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David
9/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Il y a une certaine atmosphère assez bien rendue, c'est assez sobre aussi dans l'admiration. Sobre sauf pour "étrange paradoxe" que je trouve très convenu, j'ai déjà lu les deux mots assemblés mais dans un poème, le pléonasme de l'expression ressort : un paradoxe est un genre d'étrangeté. L'expression n'a pas de contraire, je n'imagine pas de "paradoxe normal" ; c'est une façon de "traquer" ce genre de faux amis, comme les "merveilles sublimes", les "catastrophes désastreuses" ou autres. Leurs usages restent relativement courant néanmoins. |
Ioledane
13/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Le silence, le regard, la vie, le rêve.
Tout un terrain propice à la poésie – et elle est bien présente dans ce poème. Les passages les plus forts pour moi : - « Il faut juste se taire » et son pendant final : « Et rêver » ; - « Regarder le soleil quand il va se poser » - « Ecouter le silence qui s’écoule des ombres » - « Un des rares endroits où rien n’est important / Où tout est essentiel ». J’ai moins apprécié « Avoir le sentiment de ne pas déranger », un peu trop prosaïque par rapport au reste. Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ces pensées et rêveries délicatement posées sous les yeux du lecteur. |
Pimpette
23/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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OH!
Encore meilleur ce désert là! Très poétique... "Être là… Un des rares endroits où rien n'est important Où tout est essentiel… Étrange paradoxe. Avoir le sentiment de ne pas déranger." Je trouve ce passage magnifique et plein de sens même si, comme moi, on n'a jamais mis les pieds sur un désert... |
leni
23/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bon jour Troupi
Ce texte est de la même veine que les deux précédents :de belles images et des réflexions au passage J'aime beaucoup....rien n'est important tout est essentiel Bravo salut cordial Leni |
Marite
25/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ne connaissant les déserts que par les livres, les photos ces quelques vers m'ont donné, le temps de leur lecture, l'illusion de me trouver au sommet d'une dune et d'assister au coucher du soleil.
" ... le silence qui s'écoule des ombres ..." " ... la vie frémit dans chaque pierre ..." " ... avoir le sentiment de ne pas déranger ..." et être partie d'un Tout " ... les yeux dans l'univers ..." Des mots simples mais porteurs d'une belle sensibilité. |
Robot
23/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai ressenti ces mêmes impressions et sentiments, à la nuit tombante, allongé dans un alpage savoyard, en regardant s'éteindre le soleil et apparaître les étoiles. Quand tout paraît plus grand, plus profond, et semble nous dépasser. Ce désert là m'a paru plus intime que les précédents.
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Anonyme
24/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je me souviens du premier volet qui ne m'avais pas convaincu.
Ici, je suis juste étonné par autant de points qui closent des vers qui devraient s'étendre vers le lointain; et par des vers qui alourdissent le propos comme ceux de la deuxième strophe. Pourquoi pas par ex ? Regarder le soleil quand il se pose et orange les vagues nacrées de chaque dune. Je trouve que tout à l'air tellement catégorique dans ce poème qui semble pourtant prôner le méditatif Ce poème ne marche qu'à moitié pour moi. |
Anonyme
25/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ne presque rien dire et tout est dit, l'essentiel est là : la matière, notre existence parmi les éléments, le silence sous la voûte du firmament. Merci pour cette lecture revigorante.
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Anonyme
26/8/2013
a aimé ce texte
Pas
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Je le dis d'emblée, le genre ne me convient pas, pour deux raisons
d’abord, l'injonction ne me parait guère compatible avec l'écriture poétique.Ainsi, commencer par "il faut" me met un zeste mal à l'aise, même si c'est pour la bonne cause. Ici, on débute un peu comme dans une séance de sophrologie. De plus, "l faut" comme ça pour commencer, ça serait pas un peu lourdingue ? Peut-être que si le poème avait commencé par "Juste se taire", j'aurais mieux pris la chose et j'aurais obéi, mais là ma désobéissance native lève le sourcil. Alors évidemment ensuite, chaque vers s'inscrit dans la même instruction, avec une anaphore implicite. En second lieu, nous sommes dans l'expressionnisme le plus totale où l'on me dit ce que je dois ressentir ici et là : Ainsi, je dois sentir que la vie frémit dans chaque pierre. Ben oui, mais, cher camarade, ça c'est toi qui le dit que la vie frémit dans chaque pierre. Dis donc, c'est toi le poète ! t'est pas mon prof de sciences nat. Vazy donc, mets moi là une image, un truc à ta façon qui va me faire penser, sentir que "la vie frémit dans chaque pierre" parce que là trop fastoche ! tu dis le bazar et basta ! "Ah ben si, je t'assure la vie frémit, puisque je le sais, on me l'a dit... Alors là, je vais te confier un truc un peu vachard, désolé, mais, c'est pour moi quasi à l'opposé de la poésie (t'as vu, j'ai dit "quasi"). Tiens, je relisais, voilà quelques jour Leconte de Lisle , plus particulièrement "Midi", auquel ton poème fait un peu penser. Eh bien, les sensations, je ne te dis pas : "Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;" Même tabac quand tu écris "Un des rares endroits où rien n'est important Où tout est essentiel…" Ah ben oui, si tu le dis ! La formule est jolie, oxymorique au carré, mais ce n'est qu'une formule bien balancée d'un dépliant touristique sur le désert d'ici ou d'ailleurs : "Nous vous recommandons chaudement le sud tunisien et son désert saharien, Un des rares endroits où rien n'est important Où tout est essentiel…" Juste un peu cliché s'agissant d'une évocation du désert, quoi. Et puis, j'aime pas que l'on me dise que quelque chose est essentiel. Quand tu fais de la poésie, t'as évidemment toujours l'idée d'un truc essentiel. Alors parfois tu ne le dis pas et t'essaie de le faire sentir à mort. Il arrive que ça marche un chouia... Mais là, toi t'y vas direct. " Attendez, les mecs, on va pas perdre de temps. Moi je vous le dis : là-bas , c'est de l’essentiel-béton. Puisque je vous le dis, je sais de quoi je cause, je suis poète. - Eh, dis donc, c'est quoi l'essentiel, au fait ? - je sais pas, Il n'y a guère que la poésie pour nous en parler. - Eh ben tiens, justement... Ensuite, il me faut avoir un sentiment, celui de ne pas déranger. Remarque, là, c'est sympa, parce que "pas déranger " par les temps qui courent, moi j'aime bien. Mais, toujours le même refrain, quand je lis un poème, j'attends pas trop qu’on me dicte le sentiment dont il faut que je m'habille. "Ici espace poétique. Tenue correcte exigée : Sentiment et sensation souhaités, à défaut location sur place " Oui, je mesure ma méchanceté, aussi je ne veux pas partir sur une note négative. J'ai vraiment aimé : "le silence qui s'écoule des ombres. Se laisser envahir comme une eau par la nuit." |
Anonyme
2/6/2014
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Je viens de lire cette citation d'Edmond Jabès, je la trouve bien adaptée à votre texte. Aussi, pour la partager...
"Le désert, c'est le vide avec sa poussière. Au coeur de cet univers pulvérisé, dans son absence intolérable, seul le vide conserve sa présence ; non plus comme vide, mais comme respiration du ciel et du sable." |