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Polza
28/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J’ai eu l’impression de regarder une image en lisant votre poème. C’est concis, j’ai vraiment apprécié, les phrases courtes et percutantes n’y sont surement pas étrangères. Indirectement, j’ai pensé au livre d’Alain « Propos sur le bonheur » et particulièrement à ce passage : « Lorsque Bucéphale, cheval illustre, fut présenté au jeune Alexandre, aucun écuyer ne pouvait se maintenir sur cet animal redoutable. Sur quoi un homme vulgaire aurait dit : « Voilà un cheval méchant. » Alexandre cependant cherchait l’épingle, et la trouva bientôt, remarquant que Bucéphale avait terriblement peur de sa propre ombre ; et comme la peur faisait sauter l’ombre aussi, cela n’avait point de fin. Mais il tourna le nez de Bucéphale vers le soleil, et, le maintenant dans cette direction, il put le rassurer et le fatiguer. Ainsi l’élève d’Aristote savait déjà que nous n’avons aucune puissance sur les passions tant que nous n’en connaissons pas les vraies causes. » J’ai bien aimé les quelques presque oxymores « t’éclaire/l’ombre » « yeux brûlants/pleurer » « espoir/sombre » « ébloui/par la nuit ». Comme quoi, parfois, il n’y a pas besoin d’en faire des tonnes pour qu’un poème soit réussi. Quand je dis cela, ce n’est pas réducteur de ma part, j’ai bien conscience du travail qu’il y a derrière tout cela, ça ne tombe pas du ciel comme ça ! Polza en El |
Donaldo75
8/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J’ai trouvé ce poème court et impactant ; il ne laisse pas la lecture neutre mais au contraire tape fort à travers des images sans chichis, de l’allégorique, une ponctuation minimaliste au profit du rythme. C’est très vite lu car le message rentre directement dans la tête et rend l’ensemble puissant. Je ne sais pas si un long commentaire composé rendrait hommage à ce poème alors je préfère en rester à mon impression de lecteur impressionné par ce qu’il a lu.
Bravo ! |
papipoete
20/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Vasistas
Un texte très court, mais à le relire maintes fois, pour en déchiffrer le sens, il mesure finalement bien des runes ! le genre de pensée qui me tient en éveil, tous mes neurones à fond, pour avancer ma traduction. NB l'ombre que le corps dessine au sol, sous le soleil exactement, qui traîne rattrape et dépasse son maître, quand tombe Phebus sous l'horizon. l'ombre de nous, inspire le poète avant qu'il ne voit plus rien " comme ébloui par la nuit " Comme je l'ai dit à Wancyrs, de célèbres oniriens s'en vont, et d'autres reviennent nous montrer, qu'ils vivent toujours comme Vous, depuis votre dernière apparition Juillet 2022 |
Provencao
20/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Vasistas,
L'émotion, l'erethisme sont ce lien presque unique, énigmatique, oû se profilent la rencontre avec soi-même. Belle sensibilité et belle représentation qu'elles évoquent, de l'amour, de l'instinct des émois, des impressions qu'elles créent. Cet ébloui est aussi ce qu'i l y a de plus personnel en chacun de nous, il stabilise des questionnements, des reflexions avec soi-même, donc avec les autres. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
20/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Cette ombre fait l'objet d'une introspection.
A quoi sert-elle ? Cette ombre qu'on ne remarque plus à force de la fréquenter. Cette ombre n'est-elle pas aussi cet autre, cette autre dont l'absence fait ressentir le manque. En quelque mots le poème porte une profonde réflexion? |
ALDO
21/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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"Pourtant elle reviendra"
L'ombre de nuit, comme l'espoir, s'allonge vers nos soirs et prolonge celle, plus douloureuse de nos jours... Lexique réduit, réfléchissante incantation, vous m'avez séduit. |
EtienneNorvins
25/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ebloui – le titre est aussi un avertissement. Le lecteur ne saura pas la source de cette ‘harmonie manquée’ entre un ‘Tu’ et cette ombre « légère et fébrile » qui a cherché à capter son attention par une danse. La petite chose est échappée. Comme le jour, cela ne « traverse » l’esprit que trop tard, et il ne reste plus que les « yeux brûlants » (de larmes et/ou de désir?) pour « pleurer »…
« [P]ourtant elle reviendra » : on offre alors mieux que cet « espoir » qui a sombré. C’est une certitude. Avec quelque chose d’évidemment amoureux (« s’allonger vers le soir ») - vers une étreinte, une fusion même peut être : l’ombre est une porte qui ouvre sur une obscurité plus grande qu’elle-même – la nuit. Il ne semble pas ici qu’il y ait de connotation négative. Cette nuit est accueillante et paraît plutôt « ce qui comble » par excès. Texte donc de promesse et de patience… Merci pour le partage et bon retour parmi nous ! |