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Corto
27/2/2019
a aimé ce texte
Un peu
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L'idée de faire parler intérieurement "la vieille tortue marine" est originale. Elle s'interroge sur son présent et son avenir.
Mais ce poème ne met guère en valeur ce final qu'on a du mal à relier avec ce qui est dit précédemment. Il aurait fallu un effort de mise en situation qu'on ne trouve pas ici. Reste le message environnemental que personne ne peut renier mais qui aurait mieux porté avec une autre scénographie. A vous relire. |
domi
2/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Très poétique !
"Cette mosaïque de saphirs Dans la paume de l"azur"... "Et je chuchote à l'écume"... Un merveilleux poème court, brossant peu à peu le tableau d'un monde pollué, et dont la chute nous ramène abruptement à l'Animal. Il en aurait tant à dire ! Quand poésie et réalisme se rejoignent, c'est magique... Très percutant témoignage à travers les yeux de "l'héroïne" de ce poème. Une lecture très émouvante. |
solo974
11/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
J'aime moyennement votre poème. L'incipit laisse en effet présager une réflexion d'ordre métaphysique, et crée - de ce seul fait - une attente : à cet égard, votre chute m'a personnellement déçue. J'avoue par ailleurs ne pas apprécier particulièrement que le premier vers reprenne le titre du poème. Mais ce n'est là que mon point de vue, bien sûr. Il reste des images qui m'ont plu : "la paume de l'azur", notamment. Bien à vous. |
Anonyme
27/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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De belles images : " la paume de l'azur" et " chuchote à l'écume" pour dire le monde marin révolu.
Mais je regrette le côté abrupt de la fin du poème. Ce " jonché de plastique" aurait pu être suggéré avec davantage de vers, me semble-t-il. Ce poème engagé qui dit la fin d'un monde par la voix d'une tortue de mer aurait pu gagner en force dans ce dernier vers. |
papipoete
27/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Victor ( je pourrais dire " collègue ", car je fais souvent parler, tout ce qui ne parle pas...)
Je sors de ma carapace, et je ne reconnais plus rien à l'horizon des flots ; quand je plonge ce n'est guère mieux...tous ces détritus d'hommes qui nous empoisonnent, mes amis et les coraux ! Pitié ! NB la vieille bête a toute sa tête, mais elle craint pour demain, que sa progéniture ne vive pas autant de saisons qu'elle, voyant ce qu'on fait des océans ! Douce poésie courte, qui gagnerait en un minimum de ponctuation, ( entre les 2 premières strophes, comment doit-on lire ? ) |
Anonyme
27/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Ma tête lente et timide au matin
S’aventure à la fenêtre " l'mage est bien trouvée pour parler de la tortue. " je n’aperçois plus Cette mosaïque de saphirs Dans la paume de l’azur Mais un paysage fiévreux Aux traits crépusculaires " un beau passage pour définir le devenir des océans. Je trouve que le dernier vers, trop direct, casse un peu le côté poétique de l'ensemble. |
hersen
27/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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j'aime vraiment ce poème, plein d'images.
"La paume de l'azur" me renverse. Sans savoir si c'est l'idée de l'auteur, j'aime l'idée de la tortue marine, un animal qui vit très longtemps et qui, donc, a tout e temps de vor la décrépitude plastifère des océans. merci pour ce poème à la fois parlant et imagé. |
senglar
27/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour VictorO,
Ah ça je me m'y attendais pas à la tortue marine, lente peut-être, timide peut-être, mais le direct du droit qui a traversé ma garde je ne l'ai pas vu venir. M'en ferais bien une soupe moi, de celle-là, pour régaler ma vengeance. Bon je serais obligé de la manger chaude ; alors je lui pardonne. Ah le plastique auteur de tous nos maux... Ne croirait-on pas qu'il va polluer tout l'univers ? En tout cas il nous a été bien utile jusqu'à présent. Et les "tout à un franc" de nos marchés villageois, cavernes d'Ali Baba des année 60, qui furent le paradis de la classe populaire, les a-t-on oubliés. Eussent-ils existé sans le miraculeux plastique. Cette vieille tortue vient gâcher là mes bonheurs enfantins ! L'homme n'a-t-il pas un ego surdimensionné sur son minuscule vaisseau ? J'ai l'impression qu'il se prend encore et toujours pour un pharaon ; le soleil quand il s'éteindra se chargera bien de lui clouer le bec ; il suffirait d'ailleurs que notre bonne et chère petite lune basculât d'un mini degré sur son axe pour que... Paf !... neige éternelle sur le monde et extinction de l'espèce sauf bien entendu de celle du Yéti. Alors pour ma part je les regretterai ma petite paille de plastique pour siroter ma limonade et mon cure-dents pour ôter le sucre qui se serait glissé entre elles (mais voilà d'autres censeurs...), je suis bien sûr un peu tortue à bouffer du plastique mais moi au moins je ne le prends pas pour un essaim de méduses. Mais c'est bien hein cet énième apologue des écologues visionnaires... pas forcément exemplaires. Je ne parle pas de vous VictorO et pourtant le bon Hulot a un parc de six bagnoles et l'Yann Arthus Bertrand pétarade en 4X4... deux excellents hommes sur le fond soit dit en passant. Senglar de Brabancie |
Davide
27/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour VictorO,
Il faut du talent pour toucher la sensibilité du lecteur en si peu de mots. Le sujet n'est pas une mince affaire. Mais... la poésie est là : depuis le titre (et le 1er vers !), qui nous invite à entrer en communion avec la fragilité de la vie ("lente"/"timide"), jusqu'au constat accablant du dernier vers, qui fait mal, très mal même. Pas de pathos, non, un regard juste, factuel et poétique, avec de jolies images : "mosaïque de saphirs", "paume de l'azur"... Je trouve intéressante l'utilisation des quatrains pour tenter de mettre un cadre à ce paysage, alors même que le propos est déconstruit, avec notamment le rejet : "Cette mosaïque de saphirs / Dans la paume de l’azur." Le poème semble souffrir autant que le paysage et les animaux... Merci pour cette lecture sincère et très touchante, Davide |
Queribus
28/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai trouvé de très belles images poétiques dans ce vaste sujet: "ma tête lente et timide au matin", "mosaïque de saphirs", "paume de l'azur" "paysage fiévreux", "traits crépusculaires", "je chuchote à l'écume"; toutefois, le sujet aurait mérité, je pense, un développement plus appuyé avec peut-être un texte plus long. par contre le dernier"vers" me semble plutôt maladroit et c'est très dommage. Quoi qu'il en soit, ce texte m'apparait globalement très honorable. Bien à vous. |
STEPHANIE90
28/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir VictorO,
j'ai bien aimé votre poème sur cette tortue timide, vous nous offrez de belles images : Dans la paume de l’azur, Et je chuchote à l’écume... Quelques lignes tranquille qui avec le premier vers nous invite à lire lentement, à voir avec les yeux de cette tortue en s'aventurant à sa fenêtre. Il m'a donc touché ce texte sauf le dernier vers avec ce "jonché de plastique" pas très poétique. Vous pourrez certainement faire mieux. Merci pour cette belle lecture, StéphaNIe |
Pouet
2/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
un poème d'une grande concision tout en restant particulièrement évocateur, d'une expression très poétique jouant sur les contrastes et qui véhicule un propos. Un très bon texte, quoi. |
BlaseSaintLuc
4/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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oui a la question poétique , écolo ok , caution green d'accord mais pas plus que ça , j'aime oui , mais la fin m'échappe ,il manque du turquoise au tableau.
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