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Vincent
12/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le bonheur par injection
La bonne heure pour l’ingestion Palpite, palpite Je tapisserai ton utérus de coquelicots Afin de pouvoir m’y lover tel un angelot Pépite, pépites je ne sais pas si vous étiez en pleine prise d'ailleurs cela ne me regarde pas mais l'effet est assez bien rendu les images délirantes sont là bien sûr que certaines bonnes âmes bien élevées vont s'en offusquer mais moi je ne suis pas dérangé votre texte étant bien écrit j'ai beaucoup aimé |
lala
6/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
L'auteur, ou plutôt son personnage, se parle à lui-même ? Il se persuade qu'il doit cheminer pour retrouver ses sens et ses plaisirs : "caresse, parfum, été, envie". Puis, il décrit sans indulgence la réalité de la situation : "regard hagard, drain, beauté désincarnée, injection" ... jusqu'à évoquer la" lente mort, l'agonie." La conclusion est optimiste "Il faut que, peu à peu, pas à pas, j’décroche" avec cette familiarité dans le ton, la boucle est bouclée, il se parle à lui-même. |
Robot
7/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Entre bien être artificiel et réveil à la réalité ce texte nous montre cette période ou le narrateur est à fois entre emprise et volonté. Et la rédaction emplie d'images oniriques ou réelles donne à ce texte une étrangeté et un impact fort.
La preuve que la poésie peut aborder tout les sujets à condition qu'elle soit travaillée comme un poème et non comme un fait divers. |
Pussicat
14/7/2015
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jeu de mots en titre,
votre poème entre dans le dur sans ménager le lecteur, c'est sa qualité et son défaut. par exemple : "Le bonheur par injection / aucune image poétique La bonne heure pour l’ingestion" / un jeu de mot facile : bonheur/ bonne heure vous récidivez avec la même figure de style maladroite : jeu de mots et rimes faciles "Je suis agonisant, rampant, vidant les stocks Un gramme de coke pour un drame glauque" la drogue est un sujet casse-gueule... Je retiens la première et la dernière strophe, à bientôt de vous lire, EDITION : j'aurais écrit : Il faut que, peu à peu, pas à pas, je décroche / sans élider le "e" |