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Maëlle
18/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'apprécie le côté rengaine (les reprises d'amsterdam ou en passant), mais je trouve dommage que l'auteur n'ai pas jugé utile de ponctuer: ça simplifierait la lecture, qui n'est pas toujours aisée.
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Anonyme
22/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une belle déambulation toute en flashes et impressions dans les rues d'Amsterdam.
Le narrateur ne semble pas trop savoir où il va mais nous y emmène avec lui tout du long de la lecture. Amsterdam et tous les éléments qui la composent semblent vagues et pris de remous en tous lieux, en chaque instant : "s'agitent", "déborde", "zigzaguent", "vacille", "ondule", "basculent"... Ce regard est sans doute dû aux vapeurs du "bouge". L'ensemble est bien rendu. J'aime beaucoup le leitmotiv : "je passe donc je suis" comme une sorte de philosophie de l'instant. être là, ici et maintenant et ailleurs tout à l'heure. Il y a tout de même quelques passages convenus dont (surtout) l'avant dernière strophe qui selon moi était fortement dispensable. Affaire de goût. Mais dans l'ensemble j'ai pleinement apprécié suivre le narrateur dans son errance. |
ristretto
23/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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une balade qui me plait ! nous promenant entre instants et infini
Je ne jette aucune ancre Au ciel ou sur la terre Je cherche le mur de Planck Et la lumière on ne fait que passer, Béart chantait : " A amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames j'ai vu les Dames, j'ai pas vu Dieu.." merci |
Raoul
27/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Dag!
Balade plaisante mais inégale à mon avis… Première petite chose, alors que le “en passant”, lui, ne me gène pas parce qu’il est l’ossature du texte, je trouve qu’il y a un peu beaucoup d’”Amsterdam” dans cette chanson sur… Amsterdam. Les vues et les ref. sont variées, souvent originales (on n’échappe pas, pourtant, au lieu commun du quartier rouge), et dans l’ensemble je trouve qu’on ressent assez bien différents aspects de cette ville, l’approche un peu stone est bien transmise par la juxtapositions des polaroïds aux cadrages accidentés. j’aime assez le rythme général avec son tissage de reprises, le jeu des sonorités bien que quelques rimes ne soient pas forcément bienvenues (gîte/s’agite, bleus/bœufs, ordre/désordre, danse/transe, dérisoire/illusoire) mais ça passe quand même. La première strophe est celle qui me paraît la plus faible alors que j’aime assez la construction en déroulé assez relâché, les rimes et les répétitions font que… La strophe suivante, avec –et malgré- ses trois “je” un peu lourds, est un appel pour la suite. Tout le reste fonctionne plutôt bien je trouve… (et particulièrement le paragraphe du “bourguignote”, celui du “mur de Plank”, celui des “morales procustes” et la dernière strophe pour le moins… partie) Petite baisse de régime sur la strophe aux “klaxons” à nouveau, pas assez “rave” pour moi. ;-) … M’a rappelé quelques souvenirs, allez, je retourne à la Ronde de nuit. |
Chiffon
8/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un poème qui raconte quelque chose, c'est déjà un bon point. Avec rythme avec un découpage astucieux et avec des jeux de mots, ou plutôt, une recherche dans l'assemblage des mots fructueuse, c'est encore mieux.
C'est à dire que les sonorités comme le sens s'entremêle de façon harmonieuse et souvent inédite (du moins pour ma culture poétique limitée). Avec quelques réserve toutefois sur des passages qui m'ont moins emballé : Meutes d’hommes bleus Au regard bœuf ou En passant Les Dieux et les Augustes En passant Les morales procustes qui a mon sens nous éloigne de ce style plutôt humble qui me séduit. Ce "je passe donc je suis" est un trouvaille, j'ai beaucoup aimé ! Chiffon |
brabant
9/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour TristanKiliak,
Chanson, promenade, déambulation, balade (matière à ballade), à consonance philosophique, scientifico-philosophique, où il est question de la théorie des quantas, de l'espace-temps, du conformisme ("menotte... bourguignote... morales procustes"). Parabole sur l'immanence de la contingence (sic). Dans une ville prétendument débauchée. Sexe viandé. Vitrines. Viande bouchère. Poitrines. Etale étal. C'est qu'il y en a des angles et des niveaux de lecture dans ce texte, à s'arracher les tripes et le gosier, à s'arracher les neurones à coups de vertiges pataphysiques. Amsterdam intemporelle en m'algébrant me dévertèbre. Je ne me demande plus: "Suis-je ?", "Qui suis-je ?" mais soudainement dubitatif quant à la matérialité diachronique de l'homme et en pointillé(s) de la mienne (resic, pas encore digéré mon année de philo !): "Où suis-je ?", "Y a t-il un Quand ?" "Je ne jette aucune ancre Au ciel ou sur la terre Je cherche le mur de Planck Et la lumière" A disséquer de nuit en regardant sauter "les étoiles fusibles". Aujourd'hui n'est déjà plus et il n'y aura pas de demain. "Hier est désisoire Demain est illusoire Et le présent prison Est provisoire" "Je passe donc je suis" ""bourguign((ote))"" et""vortex((e))"" m'ont paru audacieux. Après tout ce que vous venez de dire... me ferez-vous, et à juste titre, remarquer ! |
David
19/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour TristanKilliak,
"Le mur de Plank" c'est le premier qui m'a arrêté, il y a tout un vocabulaire comme cela, un peu nébuleux pour le profane, mais non pas sans un côté onirique, ça peut-être joli de ne pas comprendre parfois. Je relève : "Ce qui nous bourguignote" "Les morales procustes" Ça fait peu, le dosage est délicat, il y a aussi, en moins nébuleux "Vortexe" qui semble utilisé comme un verbe conjugué, un peu comme dans ce passage suivant avec d'autres noms : "En passant L’espace qui nous vertèbre En passant Le temps qui nous algèbre" Le tout donne un ton fantaisiste, pourtant pas sans nostalgie ou "blues" je dirais. Le nom de cette ville est toujours aussi efficace à mettre en vers. |
Lariviere
24/6/2010
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J'ai apprécié le rythme et notamment "les prises de risque" parfois présentes sur celui-ci. Les descriptions ou les ressentis sont parfois singuliers, étranges ou inattendus et agréable en ce sens. Tout cela correspond bien pour moi à l'idée de déambulation souvent saccadée, parfois arythmique créant cette atmosphère d'errance urbaine voulu par l'auteur. Je trouve néanmoins que les passages sont inégaux dans leur qualité, dans leurs langages et dans leurs styles. Cela provoque une surprise intéressante à la lecture mais ca laisse aussi un gout de perplexité sur la qualité d'ensemble du texte.
Je précise que j'ai toujours du mal avec la catégorie "chansons et slams". La légèreté, pour des raisons logiques, est souvent de mise alors qu'en poésie je cherche souvent la profondeur, voire les abysses... Donc, je dis (ca peut peut être servir), mais je ne note pas... Bonne continuation ! |
jaimme
26/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime le rythme et la lecture ne m'a pas été difficile, sans doute facilitée, par la mise en page.
Amusant car je lis ce poème après celui de LéopoldPartisan sur Bruxelles, et j'y trouve de nombreuses correspondances, en particulier sur le fait de "passer". TristanKiliak a osé le faire. Léopold voudrait le faire... Je regrette un peu que la première image soit celle, si utilisée, de ces vitrines macabres. Mon passage préféré: celui où tout hoquète, vacille et bascule. Titre bien choisi, soit dit en passant. Merci. |