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papipoete
25/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
sous d'autres cieux je me suis envolé, avant que brisant mes ailes, de sinistres vautours au sol me clouent à jamais... Je viens d'arriver dans un pays, où la paix semble étendre sa loi, du sol jusque dans les nues...j'ai repéré un grand orme où je pourrais rebâtir mon nid... NB qu'en termes fort poétique, l'auteur parle de l'enfant émigré ( ici un être de plume ) dont les parents ne sont plus... La dernière strophe est très belle, mais les vers précédants tout autant ! papipoète |
STEPHANIE90
28/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
un poème dont le fond me touche tout particulièrement. Je trouve que de parler de l'enfant par l'image d'un canari est une bonne idée. L'ensemble pour moi est de bonne tenue en libre, par contre j'ai du mal avec le titre "canari claudicant", erreur de frappe sur claudiquant où licence poétique ? Idem pour le premier vers pour la même raison, - Canari loin de son île - où - canari sur une patte - aurait pour moi été plus poétique surtout pour parler d'un enfant. Ce n'est bien sur que mon opinion personnel. De même, le vers final ne me paraît pas terminé et assez peu poétique "avec mes souvenirs", j'aurai aimé un où deux souvenirs probablement où, au moins, trois petits points... Même en libre la ponctuation parfois est utile car il est dommage de mettre en boite ces souvenirs, il faut les laisser "vagabonder". Mais entre ces deux vers-ci, c'est vraiment un beau poème, agréable à lire. Alors merci pour la lecture et au plaisir de vous lire à nouveau. |
Vincent
9/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
ce canari a chanté à mon oreille un air qui m'a transporté votre texte est musical à souhait et pour moi la musicalité l'emporte en poésie ce canari m'a enchanté bravo |
Anonyme
9/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un poème court mais très parlant et cette comparaison enfant/oisillon, nid /maison est vraiment bien trouvée. Oui, il doit être très difficile pour un enfant, orphelin de surcroit, d'arriver dans un pays dont il ne connait ni la langue, ni les coutumes. Très belle poésie émouvante. |
Davide
9/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour VictorO,
La métaphore de l'oiseau accroît l'émotion de ce poème pudique. L'image du "canari claudicant" parle d'elle-même, mais je dois avouer que l'adjectif "claudicant" n'est pas du meilleur effet, il manque à ce mot la couleur de l'enfance ; j'aurais préféré "boiteux" peut-être, ou un jeu de mot avec "cane"/"canne"... Les "ouragans" apparaissent comme un joli double-sens, presque un euphémisme, bien à propos : on imaginera mieux des catastrophes sociales/politiques (= les guerres). Très belle deuxième strophe, empreinte d'enfance ("'réapprends", "voler", "chanter"...) où la métaphore se file, et où les mots incompris traduisent bien la difficulté d'intégration. Le "nous" dans la strophe qui suit m'a interrogé : je l'entends pourtant comme un "moi, mes copains-copines et ma nouvelle famille", mon nouvel univers en somme. Le mot "azur", ici, fait naître en moi une multitude d'images : l'azur comme une couleur ("pinceaux") qui redonne vie, l'azur comme un nouveau ciel, l'azur comme un nouveau pays, l'azur comme un nouvel horizon. La vie recommence, la vie continue, dans le "désordre" et dans les "rires". Joli ! Juste dommage pour la répétition à visée ornithologique "chanter"(v6)/"chante"(v9). Syntaxiquement, il me semble que la quatrième strophe est reliée à la troisième : "Je chante (...) / Pour ce nid de dentelle...", auquel cas, je regrette le manque de ponctuation. Ainsi, parle-t-on d'un nid de "dentelle de lune" ou d'un nid de dentelle et de lune ? Je pencherai pour la première qui me plaît davantage, mais quoi qu'il en soit, j'aime la manière dont elle réassure la métaphore de l'oiseau et dont elle y intègre un vocabulaire très lyrique : "nid de dentelle (...) et de tendresse", "la paume d'un orme"... D'ailleurs, cette paume m'évoque avec émotion cette main tendue vers l'autre, cette main qui accueille sans préjugés/juger. Enfin, j'ai beaucoup aimé le final, avec ces souvenirs qui confectionnent la nouvelle demeure, prélude à cette nouvelle vie... Un poème émouvant, porté par un regard honnête et enthousiaste, un regard qui fait plaisir ! |
Anonyme
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour VictorO
J'ai aimé le titre la forme libre qui si elle est présentée sous forme de quatrains, conserve un peu de liberté (j'aurais cependant vu votre poème présenté en catégorie contemporain, plutôt, par son rythme en hexasyllabes-mais c'est un détail) les références au monde ornithologique où la migration fait souvent partie de la vie. l'évocation du travail du bois, assez présent dans les pays d'où l'on émigre beaucoup. Le narrateur prend le parti de présenter le bon côté de la situation d'enfant issu de l'immigration. On l'imagine dans un milieu accueillant, plutôt rural. (un peu utopique, tout de même) Merci du partage, Éclaircie |
Pouet
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
une jolie métaphore du déracinement, du nouveau départ. J'ai aimé l'écriture douce et simple, imagée. Ce canari claudicant trouvera peut-être une béquille de nuages, l'envol ne dépendant pas toujours du nid. |
Anonyme
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Un joli petit poème sur les enfants déracinés, qu'ils soient migrants, roms ou plus simplement retirés de leur foyer pour une mise en famille d'accueil. Les quatrains se succèdent et se renouvellent dans une poésie et beauté attrayantes. Il n'est juste que la fin que je trouve un peu rapide comme un raccourci. |
hersen
10/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce petit canari claudicant, qui en a vu plus que je n'en ai vu et en verrai moi-même dans ma vie, va son petit chemin boiteux.
C'est un texte très touchant, et l'auteur a su complètement nous parler vrai par le biais du canari, qui peut-être est passé par les Canaries. Il est surtout très positif, il y a un espoir, des désirs, des possibilités. ça fait du bien, juste de croire à des possibilités de refaire un nid quelque part. Merci victorO pour ce poème qui me parle plus que des reportages racoleurs. |