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Provencao
6/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une poésie libre qui renvoie et qui questionne sur la prise de conscience de ces "hauts et de ces bas" où vos mots sont le résultat du mouvement propre de l’esprit, et de la vie que nous choisissons ou pas.
Il me semble donc justifié de lui assigner une modalité de nécessité. C’est une nécessité spécifique et immanente à l’esprit humain, que vous traduisez fort bien en ces vers:" Et je dois m’arrêter là, ne plus rien faire, tendre mon âme inutile aux regards brillants des plus jeunes." J'en ai aimé le déferlement de "ces mots creux". Dans votre poésie s’articule explicitement l’idée selon laquelle le mouvement de l’esprit vers la conscience de la liberté représente une nécessité immanente de l’esprit et définit la trajectoire de la vie en ces vers de conclusion :" ils voient un arbre, des oiseaux nichent dans son creux." Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
16/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Vasistas
un vent, une bise glaciale souffle la mélancolie dans le sillon de votre plume ; le père s'en est allé, il ne reste plus rien de vivable sans lui ! Ce trou que l'auteur voit vide, ne recueille tout juste que ses larmes de ... malheureux ! Ce trou là-bas, dans l'arbre attire le regard de jeunes-gens, qui s'émerveillent d'y voir bâti un nid . NB Le même trou vu par le poète triste ...désespérément vide . |
Lulu
16/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vasistas,
J'ai dû passer le cap de la première strophe à laquelle je n'avais pas trop accrochée, mais je la comprends mieux avec recul. Elle semble être comme l'expression d'un point de départ, de mots vraisemblablement durs à dire. "Je suis vide / et triste comme un trou" a une résonance si forte. Puis le mot "mort" arrive... tel un constat, une chose incontournable. Puis les mots s'envolent vers une dimension plus poétique, même si le thème demeure ce qu'en dit le titre et la première strophe. "La gorge serrée je pleure / sur les mains sèches de mon père / parti pour de bon, seul". C'est émouvant parce qu'exprimé simplement et en toute humilité. Les vers libres vont bien pour cela. Les mots sonnent dans leur justesse, leur réalisme. J'ai aimé le choix des mots : "J'écris dans ce vide / et ça ne dit rien". C'est cru et plein du sentiment évoqué. J'ai aussi aimé la tournure de "le don des larmes / pauvrement respire" ; ces mots qui disent la tristesse autrement que dans la première strophe. Les larmes deviennent un don ; une nature propre à l'homme bousculé par le "vide" qu'il ressent. Enfin, j'ai également beaucoup aimé les deux dernières strophes, lesquelles ouvrent le regard sur la jeunesse tout en la relativisant. "Ils regardent un arbre, / des oiseaux nichent / dans son creux". La vie se poursuit au travers de ces oiseaux qui prendront à leur tour leur envol. |
Vincent
17/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour,
le sentiment d'impuissance l'ambiance qui montre ce manque est particulièrement bien rendue je dois reconnaître que j'ai des raisons d'être touché par votre texte que j'aime beaucoup |
Anonyme
18/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je vous ai lu et relu très attentivement.
La fulgurance de vos mots simples m'a touché au plus au point. J'ai bien du mal à trouver aux miens une résonance. Cela pourrait être de trop ou bien pas assez. La portée de votre phrasé, se prolonge au travers de mon émotion, car en pareil cas, l'absence d'un être cher, vous entraîne bien loin dans la détresse qui paraît insurmontable et pourtant il y a forcément un après ... " Et je dois m’arrêter là, ne plus rien faire, tendre mon âme inutile aux regards brillants des plus jeunes. " "Ces plus jeunes" nous ont donné la force d'avancer. Quand votre dernière strophe : " Ils voient un arbre, des oiseaux nichent dans son creux. " Tout un symbole très fort ... |
jfmoods
21/4/2018
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La construction du poème sur un modèle répétitif (quintil + tercet x 3) suggère une mécanique qui tourne à vide. La longueur disparate des vers (3 à 8 pieds) génère un effet d'étiolement. La prédominance de l'impair sur le pair appuie sur le déséquilibre à l'oeuvre dans le texte.
La litote ("mon père / parti pour de bon") met en exergue l'enjeu douloureux du poème. La comparaison, construite sur la cassure du vers ("Je suis vide / et triste comme un trou"), met en exergue le traumatisme subi. L'allitération (tr) et l'assonance (i) appuient sur la violence de la perte. L'hypallage ("Je recueille / les mots creux des tombes" pour "Je recueille / les mots des tombes creuses") manifeste la lourdeur du deuil à faire. Le chagrin s'impose (champ lexical : "gorge serrée", "pleure", "le don des larmes"). Le locuteur se trouve sans cesse confronté à l'insondable absence (ouïe : "les murs résonnent"). La mort de l'Autre ouvre une triple impuissance (comprendre : "La vie ne veut rien dire", exprimer : "ça ne dit rien", agir : "ne plus rien faire"). Cependant, il faut à tout prix établir maintenant la jonction entre cette perte douloureuse qui vous anéantit (métonymie : "mon âme inutile") et l'exigence supérieure d'un avenir à construire pour la nouvelle génération (jeu antithétique des saisons : "Le vent cruel de l’automne / brise ma carcasse" / "Il y a des hauts, des bas et le printemps", métonymie : "regards brillants / des plus jeunes", image de la protection à offrir : "des oiseaux nichent / dans son creux"). Merci pour ce partage ! |
hersen
22/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce "rien" qui revient pour exprimer que le narrateur n'espère plus. Des événements trop difficiles ont tué ce qu'il reste de l'homme, "le vent cruel brise ma carcasse".
Et pourtant, indépendamment, l'espoir transposé suit son chemin, et de vide et triste comme un trou, il devient source de vie et d'intérêt "ils voient un arbre des oiseaux nichent dans son creux" J'ai aimé ce texte, son ton, son rythme et son message. Merci Vasistas ! |
Amandine-L
27/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème m’a interpelée par la force de ses propos. Les mots résonnent comme des faits, bien plus qu’une expérience face à la mort.
J’y lis la détresse. L’homme parti pour toujours questionne le sens de la vie de l’auteur. Pleurer est-il quelque peu utile ? … Laisser les générations à venir écrire demain en prenant appui sur le passé... Le sens de ce poème est pour moi extrêmement sombre, mais l’écriture y est belle et ne peut me laisser croire à « je dois m’arrêter là, /ne plus rien faire, /tendre mon âme inutile ». A mon sens, ce poème offre différents niveaux de lectures et est riche de sens, il est dense. Je le lis, puis le lis à nouveau… d’autres portes s’ouvrent. Merci |