Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Vasistas : Amour
 Publié le 21/08/17  -  8 commentaires  -  405 caractères  -  201 lectures    Autres textes du même auteur

Le plaisir des mots dans la bouche étrangement se meurt.


Amour



Cette mort-là
germe à l’origine,
terre de nos mots
calice de peines,
exquise ivresse,
de larmes en liesses
elle fonde, s’immisce,
frêle, chétive,
pur délice
dans l’ombre labile.
Jardin d’ébène,
peau lisse,
glisse encore
naïve malice
ton corps me blesse,
l’amour vient,
s’enlise tendrement,
puis doucement,
s’efface.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Donaldo75   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
(Lu et commenté e EL)

Bonjour,

Voici un poème qui joue sur le rythme et les sonorités, sans pour autant s'avérer aussi plaisant que l'incipit le laisse penser. Certains vers sont assez peu habiles ("germe à l'origine" en est un bon exemple). Ce n'est pas vilain mais le plaisir promis n'est pas là.

Une autre fois.

   Robot   
21/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
C'est surtout l'idée qui me plaît. L'idée des mots qui meurent dans la bouche une fois prononcés. L'idée des émotions qui fuient alors qu'on voudrait les retenir. Après, la réalisation reste trop au niveau de l'idée et manque peut-être un peu de profondeur et d'émotion pour emporter une totale adhésion, mais j'ai lu ce texte avec plaisir.

   Anonyme   
21/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'idée est intéressante, mais je n'ai pas été vraiment conquis par son développement.
J'ai préféré ce passage :
" ton corps me blesse,
l’amour vient,
s’enlise tendrement,
puis doucement,
s’efface."

   papipoete   
21/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Vasistas,
Des petits vers comme lancés à la truelle d'un peintre sur une toile fragile, avec des oxymores " larmes en liesses ", " naïve malice " et ce " s'enlise tendrement " composent un amour pas ordinaire !

   Anonyme   
22/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vous ai lu et brusquement me voilà arrêté par cette formulation
"Terre de nos mots", celle-ci me procure une impression plutôt étrange, peut-être parce que dans ma tête je lis "taire de nos mots", puis je continue ma lecture, et je suis comme en état
d'incertitude, d'équilibre fragile.

Je suis le mouvement de vos mots, j'oscille dans ce sentiment fait à la fois de bon et mauvais. Curieusement cela me laisse un peu
perplexe.

Je ne sais pas vraiment où et comment orienter ma pensée.
Cependant je me sens accroché par l'ensemble singulièrement.
Il y a ce petit quelque chose ...

   HadrienM   
23/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quel beau poème. Nous voyageons en quelques mots - quelques vers subtils, intelligents qui rejoignent notre liberté humaine et inquiétante -, et il y a quelque chose de très fort à vous lire. La mort dont vous parlez a un visage qui reste, qui marque son empreinte sur notre corps. Elle n'est pas laide et terrible. Elle est là et inquiétante ; on rêverait encore à vous lire.

Cette mort, personnifiée, est au fond très puissante.

   FABIO   
17/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Pas tous saisie mais j'aime la musicalité de votre plume.
Une technique bien rodé.
J'aime beaucoup Calice de peines.
Toutefois le sens est parfois délaissé pour la beauté des mots.

Merci

   solo974   
1/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Vasistas,
J'aime votre texte, très fluide et dont le vocabulaire combine heureusement les registres religieux (calice, liesses, jardin) et profane (germe, peau, corps).
Sa brièveté illustre par ailleurs très bien, selon moi, le caractère éphémère de l'amour charnel.
Petit bémol sur l'expression "jardin d'ébène"...
Au plaisir,
Solo974


Oniris Copyright © 2007-2023