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Poésie libre
VictorO : Fourmilière
 Publié le 06/03/20  -  8 commentaires  -  429 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur

Deux mondes.


Fourmilière



Les mandibules découpent
Des éclats de lune et tissent
Des boulevards fabuleux

Les antennes vont et viennent
Dans la ville épouvantée
Jusqu'à capturer la lave

Les pattes jouent de la harpe
En déposant dans les cœurs
Quelques brins d'ambre et d'espoir

Et puis il y a la reine
À l'abdomen opulent
Qui passe sans soupçonner

Les prouesses de chacune


 
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   Corto   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le thème de la "Fourmilière" m'a attiré, car il y a sûrement beaucoup à dire en observant ce monde à part et si efficace.

Mais dès le première strophe "découpent Des éclats de lune" m'a surpris car l'image est mal choisie.
Puis "Jusqu'à capturer la lave" mérite une explication.
La troisième strophe n'a pas rejoint ma compréhension.
Enfin la reine que je croyais occupée à pondre ses œufs "passe sans soupçonner"...

Le vers final "Les prouesses de chacune" parait mieux correspondre à ce que chacun peut observer devant l'agitation si bien organisée.

Au total je m'interroge sur le choix des images qui m'éloigne de ma propre expérience.

Bonne continuation.

   Donaldo75   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour VictorO,

J’ai beaucoup aimé ce poème. Les images sont bien ancrées dans ma lecture au point que mes neurones remuent des synapses pour essayer de fuir ce cortex cérébral devenu fourmilière. La tonalité de l’ensemble amplifie cette ambiance et rendent à la poésie son juste dû.

« Les pattes jouent de la harpe
En déposant dans les cœurs
Quelques brins d'ambre et d'espoir »

Ce tercet donne une autre dimension à la fourmilière, loin de l’image laborieuse véhiculée pendant des années dans notre inconscient collectif par beaucoup de médias et d’arts. Je ne suis pas un fan des fourmis, surtout au quotidien dans le monde du travail, mais je pense qu’elles méritent mieux, un peu comme les corbeaux (en référence à un autre poème).

Ici, le poème rend hommage à cette fourmilière et la rend poétique, en forme de film du début du vingtième siècle comme les réalisait si bien Georges Méliès. Et ça, c’est fort !

Bravo !

   papipoete   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour VictorO
votre texte fourmille d'images, et l'on ressent l'animation sur ces boulevards, où aucun chauffard ne grille les feux rouges, et la Reine trône là...
NB 13 vers pour décrire les environs d'une fourmilière, où il se passe tant de choses en même temps sans le moindre carambolage, est un peu juste !
Quelques énigmes, avec cette " lave " ? sommes-nous à Pompéi " épouvantée " ou sous un autre volcan ?
La strophe de la " Reine " me fait penser à un couplet de " ces gens-là "...il y a...et puis il y a la Reine... "
la 3e strophe est ma préférée

   hersen   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Plein d'images, ce poème se lit avec un intérêt renouvelé à chaque vers.

La troisième strophe est vraiment belle, et si bien observée.

je ne peux m'empêcher de transposer le poème à un sens plus large, à notre image. mais je ne sais si c'était le but de l'auteur.

Merci pour cette lecture !

   Pouet   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bjr,

on ne peut s'empêcher de transposer cette fourmilière à notre petit monde humain.

J' y retrouve pour ma part un peu du laborieux de l'existence, un peu de la vacuité, de la persévérance, de l'inutilité, de l'indifférence, de la différence, de l'art.

Au sens premier, c'est un joli condensé, une belle évocation, poétique et évocatrice.

   apierre   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli texte sur ce ce monde en miniature qui fait penser au nôtre.De belles images poétiques ,j'ai surtout aimé la première et la troisième strophe.La reine dispose de fourmis qui ne sont rien et qui font tout !Merci pour cette agréable lecture .

   Lebarde   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour
Je ne vois dans ce court poème qu’une description naturaliste et n’essaye pas de trouver quelque chose de métaphorique que je ne crois pas que vous ayez voulu y mettre.

La forme heptasyllabique sans faille apporte un bon rythme à ce poème fluide, agréable à lire, par contre je ne suis guère séduit par les images souvent bien éloignées du sujet traité.
«  Les mandibules découpent
Des éclats de lune et tissent... » Bof!

« Jusqu'à capturer la lave «  ??
« Quelques brins d’ambre et d’espoir »?

N’y avait il pas mieux à trouver?Dommage.

Désolé mais mon plaisir reste mitigé.

Lebarde

   Robot   
6/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui a su dépasser la description entomologique pour nous offrir une vision décalée de ce monde particulier de la fourmilière. De jolies métaphores poétiques.

Si j'ai moins apprécié le final voici mon passage préféré:
"Les pattes jouent de la harpe
En déposant dans les cœurs
Quelques brins d'ambre et d'espoir"


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