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Corto
31/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici un bien joli poème, qui sent la tendresse et la générosité.
La première strophe rend bien l'inquiétude de la maladie transposée sur ces "grands oiseaux blancs" qui s'agitent "Dans un vacarme aveuglant". Alors le clown arrive pour casser cette triste ambiance et offrir "au bord de la lune Un coin de mon duvet tendre". Il se fait "oiseau porteur de rires" et "brave la maladie". La démarche est généreuse, les mots sont simples et les images bien évocatrices. On sent presque l'ambiance d'un service hospitalier pour enfants, avec des expressions de joie et des applaudissements. Bravo à l'auteur. |
BeL13ver
1/9/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte intéressant et surprenant, à la chute inattendue et pourtant logique. Je ne suis pas transporté par le style de ce texte, que je trouve parfois un peu trop lâche et distendu, mais j'apprécie l'idée et la conduite de la trame générale. J'aime bien certaines images comme la synésthésie "vacarme aveuglant".
Le texte méritait un travail un peu plus approfondi pour le densifier et le rendre plus constant. Je ne connais pas l'avis du CE, et je n'ai pas à me prononcer dessus. Mais je trouve, au cas où vous manqueriez d'expérience, que ce texte est encourageant. |
Provencao
6/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"Un oiseau porteur de rêves
Qui offre au bord de la lune Un coin de mon duvet tendre" Un grand BRAVO pour cette délicieuse et délicate poésie libre. Sujet très difficile et offert ici avec beaucoup de pudeur et de respect; Pour cela MERCI. Pour une fois, nous abandonnons le versant plutôt triste et effrayant de la représentation pour évoquer celui, plus enthousiasmant, de l'énergie et du rire, où les clowns de l'hôpital puisent tous les jours les outils pour se protéger et rencontrer au mieux les difficultés de toute sorte. Les jongleurs de l'humour sont de ceux-là. Quand le rire, le gag et l'humour deviennent des outils d'échanges, de communication ...cet outil là prend tout son sens et sa finalité, qu'il soit dans le collectif ou dans l'individuel. Rencontrant régulièrement dans le cadre de ma fonction à l'hôpital "les gais lurons" jongleurs de mots et d'instants qui bravent la maladie......pour tous MERCI. |
Lebarde
24/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est très difficile pour un adulte de rentrer dans le monde des enfants surtout s’ils sont dans la souffrance et le doute.
Il faut avoir du métier de la compétence et surtout un cœur gros comme ça. Le clown d'hôpital a besoin de tout cela pour créer cette atmosphère de rêve qui peut aider les enfants malades à oublier pour un court moment leur état. Le poème en heptasyllabes rares est délicatement plaisant à lire. Merci Lebarde |
hersen
24/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup les deux premiers vers, ces grands oiseaux blancs affairé sur un "nuage gris".
Ce "nuage gris", voilà la poésie, comment désigner sans nommer, mais en véhiculant une image forte qui, immanquablement, donne tout son sens, et va même au-delà. les strophes suivantes, sans être dénuées d'intérêt ni d'émotion, sont légèrement en-deça, elles sont plus là pour raconter, pour parler de cet oiseau différent, celui qui peut alléger ce vacarme aveuglant. Il y a une grande simplicité, ce qui va bien avec le fond. merci de la lecture. |
papipoete
24/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour VictorO
Voici un poème qui me ramène en pays de connaissance... clown à l'hôpital pour faire oublier aux enfants un instant, la chambre au lit blanc médicalisé, le bruit des respirateurs, le bip des scopes cardiaques, et les cris de douleur dans la chambre d'à côté... NB comme ce personnage est joliment dessiné, il apaisera l'enfant rêveur, et dans son duvet tendre le petit malade y rangera sa peine... Le 3e quatrain est particulièrement délicat, et l'on se serre au creux de ce clown merveilleux. étonnamment je vois des vers libres, dont aucun pied sur 7, ne dépasse ! ( vous pouvez lire de moi " mystère " ) |
Vincente
24/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ce poème est le fruit généreux d'un sentiment sympathique. Poussé par l'envie d'un beau salut, une nécessité semble-t-il tant l'on sent le cœur à l'ouvrage, le narrateur a trouvé ces mots simples pour dessiner en modestie cette reconnaissance.
S'il n'y avait le judicieux, très sobre, mot en exergue, ni le vers très direct de la fin, l'on aurait pu regretter la "simplicité" de l'exercice littéraire. Grâce à "Hommage" et au "Moi le clown de l'hôpital", tout rentre dans un ordre de bienveillance. Le côté un brin "scolaire" trouve du sens et même plus, il affiche une évidente sincérité. C'est assurément ce qui rend le poème attachant. Attachant est le terme qui se lie très bien d'ailleurs au personnage rigolard, dans son monde fantaisiste, que l'on peut croiser avec bonheur à l'étage des enfants des hôpitaux. Côté écriture, j'aurais trouvé plus coulant de supprimer le "en" du v6, ce qui ferait : "Au plumage imprévisible / Caméléon des airs" (nous sommes en libres, profitons-en !). Mes deux vers préférés sont : " Un oiseau porteur de rêves Qui offre au bord de la lune" Un poème qui a la beauté de sa modestie et la richesse de son intention. |
Davide
24/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour VictorO,
Je trouve émouvant ce parallèle entre le personnel hospitalier (et le clown) et les oiseaux, même s'il peut être discutable. En effet, il me semble que la crédibilité de la métaphore avorte avant la fin, en entame de la quatrième strophe. Au passage, le titre "Oiseaux" est bien... paresseux. L'image du "nuage gris" est audacieuse - limite dérangeante même ! - elle est celle d'un enfant rongé par la maladie et meurtri par le désespoir. La deuxième strophe, elle, est charmante, prometteuse, simple pourtant, mais elle interpelle, interroge... La troisième strophe, en revanche, tombe dans un lyrisme quelque peu approximatif. Oui, il est "porteur de rêves", cet oiseau au "duvet tendre", mais quel est ce "bord de la lune" ? Sans doute renvoie-t-il à l'échappatoire de la rêverie. J'aime bien le premier vers de la quatrième strophe, en écho du premier de la strophe précédente, mais le parallèle précité ne tient plus la route. De plus, le verbe "braver" (comme un oiseau brave les airs) ne me semble pas convenir ici à la présence soutenante d'un clown, d'ailleurs décrite comme une parenthèse enchantée célébrant la vie et non pas comme un combat acharné contre la maladie. Question de regard simplement. Si de bien belles images, ô combien visuelles, ornent ce poème, telles que "vacarme aveuglant" ou "jongleur de mots et d'instants", l'ensemble, à mon sens, manque - un peu - de corps et d'aboutissement. Il reste un poème original, vaporeux et serti de tendresse. Merci du partage, Davide |