|
|
Myndie
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour troupi,
Moi qui souvent aime à me perdre dans les non-dits subtils, les métaphores les plus inhabituelles, les intonations particulières des vers, tout ce qui effleure, suggère, excite l'imagination, éveille la sensibilité, je suis émerveillée car votre poème qui « dit » aussi simplement les choses me donne le plaisir de l'émotion poétique, dans ce qu'elle a de plus doux et de plus mélancolique. C'est une émotion fine que je retrouve aussi à travers la musique de ce texte rythmiquement travaillé et aux sonorités évocatrices d'un champ lexical judicieusement exploité : « glisser », « se love », « affleurer », « souffler ». Et puis, il y a ces vers : « et vit un seul jour vie d'insecte ou de roc » « mais depuis cent mille ans je vis au bord des larmes au bord du précipice où le bonheur vacille je n'attends que l'instant de déposer les armes » dans lesquels je me suis entièrement retrouvée, sentiments et impressions confondus dans une sorte de jouissance mêlée à une curieuse impression de « déjà vu ». Ce que j'ai à dire en résumé, c'est que si vous vouliez nous transmettre ces instants de vie où les émotions s'emparent de l'âme, regret, amertume, c'est très réussi. myndie |
Anonyme
7/5/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Un poème sympathique qui coule relativement bien.
Il y a des élèments qui ont retenu mon attention: la dernière strophe que je trouve très réussie de musicalité et de force évocatrice, par exemple. Mais certaines lourdeurs ont un peu gâchées mon plaisir: "et n'avoir", "pour apprendre" par exemple: l'ajout des mots "et,pour" alourdit le texte inutilement je pense et rompt le rythme de lecture. Paril pour "de ne pas": Vivre dans ce désir Ne pas les blesser me semble plus musical, plus coulant. Bref, un texte agréable, mais dont certaines maladresses affectent la qualité. |
leni
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
salut Troupi
un poème structuré par ses répétitions je ne comprends pas toutes les images surtout pas le rapport qu'elles ont entre elles Si j'avais pu passer sur la vie comme une ombre sans jamais la briser J'aurais peut-être aimé être un être vivant Mais depuis cent mille ans je vis au bord des larmes au bord du précipice où le bonheur vacille là je me pose la question j'aurais peut-être aimé être un être vivant j'ai besoin de lumière !!!!! Merci SALUT CORDIAL LENI j'a! reçu de son auteur un peu de lumière qui éclaire ce texte c'est l'HOMME lui même qui par son comportement a mis à mal donc détruit tout ce qui l'entourait cela devient plus clair si on remplace Je par l'homme J'ai tué déchiré anéanti des vies comme n'importe qui la finale devient tout à fait compréhensible Ce texte est trite C'est un bilan triste Le poète ici est comme le manchot qui regarde fondre la banquie MERCI pour les explic!!! |
bouloche
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je pense que ce poème est très fort, d’une grande émotion maitrisée, mais on sent le poète au bord de la rupture, c’est bien.
|
Anonyme
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Troupi.
Je ne sais si mon analyse de ce texte correspondra à ce que vous souhaitez transmettre, mais c'est mon ressenti, l'incipit aidant. Je pense que l'humain perd de plus en plus le respect de tout ce qui est vivant sur cette terre (y compris la vie végétale) et détruit, avec un égoïsme profond. " J'ai tué déchiré anéanti des vies comme n'importe qui " " Si j'avais pu passer sur la vie comme une ombre sans jamais la briser " Les ombres, elles (peut être sont-ce les âmes...), n'altèrent rien. |
Marite
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Merci Troupi pour ces mots dans lesquels je me retrouve un peu ...
Le seul bémol que j'y trouve c'est la répétition du verbe "glisser", peut-être aurait-il été possible de le remplacer par deux autres verbes différents qui introduiraient subtilement la suite déroulée dans chaque strophe. |
Alcirion
7/5/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Un texte bien pensé, le rythme donne l'impression d'une chanson. Quelques images très réussies, d'autres un peu moins (première strophe). Un certain savoir-faire sans prétentions
|
Anonyme
7/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Troupi, salut ! L'incipit aidant, je comprends ce que tu veux faire passer à travers ces lignes... Je suis en accord total avec toi car moi aussi...J'aurais aimé glisser sur la vie comme une ombre et n'avoir jamais peur de mes égarements... mais si je n'attends que l'instant de déposer les armes c'est avec sérénité car maintenant je sais que la vie n'est qu'une farce que j'aurais traversée sans faire trop de dégâts et c'est là le principal !
Rien à dire sur la forme, le vers libre est souvent pour moi trop hermétique ce qui n'est pas le cas ici et je t'en remercie... |
jfmoods
7/5/2016
|
Tout le poids du texte semble être porté par trois mots, ce passé composé dressant un constat terrible et agrémenté d'une diérèse...
"j'ai tué" Le complément de temps ("depuis cent mille ans") laisse à penser que le "je" est représentatif de l'espèce humaine dans son ensemble, d'une espèce humaine qui se rêverait différente de ce qu'elle est devenue. La thématique de l'impalpable obsède le propos ("ombre" x 4, "glisser", "affleurent", "léger", "souffle de vent"), représentation utopique de ce qui ne pèserait pas de manière rédhibitoire sur l'équilibre d'un environnement. La gradation anaphorique qui jalonne le poème (conditionnel passé : "J'aurais aimé" x 3, "J'aurais peut-être aimé") manifeste l'échec à se libérer d'une violence (champ lexical : " blesser", "déchiré", "anéanti", "briser", expression finale imagée : "déposer les armes") qui conduit l'humain à son inexorable perte (lexique : "précipice", "vacille"). La vie humaine obéit à des exigences autrement plus élevées (complément circonstanciel de but : "pour apprendre à aimer", métaphore avalisant une traversée enrichissante, comblante, de l'existence : "le voyage du temps"). Le rythme cisaillé du poème (lié, notamment, à la troncature des alexandrins) épouse la sensation de désagrégation à l'oeuvre. Merci pour ce partage ! |
Vincendix
7/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J’avoue que je suis perplexe en lisant ce texte, ces vers libres sont expressifs, ils ne s’égarent pas dans les méandres d’un courant surréaliste mais je décèle un certain paradoxe entre la phrase-clé et les autres vers.
A mon avis, « glisser sur la vie comme une ombre », voudrait dire ne pas faire de vague, ne pas essayer de faire bouger les choses! Pourtant, vous semblez au contraire, regretter de ne pas avoir agi pour que l’être humain devienne plus raisonnable. |
Bidis
8/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Pour moi, une très belle écriture au service du désespoir de ne pouvoir vivre sans faire du mal. Je trouve même ce texte superbe à une restriction près. Car "vie d'insecte ou de roc", à mon avis, cela n'a pas de sens relativement à ce qui semble vouloir être dit. Tout le règne animal n'est que plaies et bosses, chez les insectes aussi et comment ! Quant à une vie minérale, je la crois plutôt dénuée de sensibilité et je me demande si cela plairait vraiment à l’auteur…
|
Pouet
9/5/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Slt troupi,
J'ai trouvé le propos intéressant, ne rien vouloir détruire ne rien laisser de chaos après avoir vécu... On parle ici de l'espèce humaine et de sa propension à la destruction, enfin je crois. Le fond me plaît et j'y adhère. La forme m'emballe un peu moins. Il me manque un peu de tes belles métaphores dont tu as le secret. Donc suis un peu déçu par la forme mais le fond me semble nécessaire. Au plaisir |
Ramana
9/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La conscience est partout : dans les hommes, les animaux, les plantes, les minéraux, et même dans chaque cellule d'un corps quel qu'il soit. Ce sont les déduction actuelles de la physique quantique, et ceci rejoint le propos des Traditions hindouistes, chrétiennes, etc... "Ce que vous faites à la plus petite de mes créatures, c'est à moi que vous le faites."
Seulement, comme dirait l'autre : "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs", on ne vit pas sans respirer, manger, écraser, décevoir, blesser, tuer... Alors, faute d'être une ombre ou un esprit (et encore, un esprit peut avoir des pensées néfastes), il faut limiter les dégâts, faire le moins de mal possible. Lorsque les peuples premiers tuaient un animal pour manger, et c'est aussi le fait de certaines ethnies actuelles, il pratiquaient un rituel pour remercier l'esprit de l'animal, et s'excuser de ne pouvoir faire autrement. Il y a les obligations de la vie, il faut manger l'autre, mais il faut aussi le respect de l'autre. Ce qui pêche, c'est le mépris, la surconsommation, le mal que l'on fait pour son plaisir égotique. Si notre karma nous suit "depuis cent mille ans", il est temps pour nous de reconnaitre enfin le moyen de l'anéantir, que nous puissions déposer armes et larmes. |
Robot
9/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un beau parcours cette poésie libre, évocatrice de l'impact (volontaire ou involontaire de l'homme sur son environnement )avec une émotion retenue sans trop en faire.
|
Lylah
24/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai été touchée par ce texte d'apparence très simple, mais qui se déroule un peu comme litanie, montant peu à peu en puissance pour se terminer sur une dernière strophe que j'ai trouvée poignante...
Un moment de pure émotion. Merci. |
Lulu
1/6/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
|
Bonjour Troupi,
ici, je trouve dommage que vous répétiez le premier vers. Je ne le trouve pas indispensable. J'aurais mis un infinitif à la seconde strophe pour la commencer et l'alléger : Etre léger comme un regard... Je n'ai pas tellement aimé le rythme de ce texte. Il m'a d'ailleurs fallu ouvrir de grands yeux pour apercevoir les majuscules que vous précisiez en début de vers pour montrer que commenciez une nouvelle phrase. Je ne suis pas une grande adepte de la ponctuation, m'en passant moi-même, mais ici je l'aurais peut-être trouvée pertinente. La première strophe m'a parue complexe dans sa construction. Il fallait manifestement comprendre : "J'aurais aimé glisser... j'aurais aimer Rêver", semble-t-il. La troisième strophe est à cet égard mieux faite avec "J'aurais aimé glisser... et n'avoir jamais..." : ici, c'est plus clair. Ce que j'ai aimé, c'est la dernière partie du poème, non plus relativement à la forme, mais au fond, quand vous dites : "Mais depuis cent mille ans..." Vous élevez la réflexion dans un beau recul. |