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David
21/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Ça va beaucoup vers le carnet de voyage ou de souvenirs, ça n'exclu pas la poésie bien sûr, mais pour une "prose poétique" ce n'est pas ce que je préfère.
J'aime bien l'équilibre ou le lien entre "la Turquie est un pays de contradictions." et "J'ai les yeux pers: Istanbul trône, bleu Europe et vert Asie, Byzance ou Constantinople" mais j'aurais bien aimé trouvé un oeil "bleu" et un oeil "vert" successivement à l'oeuvre dans le texte, sans trop savoir comment les définir mais les inventer pour la montrer justement, cette contradiction. Je ne sais pas s'il y a "l'enfant et le vieillard" dans ce texte, je n'ai pas sentis une nostalgie courante du "c'était mieux avant", la beauté, l'étrangeté, ont toujours l'air d'être là. Mais il y a un drôle de placement autour de ces deux groupes de mots : "... je suis un enfant." au milieu du second paragraphe et "j'étais enfant... " à la fin. Ça aurait pu servir de repères. Ça manque un peu, le récit se pose en trois endroits : Ankara au centre, Antalya au sud et Istanbul à l'ouest de la Turquie, mais ce n'est pas un trajet, les enchainements, les transitions, sont absents. C'est dû aussi aux drôles de temps parfois je crois, mais ce n'est pas sans dimension poétique, par contre c'est un dosage délicat, j'ai adoré l'emploi du futur ici : "en rentrant à l'hôtel, je verrais un cahier d'écolier; il prendra place de ma chambre." C'est au milieu des souvenirs et ça leur donne une certaine couleur, mais le jeu présent/imparfait m'a un peu semé par endroit : entre les souvenirs et les pensées du moment. Le dernier paragraphe a un narrateur moins présent que les autres, et ce passage ferait une jolie prose à mon goût ; avec les précédents, ça va plus vers le "récit poétique", une histoire avec de la poésie dedans, mais qui n'est pas "que" de la poésie. En l'état, je le trouve un peu difficile à suivre et entre deux eaux. |
LeopoldPartisan
23/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un bien beau texte sur ces confins d'Europe et d'Asie.
Le premier paragraphe synthétise ma fois fort bien ce peuple fier qui est souvent condamné à assumer ses contradictions. Je regrette un peu quand même que l'auteur n'ai pas plus laissé l'enfant s'exprimer autrement que comme un guide touristique. J'aurai eu envie qu'il me raconte la vraie vie parmi ces sublîmes monuments de Byzance, Constantinople, Istanbull, Ankara et tant d'autres villes . Ainsi que celle qui gravite autour des marchés couverts, les marchés aux épices des route de la soie. Une autre fois j'espère. |
Anonyme
23/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"On allait dans les marchés, l'œil inquiet un peu perdu et un peu ivre dans ce festival de couleurs... partout les tapis, des tapis en nombre, comme les post-its ornent les bureaux, mais içi pas de carrés jaunes: des rectangles tout de rouge, vert, bleu, poilus ou touffus, en long et en large, des couleurs de soleil, le bordel des échoppes, le gros bordel."
"Ma tête est un fleuve bleu Bosphore... irrigué par mon ventre de méditerranée, humeurs et courbes internes de pêcheurs, soleils et sable, les plages d'Antalya...." "Les paysages de lunes, le ciel d'un bleu étonnamment proche, dans les rues d'Ankara se pressent les Aydin, Bedri, Azulan, Cahit, Cem, Dogan, Elif, Nair, Kaam, Kemal, Açelyi... " C'est jouissif, ça sent le sud, je vois le bleu et à l'angle d'une rue la perle d'Antalya, un chat blanc aux yeux pers et il porte bonheur. Bravo, c'est très beau, infiniment poétique, ça donne envie de soleil et de sable, ça donne envie de l'histoire. "chauffent les simits, tapis perses et ottomans, poussières, la poussière partout. Dans les rues, j'étais enfant..." Comme ça sent bon l'enfance, aussi. Merci, j'avais dit bravo, j'avais pas dit merci. |
ristretto
24/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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une évocation qui hypnotise comme la flûte du charmeur de serpent.
une très bonne première impression à la lecture de ce texte j'aime beaucoup la première phrase « Je compose des turqueries de toc, faux Byzance du plastique de la nostalgie... rêves et souvenirs » qui image bien le fait que nos souvenirs d'enfants ne sont ni vrais ni faux – juste un mélange de notre mémoire et de notre imagination....... « si trop longtemps » formulation à revoir « Ça sent le pied et sa terre, la sueur et l'encens » je comprends très bien le désir de nous « rendre » l'atmosphère olfactive du lieu. c'est une composante essentielle et souvent un souvenir prégnant , toutefois le « ça sent le pied » n'est pas très « joli » et pourrait être formulé autrement, mais surtout ne pas l'effacer « J'ai les yeux pers: Istanbul trône, bleu Europe et vert Asie, » j'aime beaucoup, une belle façon de dire la dualité d'une appartenance, une vision plurielle, belle par sa différence. l'ensemble peu paraître un peu « brouillon » mais pour moi, ce téléscopage d'idées, de vues, ce tourbilllon de mots de noms transmet bien l'émotion du présent confronté aux souvenirs et aussi colle bien à l'idée que l'on se fait – de loin et sans connaître du tout Istanbul,sans doute une image-bateau :-) - de ce fourmillement de souk . quelques « fignolages » pourrait améliorer le texte un déroulé un peu plus « chronologique » matin – soir ou début de ce « voyage » et fin ... permettrait de mieux appréhender l'ensemble et surtout d'aller sans heurt vers le final mais il est déjà porteur de belles émotions ! merci ! |
Anonyme
27/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Pas compris le début "décalé", "ironique" et la suite "romantico-grandiloquente".
J'ai trouvé que cela "tranchait" de façon étrange. Sinon la dernière strophe résonne un peu comme une énumération pour guides touristiques à mon avis. Des répétitions et des emplois peu convaincants, à mon goût s'entend. Quant à la "catégorie", je ne suis pas persuadé. Plutôt une impression, une description. Bonne continuation |
Leo
4/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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Joli texte, où je retrouve des images vues il y a longtemps, mais où surtout je retrouve aussi des impressions, des sentiments, des ressentis éprouvés dans les marchés.
Le début est posé, ressemble peut-être un peu trop à un carnet de voyages. Le dernier paragraphe est superbe, et emporte l'adhésion comme un feu d'artifice. J'y retrouve l'impression de foisonnement, de vie inextinguible qui s'échappe des maisons et se répand dans les rues, quand on descend à pied de Taksim vers la Corne d'Or en passant par Galatasaray. Difficile de catégoriser un tel texte. La première partie n'est pas à proprement parler de la poésie en prose. Le dernier paragraphe, incontestablement, oui. Et ce dernier paragraphe – qui ne saurait cependant exister seul – vaut le détour à lui tout seul, pour qui sait le lire et le "sentir" |
Pluriels1
24/4/2010
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Un joili texte où je n'ai rien à redire sur sa valeur propre ...mais à publier dans la rubrique "Reportages" (genre "Géo") et que je trouve - c'est mon choix - ...sans poésie.
Désolé ! ...pour cette fois car le potentiel est là mais tu n'as pas su l'exprimer fort. Au prochain. |
Flupke
24/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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Mon point de vue est très subjectif vu que j'adore le pays.
Je trouve les descriptions réussies, pas trop censurées, mais qu'importe vu que le style me semble correct : je me suis laissé bercé par une plume raisonnablement débridée. Bienvenu sur Oniris et bonne continuation. Amicalement, Flupke |
Anonyme
24/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je regrette un peu le coté "National Geographic Tour" voire "Géo" de certains passages.
Des pertes de temps en descriptions un peu journalistiques de ce pays magnifique. J'ai à peu près aimé la seconde strophe qui évoque "le bordel". enfin moi c'est ce que j'ai ressenti là bas. Mais un bordel surprenant, un bordel vraiment enchanteur. Le chant des muezzins, la population dans les rues, les achalandages improvisés, et tout et tout... Tout cela à l'air finalement assez secondaire dans ce texte. C'est dommage. J'aurais autant aimé une description de la vie de la rue, plutôt qu'un brassage généraliste de la Turquie. On ne sent pas vraiment le regard sincère de l'enfance vécue là bas, mais plutôt un regard tardif, avec peut-être documents à l'appui pour étayer un descriptif (encore une fois généraliste), d'un pays où le narrateur (ou auteur) n'est peut-être jamais retourné. Donc je suis très mitigé après cette lecture. |
silene
20/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup de belles choses, un kaléidoscope d'images tournoyantes et de senteurs ; mais pour moi, c'est de la prose, parsemées d'éclats rutilants, certes, mais de la prose...
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