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papipoete
11/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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libre
" les mots pour le dire... " quand de la terre, il décida d'arrêter là sa vie... NB ce devait être un être bien fragile, de corps et d'esprit ( le premier quatrain ) en brosse un pauvre portrait ! De sa geôle en béton, de la prison de ses os, il voulait s'échapper ; c'est fait, il " gît là les ailes brisées " NB un texte dont le désespoir est maître des lieux, et la faucheuse glane ici un ange déçu... la première strophe est ma préférée dans ce poème si poignant ! une plume qu'on aura sûrement l'occasion de suivre... papipoète |
BeL13ver
13/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte sur la Saint-Valentin, sur Cupidon et sur l'amour, qui ne plaira pas aux vierges effarouchées, si l'on peut dire ainsi.
Étonnant choix que celui de quatrains en poésie libre, avec beaucoup de ponctuation qui ne laisse pas assez place au mystère. Je le classerai en contemporain pour les rimes en fin de vers (ABCD ABCD etc.) Ou alors un texte sur la déchéance d'un ange mauvais ? Bref, un étrange texte qui me convainc à moitié. J'attends une éventuelle publication pour avoir un avis mieux nuancé. Bonne chance à son auteur ! |
Alfin
25/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Oui une première strophe très fluide qui annonce un vrai plaisir de découvrir, c'était pour moi une promesse qui peine à vivre dans la lecture.
Nous devons nous affranchir des mots pour entrer dans la chaire, pour vibrer par la sonorité et l'image. C'est le but de ne pas s'attacher à la forme (Poésie Libre). Le mot est primordial pour donner une couleur, une impression (un peu à la façon du cratylisme qui veux nous faire voyager par la sonorité qui induit le sens). Se que l'on ressent beaucoup dans ce poème et pour ça bravo ! La différence entre une carte postale et une photo personnelle reprenant le même paysage, c'est que la photo personnelle est habitée, elle prend vie dans notre corps. Merci beaucoup |
BlaseSaintLuc
25/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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je n'ai pas tout "décrypter" mais de l'outre tombe un valentin évoque
« J’ai perdu les pédales il faisait si beau, je voulais être libre le quatorze février ». l'atmosphère à un air de bal trappe, des cœurs perdus dans des cathédrales , "Depuis les étoiles, dans le vent là-haut, les anges vibrent d’un air singulier. " très poétique le murder biblique |
Anonyme
26/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vasistas,
En première lecture, je n'avais pas de suite cerné le sujet, j'ai seulement éprouvé une bonne impression à découvrir ce poème. Votre texte gagne beaucoup à être lu et relu. Il persiste des mystères, pour moi, cependant (ce qui ne me dérange pas). Je ne pense pas avoir saisi tous les degrés de lecture. J'ai apprécié le vocabulaire soutenu, le contraste avec le soliloque de l'ange, beaucoup plus proche du familier. Le découpage en quatrains suffisamment libres dans leur expression pour être un bon poème libre. Merci du partage, Éclaircie |
Davide
26/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vasistas,
J'ai appréhendé ce poème comme une métaphore de la solitude (solitude amoureuse ?)... L'histoire de cet ange déchu, malgré quelques traits d'humour, contient toute la matière d'une tragédie. Un conte de fées ? Un conte tout court ? L'onirisme (pour ne pas dire "surréalisme"), ici, a quelque chose d'ingénieux, il donne une humanité au texte, sans doute le narrateur doit-il être empathique du sort de cet ange "humanisé" devenu fou. D'ailleurs, tout dans ce texte est personnifié, jusqu'à la cathédrale aux "fragiles piliers", mal bâtie, faite "de chair et d'os". L'idée qu'un ange ait envie d'être libre apparaît comme une image antithétique, une absurdité, lui qui n'est pas prisonnier d'un corps et de la pesanteur de la Terre. Cet ange n'est-il pas, finalement, un être humain comme les autres ! Désireux d'aimer et d'être aimé. Ce jour qu'on dédie à l'amour (14 février) sera pour lui le dernier. La mort comme remède à la solitude et au désespoir... La temps du présent dans les deux dernières strophes est judicieux, il propulse la douleur sur le "devant", le recueillement des anges qui "vibrent" se dévoile comme une scène d'enterrement. Il y a quelques bizarreries dans les formulations, notamment au début, comme le passage de la "cathédrale" au "maître séraphin". Ce "Donnant de la plume / en maître séraphin " donne l'impression de sortir de nulle part, d'autant plus qu'il me semble mal formulé. En tout état de cause, j'ai bien aimé ce poème ! Vraiment bien ! |