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rosebud
17/1/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est émouvant de sentir ce coeur éperdu d'amour et qui en fait trop comme tous les amoureux transis. Mais les amoureux transis, on les rejette parce qu'ils sont gênants, maladroits, pitoyables. Je suppose qu'Anna a dû faire de même avec son amoureux encombrant comme un paquet trop lourd.
Mais quand l'amoureux tente de faire du style (les assonances: "dans cette gare aux milles regards d’une histoire qui s’égare…le teint blafard") ça ne marche plus, c'est du chiqué, on n'y croit presque plus. Je ne suis pas très emballé par l'ensemble qui traîne des semelles de plomb, mais un amoureux c'est lourdaud, alors... |
brabant
31/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour TristePoète,
"Bien sûr..."... Cela fleure le Brel à plein nez, l'exhale à grands poumons... "il faut bien que le corps exulte"... et on prend le texte dans la poire toutes narines frémissantes (enfin, j'exagère un peu ; je visualisais les narines bréliennes... Tout un poème :D), toutes narines étonnées, ou interrogatives. On éternue le tout, on ramasse et on ferme la gamelle, "ponctuation close", qu'il n'aurait pas refermée, lui, sa gamelle, l'énorme Jacques, le gigantesque, qu'il avait ouverte comme un four, avec une bouche pas possible et quatre fois plus de dents que n'importe qui, une gueule de haut-fourneau là-bas du côté de Malines, un claque-merde (Oh ! Scusi !), un claque romance, encore lui, le fleur bleue refoulé, le macho, le masochiste de l'amour. Mais revenons à vous, rendons ce qui vous appartient, vous ne manquez pas d'emphase (d'emphase douce. lol), votre texte a de l'allure [l'allure des grands textes ;)], c'est du solide éthéré, d'ailleurs il se présente comme un pied (lol), ou plutôt comme un socle, une jambe et au-dessous un pied [du 44 :) chaussure de sécurité], d'ailleurs je l'ai pris, mon pied, et je vous l'assure, pas dans le cul. J'ai beaucoup aimé. Tenez, pour le prouver, je m'en vais vous relire... "Bien sûr..; Evidemment..." seules sont vraies les histoires "à cent lieues" de celles "des livres". Elles sont belles et elles sont cruelles, même que l'on est prêt à donner celle qu'on aime pourvu qu'elle soit heureuse. Qu'est-ce qu'on est "con", mais celui qui nous l'a prise : quel salaud tout de même ! Chienne de vie ! Reste la cave du rêve... Merci à vous ! p s : "Les écorchures appartiennent aux épopées, tout comme les déchirures appartiennent à l'amour." "écorchures" est faible tout comme "déchirures"" Soyez grandiose, ou bien soyez vulgaire, ce qui revient au même !... ;-)) pour l'incipit avec le pluriel "lignes". |
leni
31/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien sûr...il faut bien que le corps exulte cela respire Brel J'ai des difficultés pour lier les vers et la prose
T’aimer, c’est être funambule à l’équilibre Téméraire, trapéziste ayant le vertige. Libre De craindre, libre d’espoir, libre de vivre Son histoire à cent lieues de celle des livres. Ces quatre vers résument l'esprit de l'ensemble Je les trouve tres beaux! Il y a de la réserve sous cette plume |
David
4/2/2013
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Vraiment pas
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Bonjour Tristepoete,
J'ai eu du mal avec plusieurs passages, au début : "Évidemment il y a la pluie que le ciel/Déverse sillonnant de sombres ruelles." Ça doit être plutôt la pluie que le ciel qui "sillonne" mais je n'ai pas trouvé cela très bien dit. "Bien sûr nous, nous bavons l’absence aux grands mots,/Et nous la remplissons oui, remplissons de faux/Évidemment trop vide pour évident sourire." Que peut bien vouloir dire ou amener "Pour évident sourire", j'aurais peut-être lu "pour (ton) évident sourire". "faux" semble employé comme nom commun, à l'image d'autres mots du poème à l'allure d'adjectif mais qui ne qualifieront rien : "je suis épris d’un impossible mais ne fuis point" "Je prépare un nulle part au milieu de tout, un ineffable aux poèmes mélodieux" "le fantasme des seuls… " Cela pourrait participer d'un effet poétique, mais il y a des risques de confusion, comme s'il manquait un mot, notamment pour celui présent dans les vers du début. Il y a un autre passage que j'ai trouvé pas très heureux : "Chétif, Évidemment je bouscule tendrement ton cœur/Tant ma solitude perle quelques liqueurs." Le narrateur bousculerait tendrement le cœur de sa muse parce que ça solitude perle quelques liqueurs. La solitude serait comparée à un alambic, ou quoique ce soit qui puisse laisser perler des liqueurs. La suite "tant/quelques" semblent signifier qu'un fonctionnement correcte est parfaitement étanche... bref, je me perd un peu, et la formulation ne m'a pas pris sous son charme. Je ne suis pas sûr que le narrateur veuillent vraiment se décrire lui-même comme "chétif", contrairement à ce qui est pourtant écrit. Ça doit plutôt se rapporter au passage précédent, il me semble, en lisant la strophe entière : "Bien sûr il y a inconcevable et naïf, Sommeil et rêve, conscience et amour. Chétif, Évidemment je bouscule tendrement ton cœur Tant ma solitude perle quelques liqueurs." C'est peut-être la suite de couples de mots précédents qui représenterait quelque chose de "chétif", mais ça peut être aussi une confusion de ma part, je ne voyais guère de description physique par ailleurs. L'impression de désordre ressort plus que la passion, l'impression de longueur vient assez vite, il n'y aura pas grand chose de plus dans le passage en prose qui ne se ressentent déjà dans celui en vers. |