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Poésie libre
VictorO : Arpèges et solfège
 Publié le 30/08/19  -  11 commentaires  -  458 caractères  -  217 lectures    Autres textes du même auteur

Souvenirs d'enfance du conservatoire et rêveries d'aujourd'hui.


Arpèges et solfège



Arpèges et solfège
Des mois à capturer
Les rythmes et les notes
Jury et doigts tremblants

Arpèges et solfège
Sans même savourer
L'immensité autour
De nos jeunes oreilles

Mais joyaux d'aujourd'hui
Symphonies effleurant
La grille de nos cœurs
Et libérant nos rêves

Sur des plumes d'aurore
Et des rubans de lune
Dès lors que s'illumine
L'iris du chef d'orchestre


 
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   lucilius   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Texte concis, facile à suivre. La dernière strophe se démarque des autres (plutôt sobres) avec de belles images métaphoriques et une douce musicalité propre à la poésie.

   Corto   
7/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un peu trop simple et facile.
On comprend cet apprentissage long, sans doute ardu, un peu fastidieux puisque "Sans même savourer L'immensité autour De nos jeunes oreilles".

Mais la récompense est arrivée "Symphonies effleurant La grille de nos cœurs".

La dernière strophe est un peu emphatique.

On ne trouve malheureusement pas dans ce poème l'amour de la musique qu'on aurait dû y trouver et qui aurait permis de communiquer au lecteur la raison de cet acharnement pour arriver un jour à ce que "nos rêves" soient enfin libérés.

On aurait pourtant bien voulu entendre une telle 'petite musique'.

Bonne continuation.

   Anonyme   
8/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

J'avoue ne pas avoir été vraiment sensible à la musique de ce poème.
Dans le premier paragraphe, je ne saisis pas vraiment pourquoi le "jury" serait "tremblant".
Les vers
"Sans même savourer
L'immensité autour
De nos jeunes oreilles"
ne me paraissent pas très musicaux.

J'apprécie plus le dernier quatrain.

Bonne continuation,
Éclaircie

   natile   
9/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Souvenirs de cours de musique surement évocateurs pour ceux qui ont partagé ces espaces de rêves mais aussi de travail assidu. Cependant il n'y a pas les émotions liées à l'apprentissage de la musique ou du moins elle ne transparait pas de manière suffisante. un manque de musicalité pour un thème qui s'en réfère.

   Gabrielle   
10/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un bel exemple de réussite pour un(e) musicien(ne) dans l'âme...

Tous les passionnés se retrouveront dans ce poème dans lequel l'auteur(e) laisse libre cours à son amour pour la musique.

Les plumes d'aurore et les rubans de lune laissent à penser qu'il s'agit de l'instrument de musique suivant : le piano.

Etant moi-même pianiste, je comprends tout à fait l'auteur(e) de ce texte.

Belle continuation dans l'écriture et surtout, dans la musique.

   Queribus   
12/8/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

C'est bien écrit, c'est court, ça se lit facilement mais je pense que le sujet aurait dû être traité avec plus de réalisme et de gaité avec des mots plus "accrocheurs", un peu à la façon d'une chansonnette.

Bien à vous.

   papipoete   
30/8/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour VictorO
on pourrait dire " cela prit du temps, de la trouille, du désespoir..." mais voyez aujourd'hui où j'en suis !" Et le chef d'orchestre entre en scène !
NB l'oreille absolue ne suffit pas en musique, il faut bosser, souffler dans sa barbe et recommencer encore et encore !
dans la première strophe, je lis que le " jury " tremble autant que les doigts de l'élève ? j'en doute !
entre la 3e et 4e strophe ( malgré la non-ponctuation ), je suppose que l'on doit voir un enjambement ; et bien que les images de " plumes/rubans " soient très poétiques, elles me semblent peu appropriées à ces " rêves libérés "
Difficile la poésie libre, autant que le solfège !

   Davide   
30/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour VictorO,

J'ai bien aimé le parallèle entre les longues années d'étude du solfège en conservatoire (formation musicale, aujourd'hui), l'apprentissage méthodique d'un instrument, et la "richesse" insoupçonnée auquel ce travail fastidieux - et parfois bien stressant ("Jury et doigts tremblants") - a conduit bien des années plus tard.

La conscience de la dimension sensible de la musique n'est pas quelque chose d'évident lorsque l'on apprend le solfège et que l'on commence un instrument, notamment lorsque l'on est enfant. Il faut d'abord connaître le mode d'emploi, la technicité, avant de pouvoir apprécier l'impalpable et le toucher du bout des doigts...

Ce cheminement me paraît bien traduit dans ce court poème, avec une opposition des champs lexicaux entre les deux premières et les deux dernières strophes : "arpèges", "solfège", "capturer", "jeunes oreilles" etc. / "symphonies", "plumes d'aurore", "s'illumine" etc.
Et cette "grille de nos cœurs" résumant à merveille cette alchimie...

Je trouve juste vraiment dommage d'avoir voulu précipiter cette opposition (ou ce parallèle) par une négation, dès la deuxième strophe : "Sans même savourer / L'immensité...".

De plus, si le choix d'hexasyllabes sied à l'esprit du poème, le vers "Arpèges et solfège" (répété) est un attentat kamikaze à la musicalité du poème : "ar-pè-ge-zé-sol-fè-g'". Quelle horreur pour le prononcer !!!
Pourtant, ces accrocs linguistiques illustrent merveilleusement leur signification pratique, l'acharnement qu'il faut pour venir à bout de tant de croches, de tant de syncopes, de tant de gammes, majeures ou mineures, et de ces accords de septième diminuée dont on oublie l'existence entre chaque cours.

De tous ces efforts, il ne reste que l'illumination de "l'iris du chef d'orchestre". Un moment de magie. En un mot, la "musique" !

Je regrette que ce poème soit si bref. Le thème aurait mérité plus d'approfondissement, quelque chose de plus consistant, de plus fort... mais l'essentiel a été dit - avec des mots justes - et c'est ce qui compte.

Merci du partage,

Davide

   senglar   
30/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour VictorO,


La souvent rude école de notre enfance conditionne plus ou moins paradoxalement nos insignes bonheurs d'aujourd'hui, de l'étude souvent laborieuse du solfège et des arpèges naissent bien plus tard l'écoute ravie des symphonies aux adultes devenus et l'admiration ébahie portée aux grands orchestres symphoniques conduits de main de maître par d'inspirés timoniers.

"Dès lors que s'illumine
L'iris du chef d'orchestre" :)

Ce poème est chantant tel l'arpège, on dirait un madrigal à Dame Musique dédié ! Ô Euterpe !

Dans le même ordre d'idées je n'eusse jamais cru que l'élève que je fus, déclinant et Corneille et Racine comme un exercice scolaire en vue d'un Brevet ou d'un Bac eût pu prendre plaisir à les lire aujourd'hui gratuitement, un plaisir subtil et léger là où je ne m'avançais qu'à grands coups de scansion. Peut-être est-ce dans cette transmutation que réside le secret de la Pierre Philosophale. Ô Alchimie des ans !


Senglar

   Donaldo75   
1/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour VictorO,

J'ai coutume de dire que les poèmes aussi courts se doivent d'être impactants, sinon il n'en reste pas assez dans notre petite mémoire de lecteur pour flatter nos neurones, exciter nos synapses, susciter le plaisir cérébral.

Eh bien, dans le cas présent, court et impact vont de pair !
Eh oui ! Comme je le dis. Sans faconde ni 360° autour du pot.

Il y a du rythme - en même temps, ce serait misérable de ne pas en mettre dans un poème où le solfège est cité voire un thème important - et de la tonalité - même remarque que précédemment - le tout dans un ensemble qui a intelligemment évité la rime.

Bravo, maestro !

Donaldo
"Perché gli uccelli splendono e il sole canta oggi ?"

   jackplacid   
21/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien
on dirait une petite valse, le lent apprentissage de la musique ,les étapes a franchir avant qu'un jour peut être s'illumine l'iris du chef d'orchestre .


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