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papipoete
20/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
la Camargue est " une île de sable oublié par la mer " ; le décor est posé, et le Rhône fait ce qui lui plaît . Taureaux et chevaux sauvages sont les seigneurs du lieu, et bien des légendes planent ici . NB " le cheval blanc nacré " semble bien réel dans ce moment onirique ornant votre récit et des jolis vers jaillissent tels un " centaure " de cette ballade camarguaise . Le 2e quatrain est splendide ! côté technique, je vois un souci ; " lit/salie ", ne riment pas ensembles mais cela ne fait pas échec à la forme " néo-classique " à mon avis . papipoète |
Provencao
30/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette poésie neo-classique dessine une multitude de facettes de cette sublime camargue.
Vous avez su, suggérer le lien étroit entre le paysage ô combien sublime et l'homme et le cheval qui semblent une émanation du merveilleux. Merveilleuse sensibilité à cette force et grâce de cette farandole de rêves fous. Mes préférés: "Les vieux près du cantou disent avec ferveur, Qu'en des nuits éclairées d'une étrange lueur, Un homme et un cheval s'unissent en centaure, Comme un rite païen que le jour évapore." Au plaisir de vous lire Cordialement |
leni
10/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Troupi
Une évocation simple d'une terre superbe où le vent bourrasque où les chevaux manadent où les hommes marquent au fer Une luminosité sans pareille Pays de rêves fous hanté par des mirages Mithra lui a laissé ses “bious” en héritage. La Camargue a une âme: Les vieux près du cantou disent avec ferveur Qu’en des nuits éclairées d’une étrange lueur, Un homme et un cheval s’unissent en centaure, Comme un rite païen que le jour évapore. JOLI moment AMI J'écoute et j'entends les grenouilles qui croassent? MERCI et Amitiés LENI |
Anonyme
10/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Cette description de l'endroit du mariage du Rhône avec la mer ne manque pas de charme avec , entres autres, un bien joli premier vers. La réussite d'un poème descriptif est qu'il nous transporte dans le lieu dessiné par ses vers et ce texte y réussi, ma foi, assez facilement : on voit les taches noirs des taureaux, les longues escapades blanches des chevaux, l'ensemble dans un environnement spécifique au lieu. Et toujours le fleuve puissant qui règne en maître incontrôlé de la région. Oui, un poème agréable qui nous fait rêver et qui se termine comme il a commencé, par un très beau vers. |
Vincendix
10/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Troupi,
La Camargue, avec du sable, de l’eau et du vent mais aussi des gardians, des chevaux et des taureaux. Dans ces beaux vers, on retrouve toutes les composantes de cet endroit légendaire et sauvage où les éléments, les hommes et les animaux vivent en osmose, on ressent cet atmosphère unique au monde. Vincent |
Anonyme
10/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Elle n'est pas très loin de chez moi, je vais lui rendre visite de temps en temps.
Un fort joli tableau de la Camargue ; des images empreintes de poésie " sable oublié par la mer " " Une apparition née des vents bleus et de l’eau : Un cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop " " Un homme et un cheval s’unissent en centaure, Comme un rite païen que le jour évapore." pour ne citer que celles-ci. Merci pour ce joli poème. |
Brume
10/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Troupi
Il n'y a qu'un amoureux de la Camargue qui puisse écrire comme ça. La photographie est belle, impressionnante, sauvage. Toute la Camargue est à ma portée, vivifiante! Puissante! Vous m'avez invitée dans un Eden majestueux, et je ne suis pas déçue du voyage. |
LenineBosquet
10/1/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Bon, voilà, désolé mais je n'aime pas. Déjà tout est dit dans l'incipit : le sable, la mer, le sel, le Rhône, les chevaux blancs, les bious etc... Je trouve ça dommage de tout dévoiler direct. Ensuite la répétition de "sel" dans le 1er quatrain est gênante, de même que ce vers 4 qui m'apparaît tomber là comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a bien qu'au dernier quatrain où je me suis marrer, imaginant cet homme et se cheval "s'unir" comme dans un "rite païen", je ne sais pas si le grotesque de la situation est voulu mais il m'a bien fait rire... Pardonnez-moi svp de ne pas accrocher sur votre texte qui est assez représentatif de ce que je n'aime pas en poésie. Il en existe une multitude sur Oniris, ainsi que leurs adeptes, mais il faut bien un peu de contradiction, n'est-ce pas ? Merci. |
Anonyme
10/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Le poème est plaisant, évocateur, avec de belles images.
Très beau dernier quatrain : "Les vieux près du cantou disent avec ferveur Qu’en des nuits éclairées d’une étrange lueur, Un homme et un cheval s’unissent en centaure, Comme un rite païen que le jour évapore." Ou encore : "Vous y verrez parfois sur le bord d’un étang, Ombre quittant son lit d’un sabot hésitant, Une apparition née des vents bleus et de l’eau : Un cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop." J'aime moins : - la répétition de sel dans le premier quatrain - la rime un peu facile hurlera/abattra du quatrain 5. - le vers un peu cliché "Sacrifiés sur l’autel de sa sombre colère"... |
jfmoods
11/1/2018
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Ce poème en alexandrins est composé de six quatrains à rimes suivies, suffisantes et riches, très majoritairement masculines.
J'aurais mis une virgule en fin de vers 9, une autre à l'hémistiche du vers 11. Celle qui se trouve en fin de vers 22 m'apparaît contre-productive. Si la première strophe, qui présente le lieu, s'inscrit, logiquement, dans un cadre réaliste (présentatif : "C’est une île", passage du défini au démonstratif : "le sel", "ce sel", marqueur de temps : "depuis l'antiquité"), le reste de l'évocation se pare d'une tonalité fantastique plaisamment orchestrée. La violence des éléments déchaînés (personnifications : "Le Rhône... la tient entre ses bras puissants / La violente", "le tyran repu s’en revient à son lit / Il abandonne au sol une terre salie", "le mistral hurlera / Sa triste mélopée. / Sa fureur abattra / Sans le moindre remords des géants séculaires / Sacrifiés sur l’autel de sa sombre colère") investit fortement l'imaginaire (lexique : "Pays de rêves fous", "hanté par des mirages", "nuits éclairées d’une étrange lueur", prise à partie du lecteur : "Vous y verrez"), ouvrant celui-ci à la puissance du mythe ("Mithra lui a laissé ses "bious" en héritage", "demi-dieux", "Une apparition née des vents bleus et de l’eau : Un cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop", discours indirect : "disent... / Qu'... / Un homme et un cheval s’unissent en centaure, / Comme un rite païen que le jour évapore"), appelant l'autochtone à l'exercice d'une dévotion particulière ("la foi", "avec ferveur"). ----------------------------------------------------------------------------------------- I) Des éléments déchaînés 1) L'eau Le fleuve, puissant, lubrique, avide, est semblable à un violeur martyrisant à plaisir sa victime expiatoire (personnifications : "Le Rhône... la tient entre ses bras puissants / La violente", "le tyran repu s’en revient à son lit / Il abandonne au sol une terre salie"). 2) L'air Le vent, funèbre, terrible, impitoyable laisse libre cours à sa soif de destructrion (personnification : "le mistral hurlera / Sa triste mélopée. / Sa fureur abattra / Sans le moindre remords des géants séculaires / Sacrifiés sur l’autel de sa sombre colère"). II) Entre réalité et mythe 1) Un imaginaire débridé Investie d'une forte charge emotionnelle, la Camargue devient support de fantasmagories, d'hallucinations extravagantes (lexique : "Pays de rêves fous", "hanté par des mirages", "nuits éclairées d’une étrange lueur", prise à partie du lecteur : "Vous y verrez"). 2) Le basculement Un horizon mythique s'ouvre ("Mithra lui a laissé ses "bious" en héritage", "demi-dieux", "Une apparition née des vents bleus et de l’eau : Un cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop", discours indirect : "disent... / Qu'... / Un homme et un cheval s’unissent en centaure"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
11/1/2018
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Bonjour Troupi,
Votre Camargue est très réussie, venteuse, colorée, imagée et bien documentée. Mais un peu carte postale. Distanciation Parnassienne. J’airai aimé sentir un peu plus la force, le souffle, le pouls du pays. la détresse des plantes dans cette terre de sel et de vent, le suint de Crin-Blanc, le chant triste d’une terre pauvre, plate et morne, le bonheur orgasmique des moustiques, le sel qui creuse les ongles, la douleur des taureaux quand on les castre ou les ferre ….et pourquoi pas quelques note rauques échappées d’une guitare. |
emilia
11/1/2018
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Un bel hommage à cette terre légendaire enveloppée par les bras du Rhône personnifié en tyran et qui se laisse croquer sous la plume de l’artiste, cette « terre de soleil balayée par les vents », gorgée d’eau et de sel, avec ses salines, ses saladelles de couleur bleu et autres salicornes où l’on retrouve cette racine omniprésente, la force sauvage de ses taureaux magnifiques et cette passion mystique que souligne l’évocation du dieu Mithra, ce dieu du serment et de l’alliance souvent représenté égorgeant un taureau en sacrifice, la vision superbe « du cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop » crinière au vent, avide de liberté, en illustrant dans le dernier quatrain l’osmose subtile entre l’homme et le cheval avec la représentation mythologique du centaure, sans oublier la musique féroce du mistral soufflant et sifflant avec cette série d’allitérations en (s) du 5e quatrain : sa/sa/sans/séculaires/sacrifiés/sur/sa sombre/ qui nous la fait entendre et dont il faut se mettre à l’abri près du « cantou » accueillant et chaleureux… ; merci à vous pour cette agréable lecture qui semble couler de source…
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hersen
11/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Troupi,
Si de la Camargue tout est là, sous nos yeux de lecteurs, les couleurs, la flore, la faune, le tout recouvert de vent et de sel, j'aurais aimé que le tout se bouscule davantage, j'aurais aimé que tu me fasses découvrir "une" Camargue que je n'aurais pas encore vue. Parce que celle-ci, il me semble bien la connaître. Mais qui est-elle, que fait-elle, que pense-t'elle ? Je reste donc sur une (relative) frustration mais j'ai apprécié cependant de revoir au travers de ton texte une Camargue sage, mais belle. Merci de cette lecture, hersen |
Louis
15/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien sûr, une évocation exhaustive de tout ce qui fait la Camargue n’est pas possible.
L’intérêt du texte réside alors dans ce qui est retenu par le regard du poète dans l’ensemble constitutif de la région camarguaise. Cette terre est avant tout perçue comme un lieu de force, de puissance et de violence : le Rhône la tient « entre ses bras puissants », il la « violente souvent de flots envahissants ». Personnifiée, la Camargue apparaît comme un enfant de la mer, mauvaise mère, marâtre, abandonné par elle, « île de sable oublié par la mer », et qui subit les violences du père, personnifié dans « les flots » du Rhône. Un enfant battu, violenté, par ceux qui l’ont engendré. Générée par la violence, elle la génère à son tour. En son sein, ne naît rien de doux, y croissent des fleurs de sel : le sel «affleure », «L’homme cueille ce sel depuis l’antiquité. » Son sol porte les « bious », farouches et puissants taureaux, destinés à la course et au combat. Leur mythique origine, «Mithra », se rapporte aussi à la violence, celle du sacrifice cruel du taureau qu’exigeait cette déesse. Dans ce « Pays de rêves fous » se mêlent la réalité et le mythe, si bien que ce qui est réel semble un « mirage », et que ce qui n’est que songe paraît être la réalité même. Ainsi, quand est perçu « Un cheval blanc nacré qui s’enfuit au galop », il semble une « apparition », un fantôme, le produit d’une hallucination. Le vent réel, le Mistral, semble le souffle d’un monstre qui « hurle » dans la nuit, et dont la « fureur » est capable d’abattre des arbres « géants séculaires ». Le récit mythique, à l’inverse, semble une réalité, quand « Un homme et un cheval s’unissent en Centaure », de nuit, dans d’ «étranges lueurs ». Mais le pays de Camargue, dans son aspect réel, comme dans sa part de songe, paraît associé à la violence. Cette terre conserverait un caractère « sauvage », et cette sauvagerie se manifesterait avant tout dans une violence qu’elle porterait en elle comme la trace ineffaçable de celle, originelle, qui l’a engendrée. La Camargue n’apparaît pas, aux yeux du locuteur-poète, une terre plate, sans relief, indolente sous la chaleur de l’été, languissante dans ses marais stagnants, mais un lieu de forces, d’énergies, de puissances où la « fureur » du vent rivalise avec l’impétuosité de la course des chevaux blancs, de nacre. Le regard sur cette terre de Camargue, par son orientation, ses choix, ce qu’il retient, ce qu’il néglige, en révèle autant du poète que du pays perçu et décrit. Se révèle une fascination pour la violence, qui rejette son aspect destructeur, pour ne retenir, dans un pur dynamisme, dans une énergie et une puissance, son effet créateur, celui qui modèle les formes et les matières, et produit le beau. Merci Troupi |
Anonyme
17/1/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis très mitigé, vous me la décrivez cette "Camargue",
mais seulement sous un certain aspect, ce qui ne permet pas d'aller plus avant dans sa découverte, d’approfondir ma connaissance, et dans faire une approche plus "passionnée". Je n'ai pas retrouvé ce qui la rend si particulière, si étrange, si fascinante, ce qui souvent me donnait l'envie d'aller à sa rencontre, au travers de mes lectures, et de reportages depuis bien longtemps déjà. Vous ne la mettez pas assez dans la lumière, vous en parlez comme d'un lieu de légende, c'est de loin ce qui la caractérise le plus. Elle est attirante, mais rien de tout cela ne m'est apparu au cours de ma lecture. J'aurais voulu être transporté complètement, pouvoir la visualiser davantage, même si je reconnais que la nature joue un rôle dans son paysage, qu'il la façonne, cela ne me suffit pas. |
Anonyme
24/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le Rhône en ce moment fait d'ailleurs des siennes, en Drôme... ;-)
Enfant, j'allais de temps en temps marcher jusqu'au phare de Port Saint-Louis, à la recherche d'os de seiche, déposés là au hasard, entre deux blocs de béton. Je n'ai jamais vraiment ressenti ce côté mystère de la Camargue, mais plutôt son côté sauvage et grandes étendues, et la simplicité sans doute aussi. J'aime bien les références, notamment "les vieux près du cantou", ça donne au poème une proximité terre-humain, couplé aux légendes de la Camargue, un côté que je ne lui connaissais pas, enfant. Merci à vous :) Ps : pas un mot sur les moustiques tout de même ! ahah ;-) |