Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
unpietrebabouin : 14 h 12
 Publié le 18/01/11  -  9 commentaires  -  632 caractères  -  170 lectures    Autres textes du même auteur

"Coloured plates…"


14 h 12



Ma voix est un chant qui bleuit au bas des villes
Mon nom est une ville sous le ciel des métamorphoses
Et ma ville a pris la forme de ces ciels inquiets
Qu'écoutent les guêpes aux mains de tisseuses.

Il y a tout un espace entre mes tempes
Qu'il faut combler de l'encre du sommeil.
Ce sont les putains les fantômes que je chante
Qui couchent de deux doigts la texture de l'éveil,

Puisqu'il y a toi, il y a moi
Les espaces blafards les éclats de voix
Et toutes les silhouettes aux allures de répétitions

**

Je suis amoureux.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
9/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beau. Une ode amoureuse et une poésie fluide qui enchante l'oreille, faforise l'écoute attentive.

"Puisqu'il il y a toi, il y a moi
Les espaces blafards les éclats de voix
Et toutes les silhouettes aux allures de répétitions"

Cela, cette dernière strophe me rappelle l'ambiance des poésies période guerre de Paul Eluard.

   Anonyme   
10/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un très beau poème je trouve.

Bin il y a quelques éléments que j'aime moins :

"Ce sont les putains les fantômes que je chante" je trouve ce vers un peu lourd, presque maladroit par rapport au reste. Je pense que plus que le choix des mots, c'est la construction qui laisse à désirer.

"es espaces blafards les éclats de voix" là encore il y a un déséquilibre, mais je pense que c'est "les espaces blafards " qui gâche un peu le vers. Cette formulation est convenue je trouve.

Par contre j'ai adoré: "qu'écoutent les guêpes aux mains tisseusent".

Bref, un beau poème vraiment.

   Lunastrelle   
14/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les petites phrases de fin, peut-être un peu faciles, peut-être un peu devenues "clichées" avec le temps, je les aime bien dans ce contexte, et la manière de les amener, même si le procédé en devient lui aussi cliché... Moi ça ne me dérange pas.
En tout cas le poème en lui-même est de bonne facture, et les images sont prenantes.

   Anonyme   
14/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai un petit problème avec ce poème : les idées sont jolies, il y a de belles images, mais le rythme est bancal.

Exceptés ces vers-ci :

"Il y a tout un espace entre mes tempes
Qu'il faut combler de l'encre du sommeil.
Ce sont les putains les fantômes que je chante
Qui couchent de deux doigts la texture de l'éveil,

Puisqu'il il y a toi, il y a moi
Les espaces blafards les éclats de voix"

que je trouve très bien, le reste n'est pas musical.

Dommage, mais ça reste agréable à lire et à imaginer. Bonne continuation !

   LeopoldPartisan   
18/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Si ce n'est ce vers qui pour moi est superflu et lourd,

"Mon nom est une ville sous le ciel des métamorphoses"

J'ai vraiment apprécié l'ensemble de ce cours poème et en particulier le second quatrain d'une réellement belle spontanéité. Comme de quoi, il faut se lâcher pour obtenir un bel effet de sincérité.

   Anonyme   
20/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'ai adoré :

"Puisqu'il y a toi, il y a moi
Les espaces blafards les éclats de voix
Et toutes les silhouettes aux allures de répétitions"

C'est là qu'on se dit : bon sang, mais c'est bien sûr ! pour les 2 premiers quatrains. Le "Je suis amoureux." n'était pas nécessaire à mon goût.

J'ai ressenti avec bonheur ces impressions particulières de l'état amoureux.
Ce poème m'a vraiment plu.

joceline

   Anonyme   
20/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
les images sont magnifiques, un poème d'une belle originalité. Le rythme tranquille, il émane un sentiment de paisibilité dans une ville en mouvement, vivante. Le dernier vers m'a surpris, sa simplicité contrastant avec les belles trouvailles métaphoriques, mais en y réfléchissant on peut se poser la question "ce n'est pas de qui, mais de quoi est-il amoureux?" et selon mon interprétation je pense que le narrateur est tombé sous le charme de cette ville. Bravo encore pour les images qui dégagent une telle force, pour l'ambiance plein de vie qui nous envahit, et que de sensation visuelle: ciels inquiets, silhouettes aux allures de répétition, et sensitive: l'impression d'entendre ces guêpes aux mains de tisseuses. Une belle émotion est ce poème.

   Anonyme   
20/1/2011
Commentaire modéré

   Anonyme   
3/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
14'12.

Un ton moins enjoué et peut-être plus pensif. Moins spontané.
Un rythme plus "posé".
Un engouement disons "compressé" ressort de ce texte.

Et puis tout lâche d'un coup avec ce dernier vers : "Je suis amoureux".

Une écriture toujours intéressante.

   Charivari   
2/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai beaucoup apprécié ce poème, et surtout parce qu'il nous laisse l'interpréter librement. Personnellement, je voyais ce poème sous le prisme de l'artiste, amoureux du monde, (ici, plutôt un peintre à cause des images picturales, de l'évocation de la texture, des couleurs, etc...) qui le recrée et le recrache. Je pense que le vers de la fin ("je suis amoureux") est en trop, parce que cet passion est censée se retrouver tout au long du texte, quant au vers "mon nom est une ville sous le ciel des métamorphoses", j'aurais préféré le mot "univers" ou "monde". Mais peut-être que mon interprétation est tout à fait erronée...


Oniris Copyright © 2007-2023