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Poésie libre
TristanHiver : La fenêtre d'approche
 Publié le 07/09/13  -  4 commentaires  -  1252 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Me sentant, tout à coup, immensément grand dans l'espace, j'envoie la sauce ! Avant que ma conscience d'être ne rapetisse.

Ces trois poèmes sont tirés d'un recueil intitulé "Le désespoir sur un cintre".


La fenêtre d'approche



À vol d’oiseau
Nous n’étions pas si loin

Devant l’immensité
Des hectares de forêts
Des étendues de terres labourées
Où trouvons-nous la force
D’entretenir un petit bout de jardin ?

*

J’affirme que ton monde est minuscule
Qu’il tient dans le lieu que tu habites
Dans les trottoirs que tu arpentes
Dans la petite boutique
Au coin de ta rue
J’affirme que l’horizon n’est rien d’autre
Qu’une succession de charpentes
Avec assez de force pour retenir le ciel
L’unique ciel
L’unique pelouse fraîchement tondue
J’affirme encore qu’il n’y a pas d’ailleurs
Pour ton désespoir
Pas de fuite possible
Que les voyages sont trop grands pour tes yeux
Que s’ils nourrissent tes sens
À ton retour ton âme est pourrie
Et il y a une pile de vêtements
Et des miettes sur le plancher
Et lorsque tu les vois
Tu as envie de pleurer

*

Qui m’installe secrètement dans l’existence
Assis sur cette chaise
Un verre à la main ?

Lamentablement découpé dans le vide
A-t-on vu forme humaine
Plus étrangère à son destin ?


 
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   pieralun   
8/9/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le premier est merveilleux!
Il traite de notre petitesse devant la force et l'immensité de la nature, de notre détermination à y constituer notre pré carré. Il nous rend tous petits mais courageux, patients, finalement terriblement humains, et là se trouve la belle poésie de ces quelques lignes.
J'ai aimé le,second jusqu'à sa,moitié.

   Pouet   
14/9/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Comme le commentateur précédent j'ai bien aimé le premier. Très évocateur, bien vu.
Le troisième me laisse sceptique en revanche, je n'y trouve pas grand chose je l'avoue, un peu "hors contexte", il ne me parle guère. Et je suis mitigé quant à celui du milieu que je trouve trop "poussé", comme "à ton retour ton âme est pourrie", ce n'est en tout cas pas ma conception du voyage. (même si j'ai compris grâce au titre du recueil qu'il est question de désespoir, je n'accroche pas)

Bonne continuation.

   bragadin   
16/9/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Et bien moi c'est le contraire.
Je trouve le 1er un peu convenu alors que les 2 autres, plus allusifs, aux images plus personnelles me plaisent beaucoup.

   motscoeur   
16/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Tout ce que l'on peut voir dans un verre...cela vaut tout aussi bien la boule de cristal!

Ces tous petits grains de vers que j'ai aimé lire!


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