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David
2/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Il y a un certain rythme, une certaine mélopée j'ai trouvé dans les vers. Le titre est un peu un "grand mot", c'est un peu passe partout "rêve" pour une poésie mais le thème est traité de façon assez solaire, alors que le début pouvait laisser présager une complainte. |
brabant
19/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Victor,
Un rêve, né d'une incarnation puisque "souvenir" il y a, dont subsiste l'image du "saphir", symbole de fidélité, languissante et lancinante et douloureuse au diapason de l'allongement du vers. "Née de la mer je t'ai aimée, toujours" Vénus anadyomène vous eût-elle trahi votre "Chant" séduirait bien d'autres sirènes :) |
melancolique
19/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Victor,
Il y a de jolies choses dans votre texte, surtout à partir de la deuxième strophe. Pour la première, je trouve le rythme un peu hachuré, mais j'aime bien: " Le rêve roule, Enfant mort-né" Je trouve jolie aussi la partie: "Seuls les soupirs s'effacent enveloppant, de leurs sourires fugaces le murmure des jours à jamais sommeillant" Cela manque pourtant d'images d'une réelle force évocatrice, mais le texte en ensemble est bien joli. Merci, et au plaisir de vous relire. |
Anonyme
20/8/2013
a aimé ce texte
Pas
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Pour qui aime la pâtisserie meringuée ou les grosses bagues bien chargées de brillants et saphir, ce poème fera volontiers son ordinaire.
Quant à moi, amateur de frugalités, j'avoue être ici bien proche de l'indigestion. Allons donc, pour demeurer dans la métaphore culinaire, qu'est-ce donc que cette brochette d'images indigestes : Où brille tel un saphir Phare indigné et amer L'enivrant désir Au rire si clair C'est du salmigondis ! Du saphir brillant au phare, c'est déjà le grand écart, mais un phare indigné et amer..! Comme si ce n'était pas suffisant, il faut une "surimage " pour faire déborder la coupe à l'aide d'un "enivrant désir au rire si clair "... et tout ça dans un cœur abandonné. ! Mais, mille sabords, une flopée d'images vissées les une aux autres ne fait pas de la poésie même si ça "fait poésie". "Sur ce balcon qui s'évapore Seuls les soupirs s'effacent" Déjà, bon, un balcon qui s'évapore, c'est pas tous les jours, mais en plus, un balcon qui s’évapore où seuls les souvenir s'effacent, c'est en physique classique, un sacré tour de force. Il faut choisir, si le balcon s'évapore, ben il n'y a rien qui reste, du tout . Mais ces souvenirs qui s'effacent ont quand même une sacré santé, puisque ce faisant, ils sourient et enveloppent le murmure des jours etc... trop, c'est trop, même si l'on perçoit l'allusion baudelairienne avec l'évaporation (harmonie du soir) et le balcon (recueillement) qui agace un peu, ici. Quant à moi, je ne garderais de ce poème que l'avant dernier tercé et plus particulièrement "la lune au mille naufrages" ainsi que le dernier vers, très beau : "Née de la mer je t'ai aimée, toujours" La sophistication qui n'est que de la préciosité surie, est, pour moi en tout cas, aux antipode de la poésie. Ici, les seuls vers qui me touchent sont les plus simples et là, ils me touchent à cœur. |
LeopoldPartisan
21/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup le rythme imprimé à ce texte qui s'écoule avec une sacrée aisance. S'agissant en plus d'un rêve (inconscient ou provoqué,laudanum quand tu me tiens) touts les effets ou délires psychédéliques me semblent permis.
Certains préféreront l'épure, d'autres un classissisme rigoriste, heureusement la poésie est multiple et multiforme, dès lors pourquoi bouder le plaisir d'une certaine sophistication où le baroque peut se conjuguer à l'irréel et à l'épique pour sombrer dans l'épicurien et le prosaïque du péché de chair. Le rêve quoi... |