Bonjour Ulysse,

J'aime beaucoup ce poème vivant qui semble s'adresser à un fantôme. Je n'ai pas suivis "la cadence de l'effroi (...) à l'image de la boussole" mais c'est joli.

en fait, j'aime bien... ça ne m'a pas transportée mais j'ai aimé, ce qui est une très bonne chose. j'aurais bien vu ce poème quelques années plus tôt annonciateur du débarquement...

J'aime bien la façon de dire la descente aux enfers, la lente déchéance. Le phrasé m'a particulièrement plu dans la deuxième partie du poème.

J'ai aimé ma lecture dans les images justes et fortes... même si dans la première strophe, je me suis demandée sur les deux derniers vers, si le texte ne serait pas plus sensuel :)

Mél

La lecture de cet écrit, vous fait entrer dans une sensation étrange, la douleur y semble profonde, marquante, je ressens dans cette phrase tout le poids, la force de ce désastre " au tournant d'un raz-de-marée", l'image est puissante, effarante aussi, un cataclysme s'abat.

Cette première strophe m'apostrophe :

" Au tournant d’un raz-de-marée
Le désespoir t’apostrophe
Tu es comme un voyeur pris au piège
Tu t’écartèles pareil à l’océan
Sans l’ombre d’une vibrante palpitation "

Mais tout ce texte, encore une fois superbement écrit, donne de l'émotion, à fleur de peau, j'ai éprouvé comme un certain malaise, cela est produit par cette strophe ci :

" u t’en vas
Errant du verre à la bouteille
Dérapant du meurtre au bourreau
Crevant du suicide à la folie "

Mais l'espoir pointe aussi dans ces mots :

" Mais écoute ce cœur
Qui bat qui bat qui bat

Et qui te sauve "

Fond et forme m'ont complètement "embarqué" par l'intensité des propos exprimés dans ce poème prenant.