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LeopoldPartisan
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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résolument poétique et moderne à la fois, voilà un texte qui par sa clareté et sa fraicheur me plait plus que bien.
C'est érotique sans vulgarité mais aussi sans hypocrisie ni ronflement que souvent les grands amateurs de la chose versus 19ème siècle usent et abusent. Non ici on est bien dans ce vibrant et bousculant 21ème siècle et le romantisme éclate sans compromission. A lire et à relire sans restriction... le troisième paragraphe est véritablement un modèle du genre, une intense respiration dans l'univers souvent étriqué des mots et des sentiments. Sur toi et moi goutte la pluie, sable mouvant du temps s’écroule. Délices en hélice, filles et fils s’unissent et s’endorment, l’émoi humide sur les toits mouillés des villes. |
papipoete
28/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Vasistas,
je ne doute pas du sujet qui rend " chaud " votre poème, et évoque une étreinte charnelle, délices de pluie ... NB les images cependant m'égarent, et je dois lire et relire vos lignes pour ne pas " sortir du sujet " ! ( et dix filles en découlent, frémissent ... ) que voulez-vous dire ? Je remarque pourtant l'application dans votre construction, avec des appuis, des insistances, des assonances que des amateurs apprécieront ! |
Asrya
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème aux sonorités agréables à lire et à entendre.
Beaucoup de douceur derrière ce que vous nous racontez, ce moment de partage entre vos deux personnages, mais pas seulement, tous ceux aussi qui s'endorment sous les toits mouillés des villes, en un émoi humide. Comment ne pas apprécier un tel moment ? On s'y projetterait presque ; en tout cas, on ne peut que demander à faire partie de ces filles et fils. J'aime assez la notion du temps que vous installez dans ce poème, les sables, l'hélice : de belles images bien choisies pour le nommer. Merci pour le partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Anonyme
28/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une sensualité bien présente dans votre poème.
Mais certaines images m'ont un peu dérouté par exemple : " L’hélice depuis en effet s’efface, secondaire édifice, et dix filles en découlent, frémissent… " " Délices en hélice " je n'ai pas saisi le sens de cette " hélice " citée deux fois. |
Myndie
29/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vasistas,
déjà, j’adore le titre ! Voilà un texte explicite, d’une séduction toute cérébrale, qui néanmoins attise la volupté. La femme et la nature sont intimement liées. Cette synesthésie (qu’on retrouve chez Rimbaud par exemple) fait de votre poème un merveilleux éveil des sens. Le lent mouvement qui structure les vers crée une harmonie, en même temps qu’il contribue à l’impression de légèreté et de simplicité. J’apprécie beaucoup la musicalité maîtrisée des mots, les sonorités à la fois éthérées et charnelles en « isse » (frémissent, hélices…), les assonances en « f », en s »… Et surtout, le final, la dernière strophe sublime de douceur et de lascivité, suggestive, un « émoi humide » à elle seule. En conclusion, un poème pas si provocateur que ça, ni sulfureux ni graveleux, juste un beau texte d’amour. Merci pour cette lecture. |
Curwwod
29/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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En général je ne suis pas fan de ce genre de poésie, mais là je rencontre une belle musicalité (ce qui prouve que le poème est réussi) due tant au rythme créé qu'au jeu des sonorités. un érotisme de bon aloi et une très jolie dernière strophe pleine de douceur et de tendresse.
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jfmoods
30/9/2017
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Ce poème de forme libre est composé de trois dizains aux longueurs de vers disparates, la thématique amoureuse servant de fil conducteur à l'ensemble.
L'eau et le sable apparaissent comme les deux éléments structurant cet univers, points d'appui représentant respectivement la femme et l'homme, soudain fusionnés au centre du poème en une métaphore ("les gouttes de sable du temps"). Marqué par quelques rimes, pauvres ou suffisantes (vers 3-4, 5-6, 25-26), le texte progresse par reprise de mots ("goutte", "pluie", "villes", délice", "hélice"), jeu d'allitérations (s, c/g, f/v, t/d) et d'assonances (é/è, i, ou), glissement assonantique ("étincelle", "étreins celle"), préfixation ("s'écoule, "découlent"), avalisant une complicité sensuelle ("je m’y enfonce", "J’étreins celle qui doucement se retire, / de moi"). Un voeu d'extrême fécondité s'impose dans ce temple amoureux (double sens : "édifice, et dix filles", "filles et fils s’unissent et s’endorment"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
2/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suis mitigé, il y a des sonorités plaisantes d'autres
le sont moins, la seconde strophe m'a paru en lecture bien moins fluide et les images plus confuses. Cet "Émoi humide", comme dans la première strophe, est fait d'une sensualité discrète, à fleur de mots, c'est d'ailleurs à celle-ci que va ma préférence. La troisième strophe, ne me plaît que dans ces premières lignes : " Sur toi et moi goutte la pluie, sable mouvant du temps s’écroule. Délices en hélice," Cependant c'est un texte "aimable", qui se laisse lire et relire. Il laisse apparaître une tendre douceur dans le partage de ce moment d'émotion. |