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Anonyme
24/3/2012
a aimé ce texte
Bien
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Hommage appuyé à "l'esprit du poète", à son "voyage mental", contre les prédicateurs de tout poil qui banalisent la vérité apparente pour mieux endormir nos consciences et nos rêves.
Hymne à la liberté du poète qui doit développer son "étrangeté légitime", que vous reprenez à René Char. Ce qui me gêne c'est la forme. Vous êtes quand même dans un discours assez confus, où pour vous suivre dans votre voyage cosmique vous m'avez fourni un pauvre cerf-volant, qui n'a pas eu toujours la poussée suffisante pour s'élever si haut. C'est que pour moi votre texte n'est tout simplement pas de la poésie. Et puisque vous citez René Char, je peux facilement mesurer tout ce qui vous sépare : c'est que lui nous parle à l'oreille, là où vous, vous développez un discours jusquà lui donner la forme d'une théorie explicative : - "Voilà comment"... " C'est alors que..." (3e strophe) - "Tôt ou tard il faudra bien le comprendre"...(4e strophe) Vous nous assénez même quelques sentences comme : "La conscience humaine est morte !" Désolé, mais je n'ai aucune intention de me laisser embarquer par le prédicateur en transes de la 3e strophe. Reste que (et c'est bien ce qui est dommage) certains instants de poésie m'ont enflammé : - "Et quand le soleil même devient noir," - "Le papier mâché de ses lectures volées" - "Sous l’opprobre ganté, la main du diable," - "Comment l’esprit du poète est un mégot fumant." On sent quand même la patte d'un orfèvre. Une patte que je vois mieux tenir un stylo plutôt qu'une règle. Cordialement Ludi |
brabant
24/3/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour TristanHiver,
Effectivement vous avez une plume, mais quant à mêler la poésie au didactique je préfère encore Boileau... lol :) Vous citez René Char en exergue, n'était-il pas le poète de la concision pour en quelques vers très courts donner l'essence plutôt que le sens ? Or vous développez beaucoup ici. Ce texte est redoutable, il faut oser y entrer. Il témoigne d'une réflexion approfondie qui apparaît un peu désespérée teintée de morbidité. Un poète sain doit-il être un poète noir ? Le problème c'est qu'en vous lisant on se dit : voilà une leçon, des préceptes, une doctrine propice à construire un commentaire de texte. Ne suis-je cependant pas venu ici pour lire de la poésie ? Et non une argumentation poétique... Sacré travail tout de même ! Chapeau ! |
Anonyme
25/3/2012
a aimé ce texte
Un peu
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mais de quoi parle ce poème?
je perds le fil mais la longueur du poème n'est pas la cause, c'est trop dense, trop touffu, je suis sûrement passé à côté, je me suis ennuyée pendant ma lecture. un débit de mot sans réel fil conducteur. il y a de belles images, mais cela ne suffit pas. |
funambule
25/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans doute que ce texte aurait encore gagné en s'écartant de la poésie (du poète) pour aller vers le commun des hommes dont il est (en général) tout autant l'écho.Mouais.... mais d'un autre côté j'adore les images puisée, qui servent toujours l'idée de fond, l'aident à grandir, s'imposer comme inéluctable. Egalité en moi-même et je n'ai rien dit!
Puissant, dense, subtil et houleux... et d'un fatalisme implacable. J'ai beaucoup aimé me plonger (car il s'agit de ça) à l'intérieur de cette poésie, en recevoir les embruns, y suivre un déroulé qui, s'il peut égarer ne s'égare pas. Ce fut un plaisir! |
Charivari
27/3/2012
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Je suis désolé : je me suis ennuyé. Je me suis dit : c'est bien écrit, mais j'ai du mal à comprendre, et puis finalement, j'ai décroché. Je ne noterai pas, parce que je n'ai pas totalement compris, ou tout du moins, je n'ai pas pris la peine de comprendre.
Je sais juste que pour moi, ce texte est trop dense, y compris au niveau de sa présentation : i lfaudrait faire des strophes, au milieu ça fait gros pavé indigeste. Peut-être aussi condenser l'idée principal et délester le reste, aérer l'expression... |
zenobi
31/3/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je suis désolé, mais je suis totalement réfractaire à ce genre d'écriture. Les deux premiers vers (me) posent un problème grammatical, ce "le" de la première ligne, superflu, me gêne. Et ça continue de la même manière avec les deux vers suivants et ce "de l'oublier" saugrenu...
J'ai tout lu, avec peine, sans jamais parvenir à m'intéresser au propos, arrêté que j'étais par la formulation même. |
Anonyme
18/4/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Comme écrit plus haut, je me perd dans la longueur et le découpage étrange des paragraphes. De belles images, une réelle sensibilité qui affleure. Mais je suis un lecteur qui a besoin de reprendre sa respiration et ce texte ne m'en donne pas l'occasion. Au lieu de m'emporter avec lui, il m'étouffe...
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