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Anonyme
12/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai dans l'oreille la chanson de Maxime Le Forestier, cet air so seventies, insouciance sur le fil de crête, sensation de l'éphémère,
Ell' sera dernière à rester debout Si San Francisco s'effondre Et je retrouve assez bien cette ambiance fragile, émouvante, mais pas tout de suite. Pour moi la bascule, le moment où le poème se met à fonctionner, c'est La lumière matinale a l’odeur du soleil, Avant, l'évocation du bonheur des assemblées chaleureuses a (à mon avis) quelque chose de forcé, je n'y suis pas ; peut-être parce que j'ai l'impression d'un calque sans imagination de la chanson. Mais le vers que je cite ci-dessus, quelle échappée ! À mes yeux le poème trouve alors sa voix. Il est vrai que j'ai un faible pour les associations synesthésiques. Du coup les deux dernières lignes reprenant les deux premières me touchent plus à ce moment qu'au début. |
EtienneNorvins
13/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très joli tableau, plein de sensations diverses et de sentiments doux... Avec cette pointe de nostalgie qui rend l'ensemble encore plus touchant, comme d'un monde enfui où les maisons étaient liées par un réseau réel et non pas seulement digital, où leurs habitants avaient de vrais visages, et où s'échangeaient des choses pleines de saveurs et de sens - et pas seulement des mots à l'aveuglette.
Merci pour ce très agréable moment de lecture. [En EL] |
Mintaka
19/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
ce récit se compose dans sa forme d'une énumération se développant entre une phrase répétée en debut et en fin de prose. Par ailleurs le texte est à l'imparfait dans une première partie, jusqu'au V9, puis au présent par la suite. Est ce une maladresse ou alors une intention de l'auteur qui m'échappe ? Intemporelle au début, l'énumération continue sur le soir "Puis venait le soir" là où "Quand venait le soir" aurait été plus juste, puis le matin qui suit. Hormis ces détails qui gènent un peu la lecture, une douce nostalgie romantique émane de ce récit. Les mots et les expressions sont simples - dans le bon sens du terme - et vont, par cet effet, pénétrer directement notre propre histoire d'un lieu où de moments qui nous habitent encore tous. On se sent bien en lisant ces lignes, tout simplement. Merci pour ce partage. |
Anonyme
28/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Le rythme est bucolique, un peu envoûtant, il invite à l'amitié et à la solidarité qu'on ne trouve plus que dans les villages reculés. Je retiens les vapeurs humaines et sauvages et les draps frais sur la peau. Félicitations pour avoir partagé ce petit moment sorti de votre musette. Anna |
papipoete
28/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Vasistas
Un mélange de " c'est une maison bleue... " et un côté " Facteur Cheval " dans ce texte au langage ordinaire, pour raconter une journée ordinaire... Une journée d'enfant à mon avis, qui écoute ce que disent les grands de jour, et le soir la lecture d'un conte tiré d'un livre jauni... NB par les crêtes aussi, on pouvait faire " passer " des juifs, des bannis de tout pays ; avant et maintenant encore hélas ! Une journée qui s'éveille sous un soleil bienveillant... je crois que le héros va en avoir besoin ! |
Miguel
28/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème fait de mots simples et tout à fait dans l'esprit de la Maison bleue de Maxime, une chanson culte de mes vingt ans, qui était presque l'hymne officiel de notre Maison des Jeunes. Des accumulations d'images pleines de charme, rappelant tant de choses positives, l'évocation de moments forts, toute une vision de la vie pacifiste et fraternelle, dont on a tant besoin en ce moment. Une récréation, un texte rafraîchissant, et un agréable retour vers ma jeunesse. Un vécu lointain qui soudain se présente à mon coeur comme un des amis de la chanson.
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Myo
28/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vasistas,
L'énumération de ces petits moments simples de partage et de fraternité est apaisante. Comme l'est la montagne qu'il faut traverser pour rejoindre les villages voisins. Une évocation d'un temps où le courage ne manquait pas pour marcher quelques kilomètres. J'aurais bien vu votre écrit dans la catégorie "récit poétique" plutôt qu'en libre. |