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Poésie libre
unpietrebabouin : 14 h 08
 Publié le 27/11/10  -  5 commentaires  -  882 caractères  -  141 lectures    Autres textes du même auteur

Long, long, long...


14 h 08



Le temps égrène un peu les heures
Comme un chapelet entre ses doigts
Et c'est long long long
Cette équivoque
Qui traîne un manteau
Ou une hermine de roi.

On fait des petits trous au ciel
Pour que la fumée s'en échappe
Et habille habille le vent
De larmes d'alcool blanchies par les Papes

Il faisait déjà si beau en moi
Quand les alcools, et les liqueurs
Épousèrent ta main liquide
C'est long c'est long ici ou là
Le temps égrène égrène un peu les heures

Il y a des paroles dont
On ne se sépare pas ;
Elles viennent d'ici (ou d'ailleurs)
Je demeure près des tables jonchées de repas
Qu'on avale

Le soleil a bu les draps
Tu peux tout manger je ne finirai pas
Laisse-moi juste une aiguille
Que j'avalerai comme une pêche de couteaux et d'étoiles.


 
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   shanne   
6/11/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour,
Désolée, je ne ressens aucune émotion, 14 h 08 ? je cherche mais c'est le néant. Une , deux lectures n'ont rien changé pour moi (tu peux tout manger, je finirais pas)

   framato   
20/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien, mais la répétition d'alcool est vraiment dommage. Ce sera mon seul bémol, parce que ce texte étrange me semble terriblement vivant... "le soleil a bu les draps, j'aime bcp...

   Arielle   
22/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Etrange texte, surprenant comme son titre ...
On s'attend, après la première strophe à dévider un texte sur l'ennui et sa mélancolie. Pas du tout , les images sont curieusement alertes:

"On fait des petits trous au ciel
Pour que la fumée s'en échappe"

"Le soleil a bu les draps"

"Laisse moi juste une aiguille
Que j'avalerai comme une pêche de couteaux et d'étoiles."

J'aime bien être surprise et je ne me suis pas ennuyée, j'ai même envie de remettre le couvert pour quelques lectures encore.

   Anonyme   
23/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je n'ai pas été vraiment convaincu par ce texte ; il y a certainement eu des choses qui m'ont échappées. Je n'ai pas complètement saisi l'intention de l'auteur. Désolé, ce sera pour une prochaine fois.

   zahra   
1/12/2010
Commentaire modéré

   Anonyme   
3/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Intrigué par ces histoires d'horaires, je me suis demandé ce qui pouvait bien se passer dans des laps de temps aussi courts.
Et si histoire (saga ?) il y avait.

Une attente en ressort ici, de la lassitude peut-être aussi.
Un tête à tête à table où rien de ce qui devrait être dit, ne se dit.

J'aime beaucoup la deuxième strophe et surtout :
"On fait des petits trous au ciel
Pour que la fumée s'en échappe"
ça me fait un peu penser au fait de découper une serviette en lamelles, ou rouler une coque de Babybel nerveusement, histoire de faire passer le temps.
On sent presque une tension avec : "pour que la fumée s'en échappe.

De belles trouvailles d'expression en général ressortent de ce poème. c'est suffisamment singulier dans la manière de dire pour me plaire.

Juste le dernier vers que je trouve plutôt incongru, mais pourquoi pas ?


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