers cette audacieuse comparaison, et ne la découvrir qu'à la fin. L'indiquer dans le titre et la répéter deux fois dans le corps du poème donne un poids trop important à cette belle idée que j'aurais aimé découvrir à la fin comme une surprise ou un cadeau. Une belle idée, mais souffrant d'un traitement qui la pénalise Merci pour le partage. Ombhre |
saintsorlin
17/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
quoi dire sans maladresse, simplement que j'aime votre style et vos images modernes. Il n'y a ni vrais ni faux dans vos mots. Juste votre interprétation du sentiment amoureux. Cordialement |