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fugace
16/1/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce monde de l'enfermement, de la relation symbiotique mère-enfant, exclusive de tout le reste, c'est bien l'autisme. "Son refuge est la lumière, lumière des yeux de sa mère".
Ce poème est une pure merveille. Il faut, je pense, avoir connu et fréquenté un enfant autiste pour comprendre toute la portée, la vérité, la pudeur de ce texte. Admiration complète pour la sensibilité, la tendresse, l'amour de ce texte. |
troupi
25/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Tristane et merci pour cette belle et émouvante lecture.
Je pense comme Fugace qu'il faut avoir connu de près la situation pour pouvoir en parler avec autant de profondeur et plusieurs images sont si douces qu'on a peine à imaginer le drame qu'elles décrivent. Drame de l'entourage bien sûr car d'après votre écriture l'enfant autiste semble bien apaisé et vivant dans un monde onirique où aucune de nos préoccupations ne peuvent l'atteindre. Les six derniers vers sont d'une grande beauté mais celui-ci est le plus émouvant : "Son refuge est la lumière, lumière des yeux de sa mère." |
Anonyme
25/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est bien mon avis aussi : il faut vivre ou avoir vécu une telle situation pour la dépeindre avec autant d'émotion et d'images jolies.
" Son refuge est le silence, le silence apaisant des dunes majestueuses et des astres endormis." " Son refuge est la lumière, lumière des yeux de sa mère " très beau. |
senglar
27/1/2014
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Bonjour Tristane,
Cet enfant ne connaît du monde que la vision "bénéfique" (pour reprendre le mot employé dans l'incipit) induite par les "yeux de sa mère", sa vision est donc univoque, il ne peut pas savoir ce que seraient des contrées avec armes ni avec larmes ; en fait, dans l'absolu, il ne pourrait même pas rêver à d'autres contrées que celle qu'il connaît, n'ayant pas d'expérience. "voyager bien loin ailleurs" me paraît limite redondant. Cet enfant "ignore tout...", ne peut donc que reproduire indéfiniment ce qu'il connaît dans son monde d'amour étouffé parce qu'exacerbé. Voilà ce qui m'a gêné dans ce joli poème :) Bon, ben... désolé hein ! Lol Brabant EDITION : Je viens d'aller lire les trois com précédents, l'autisme est induit dans le poème. Bien sûr ! Mais alors enlevons le trompeur incipit. Pour ma part j'enlève mon Bien (-) |