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Raoul
10/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Cet abri de troll, et/ou d'accro aux écrans, est assez étrange et étonnant. Par sa métrique, agencée comme un Rubik cube, avec ses rimes empilées, idem à mi vers, qui rendent bien le caractère construit, oppressant avec ce qu'il a d'enfermement. J'aime beaucoup le vocabulaire précis, moderne, presque technique qui ne fait pas dans la métaphore, et sort (ouf!) des images bucoliques et passéistes habituelles, on est dans un monde clos où la "fenêtre ouverte sur le monde..."ne s'ouvre pas mais phagocyte. Même le "se meurt" passe bien : la contrainte est ici créative d'un style singulier Le dernier vers est très bien vu entre le jeux de rôle - qu'annonce le "racolent" deux vers plus haut - et la vie, simplement sentimentale. Beaucoup aimé cette écriture directe, distanciée. Merci pour cette lecture (en E.L.) |
Vilmon
13/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Pour la structure, des alexandrins avec des rimes presque toutes riches pour le premier et deuxième quatrain. Un bel effort ! Le dernier quatrain jure avec ses comparses, malheureusement. Il utilise la même rime pour tout le quatrain et elle est pauvre. Pour le sujet, je crois deviner la liberté de surfer le web derrière la cyber-sécurité et l’anonymat pour abreuver ses rêves. Puis la déception face à la dilution de la qualité par la quantité. La recherche de quitter la routine, l’ennui et l’amour insatisfait reste insatiable et on poursuit inlassablement à trouver l’étincelle. Mais elle n’est pas sur le web. J’ai bien apprécié. |
Miguel
17/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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Si tes rêves sont abrutis pourquoi les mettre à l'abri ? qu'est-ce que c'est que "l'avatar moteur grâce à quoi tu existes ? De quelle emprise est-il question ? J'aime bien les devinettes, mais pour cela il y a "onirébus". L'identité obscure est la clé d'ouverture : si tu le dis ...
Le reste ne me parle pas davantage. Je souhaite à ce poème des lecteurs plus réceptifs. Miguel, en EL |
Cyrill
18/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Le sujet s'impose de plus en plus dans la vie de chacun. La relation virtuelle et anonyme. Il est abordé ici avec quelques bonnes trouvailles, comme dans le premier quatrain, réussi. Et encore :
"cette emprise t’impose des désirs électriques " "captives, surveillées, à travers la fenêtre." "un arcane charnel, un amour qui s’ennuie." L'ensemble me parait toutefois ficelé un peu laborieusement. Je salue la rime à l'hémistiche mais c'est une contrainte supplémentaire qui m'a paru peser un poil sur la syntaxe. |
Donaldo75
18/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’aime bien le fond que véhicule ce poème ; en plus, la forme coule de manière fluide, ne se charge pas de contraintes trop pesantes d’où ce format de poésie contemporaine même si le rime existe et que la métrique passe en forçant un peu, de temps à autres. Les trois quatrains progressent en termes d’argumentaire – ou de véhicule thématique, devrais-je plutôt dire car ce n’est pas un traité de sociologie non plus – et les vers s’avèrent sans concession.
« Mais l’avatar menteur grâce à quoi tu existes se dégrade et se meurt en délire égoïste. » Excellent ! Et c’est tellement vrai, inutile d’aller bien loin pour vérifier la réalité de ces deux vers. « Tu cherches autre chose butineur pathétique, » Ici, il y a presque de l’ordre de l’addiction, même si le ton du vers peut être perçu autrement ; il n’est cependant pas improbable que je ne veuille pas percevoir cet autrement parce que moi aussi je fais partie de cet univers virtuel à travers la fenêtre. Qu’importe, c’est fort et le dernier quatrain embarque ce poème plus loin encore, vers une sorte d’issue proposée par le poète et qui devrait couler de source. Bravo ! En plus, avec cette forme contemporaine où la symbolique et la réflexion s’imbriquent de manière très réussie, relire ce poème le rend encore plus prégnant dans mon esprit, au profit de thème. |
papipoete
24/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Vasistas
J'avoue patauger au milieu de votre poème, dont le sel m'échappe ? En forçant mon imagination, je songerais à ces rêves que l'on fait contre notre gré, et nous emmènent parfois aux messes noires, et autres scénarios gore... et sommes si heureux de retomber sur Terre, en se réveillant ! Mais l'ensemble m'est beaucoup trop hermétique ! Désolé de ne pas applaudir ce récit... |
Myo
24/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il te reste une vie....
J'aime beaucoup ce descriptif des échanges et émotions "virtuelles" qui sont aujourd'hui, intimement liés à notre équilibre intérieur. Le risque réside là dans cette tentation d'en faire un échappatoire lorsque notre réalité ne comble plus nos attentes. La liberté semble se cacher derrière l'écran ... mais tout cela n'est-il que mensonge ? À trop investir le rêve, on en oublie de vivre...tout est question d'équilibre. Bravo! |
Phicai
24/7/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
Je dois dire qu'à la première lecture, je n'ai pas compris l'objet du texte. En lisant les commentaires, j'ai enfin compris sur quoi il portait. Certains vers ont des pieds en trop (est la clé d’ouverture, l’écran de liberté , cette emprise t’impose des désirs électriques, ). Je n'ai pas compris la troisième strophe : sans un sommeil zombi comment peut-il y avoir des rêves, pourquoi l'amour s'ennuie-t-il ? Philippe |
Anonyme
24/7/2022
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C'est ce que doit faire à mon avis la poésie : parler du présent. Et internet est bien ce qui aura bouleversé l'an 2000. Je vous encourage à continuer sur cette piste.
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Yannblev
26/7/2022
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Bonjour Vasistas,
J’ai toujours beaucoup de mal avec les poèmes que je dois relire plusieurs fois pour pouvoir pénétrer l’univers qu’ils supposent… ici il me semblait que qualitativement, les mots choisis et leur mise en ordre étaient une invitation. Mais je n’ai toujours pas trouvé la porte… et étrangement je le regrette. C’est peut-être déjà ça « la poésie » ? |
senglar
26/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vasistas,
Texte ésotérique où l'on joue de ses personnalités cachées pas forcément nobles mais où transparaît en fin de poème une bien sympathique faiblesse. Qui est probablement notre faiblesse à tous Que pauvre Pierrot on épouse Sous la lune Avatar Ecran Lucarne |