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Miguel
29/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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"On a chanté l'amour et les violettes, Mais on n'a jamais chanté les paupiettes" : on se souvient, si l'on a mon âge, de ce tube des Charlots. C'est un peu pareil ici : on a chanté les yeux, les coeurs, mais les pieds et les mains, non ; si l'on commence, où s'arrêtera-t-on ? Remarquez, il y a déjà l'antique tradition des "Blasons" remise à l'honneur par Brassens. C'est bien toutefois de rappeler l'utilité de ces membres ; on oublie trop souvent les gens indispensables. Si les pieds sentent ? La question est-elle posée avec naïveté ou avec humour ?
Miguel, en EL |
Cyrill
7/4/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne suis pas certain d’avoir compris la problématique de ce poème. J’ai cru au début que vous alliez parler des pieds – syllabes – en poésie, mais en terminant ma lecture, rien n’est moins sûr.
Le premier quatrain est bien tourné et bien rythmé je trouve, le second aussi et je m’imagine ces mains et pieds comme les extrémités ultrasensibles de nos êtres, pourvus de capteurs intelligents, enfin je délire peut-être ! Ensuite, vous les dotez de super-pouvoirs que je comprends moins : garants des craintes et espoirs, les plus belles oxydes ?? Les parfums ça me parle surtout pour les pieds, mais pourquoi pas les mains lorsqu’elles sont moites. Votre dernier quatrain en forme de question ne m’a pas convaincu, je perds le rythme et le sens devient confus. Voulez-vous dire qu’un pied sans l’autre ne serait rien, ainsi qu’une main sans l’autre ? Ce n’est pas exprimé clairement, je pense que c’est largement perfectible. |
Anonyme
16/4/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
Comme mon précédent commentateur, j’ai pensé de suite au « pieds » des vers pas des verres à pied… C’est pas ça ? C’est donc une poésie anthropomorphique… non, mais, aussi, si on ne me dit rien pfff… Des pieds, des mains, des nez, des cœurs… De là à dire que c’est un bide, non, mais c’est très embrouillé, construit de bric et de broc, j’ai du mal à trouver le fil conducteur. Un peu de Maître Yoda (nos âmes lier) du chelou (leurs paysages sont niais) et un dernier vers que je ne comprends pas. J’ai quand même ressenti un potentiel à savoir tourner l’argile avec finesse par moment (un œil qui pleure et un qui ment) mais mon sentiment général, est qu’une réécriture en débroussaillant ici et resserrant là pourrait donner un texte intéressant. Au plaisir Anna |
papipoete
16/4/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Vert-de-Gris
ainsi voilà vos premiers vers, un à l'endroit l'autre à l'envers, qui peuvent plaire ou subir quelque revers... on pourrait croire que sans yeux, l'on ne peut plus rien faire ni ressentir mais il reste les mains et les pieds ; elles tâtonnent et reconnaissent ; ils nous tiennent debout et nous guident jusqu'au mur sans se fracasser la tête contre lui ! On peut avoir mal aux pieds, et se brûler tous les doigts, comme ne pas avoir " froid " aux yeux, et faire couler des larmes de tristesse de joie ; tout est subtilité ! NB vous écrivez " on ne parle jamais des mains et des pieds ? que nenni... même une tierce personne peut être nos yeux, mais nous seuls ne pouvons compter sur ces deux outils extraordinaires ! Je vois de belles lignes comme dans la 3e strophe, quand je perd " pied " devant ceux du dernier quatrain ; qui sont ces " eux ? " techniquement, le 6e vers est le type même d'audace à éviter ( inversion = nos âmes lier ) la métrique est irrégulière et maints hiatus viennent heurter l'oreille ; mais si vous avez opté d'emblée pour la forme " contemporaine ", cette licence est permise... |
Annick
16/4/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Dans le premier quatrain, vous avez mêlé volontairement les perceptions, les sens : un cœur qui voit/un œil qui sent. Ce qui me rappelle ces mots dans "le petit prince" de St Exupery. "On ne voit bien qu'avec le cœur". Vous poursuivez dans le second quatrain dans le même registre en attribuant des capacités sensorielles aux mains et aux pieds, autres que le toucher. Le corps et l'âme sont en communion. La troisième strophe semble vouloir mettre en exergue les multiples fonctions des mains et des pieds. Les plus beaux oxydes font penser aux bagues serties de pierres précieuses. La quatrième strophe semble évoquer les humains. En fait, je ne vois pas trop à quoi rattacher le pronom "eux" puisque le narrateur emploie le pronom "nous" précédemment. Il y a des idées originales et intéressantes mais j'ai eu quelques difficultés à trouver le fil conducteur. Il serait judicieux de reformuler certains vers, voire de refondre chaque strophe pour plus de clarté. Des erreurs de versification que vous pourriez facilement corriger. A vous relire avec plaisir. |