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Anonyme
7/7/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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À première tentative, je n'étais pas parvenue à lire jusqu'au bout. Incompréhensible, me disais-je, de la pure poudre aux yeux. Et puis, deux ou trois jours après, je suis revenue sur votre poème.
Bon, je ne dirai pas que la lecture a été gouleyante pour moi, ni que le jeu obstiné sur les sonorités a cessé de m'agacer. Mais quelque chose s'est amorcé dans ma tête à mesure que j'avançais, et les deux derniers vers m'ont récompensée de mes efforts. "Solutés de cécité", quelle jolie formule ! me dis-je. Je crois lire dans vos vers le regret d'un enfermement dans l'intellectualisme, jusqu'à décourager tout contact humain, toute "sollicitude", et finalement, dans la solitude et son déni, devenir aveugle à ce qui fait le sel de la vie. Si je ne me fourvoie pas quant à vos intentions d'auteur ou d'autrice, je trouve le message délivré de manière fort intellectuelle et alambiquée, mais c'est aussi ce qui fait le charme de l'ensemble, ce paradoxe… |
Lebarde
8/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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Cette accumulation de sonorités sifflantes, voulue je veux bien le comprendre, oblige à des répétitions,(similitude, miscible, sollicitude, simule(nt), solitude), des approximations de sens et même des contresens et des lourdeurs dans la syntaxe qui me gênent trop souvent.
Le résultat décevant n’a pas à la hauteur des ambitions de l’auteur(e) et certainement du travail de recherche et de composition fourni. La catégorie contemporaine l’accepte le plus souvent, mais attention quand même aux rimes, aux vers bancals, aux hiatus…qui peuvent desservir. En EL Lebarde désolé |
poldutor
14/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Honnêtement, je n'ai rien compris à ce poème mais j'ai apprécié l'effort de recherche de ces allitérations en "s" et en "m", et de jeu de mots : j'ai essayé de sortir quelques vers types, mais pratiquement toute la poésie est bâtie de cette manière. Ce texte reste "intéressant" par ce coté "surréaliste" que les dada n'auraient pas renié! Fallait le faire ! Cordialement. poldutor en E.L |
Cyrill
15/7/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je prends ce poème comme un jeu sur les sons, assez réussi ma foi, parfois tout de même un peu capillotracté. La poésie se paie des vacances.
Ceci signalé, je ne saisis pas où le sens se situe et suppute que les sons sus-cités sont les seuls motifs de cette fantaisie. Dans le cas contraire, j’espère que l’auteur nous expliquera. |
Donaldo75
21/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vilmon,
J’ai beaucoup aimé ce poème ; à mon goût, il ne joue pas que sur les sonorités mais aussi sur le sens, la symbolique et mêle tout ceci dans une frénésie de mots. Le résultat n’est pas sans me rappeler les chansons de Bobby Lapointe ; je ne sais pas si c’est voulu ou pas mais dans mon esprit c’est franchement une qualité car maitriser la langue au point de la rendre musicale ce n’est pas donné à tout le monde. Après, cet avis est celui de mon cerveau droit qui laisse aller son ressenti et ne tente pas la pure analyse de cohérence, la recherche du sens à tout prix dans une équation mathématique ou un postulat scientifique, comme le ferait le cerveau gauche. Et ça, c’est reposant et en même temps tellement humain. La poésie me plait beaucoup quand elle s’exprime ainsi. Bravo ! |
Cyrano
21/7/2022
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J'ai eu envie de pleurer en lisant ce poème inepte. Le français est une belle langue qui possède une syntaxe et un vocabulaire riche. Elle ne mérite pas d'être ainsi massacrée.
Si l"auteur voulait créer un effet particulier en associant des sonorités, des assonances en "i" et des allitérations en "s", au moins pouvait-il faire l'effort de dire quelque chose d'intelligent. Entre le "déni miscible", les "miscibles qui se simulent en cible", les "solitudes simulées" et les "solutés de cécité", j'ai été surpris de ne pas trouver un "passionnément". |
papipoete
21/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Vilmon
Tout allait bien jusqu'à ce je m'aventure sous vos lignes, et voilà que j'ai mal à la tête maintenant ! Bien sûr, un gros travail de construction ( au fil à plomb ) mais l'ouvrage me parait un cairn, avec ses mots ses tournures sa gymnastique... empilés l'un sur l'autre, à se demander comment ça tient debout ! NB comme je ne " copie " pas sur mes collègues du jour, je ne sais si ces lignes emportent le lectorat ? je vous le souhaite, mais à grand regret, pas moi ! |
Provencao
21/7/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Vilmon ,
"Les miscibles se simulent en cibles. Médites-tu ces solides stimuli ? Mérites-tu ces solitudes simulées ?" J'ai cru lire un monde de fantaisie, de bizarrerie, d excentricité presque pittoresque Avec ses appréciations sensorielles, complexes, qui rendent cette poésie fiable avec un symbolisme non spéculatif. Expliquez-nous... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
21/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Mon cher Vilmon
Je te découvre, bien loin de tes chevaleries médiévales-fantastiques. Racine, qui avec son Andromaque, avait écrit ces fameuses sifflantes « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » te tirerait aujourd’hui, j’en gage, son chapeau emplumé pour saluer ton hommage, inconscient ou pas. Je parie aussi que tu t’es éclaté en écrivant cet exercice en saucisse, sans abscisses, pour ma part je me suis régalée, quand l’irrévérence conflue avec l’habileté, on me trouvera toujours derrière pour applaudir. Anna qui se met en S |
virevolte
21/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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D’abord ce poème est un jeu. Allitérations en s et vocabulaire jouissif. Difficile à comprendre à la première lecture néanmoins. Je suppose que le poème s’adresse à l’intellectuel (l’auteur lui-même ?) : « l’étude lucide te stimule dis-tu », « Médites-tu ces solides stimuli?» dont le travail en fait aveugle « solutés de cécité »et isole. Le texte donne tout à fait l’impression d’un essai d’atelier d’écriture avec contrainte (pas encore l’Oulipo, mais on y pense).
J’aime bien « les miscibles se simulent en cibles ». Le « serpent » qui ou qu’on « cite »»(allusion à Racine (« mais qui sont ces serpents »). C’est ce qui me gêne finalement le côté exercice, même si c’est assez réussi. |
Jemabi
21/7/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Donc, si je comprends bien, quand les enfants s'amusent à prononcer le plus vite possible "six cents scies scient six cent-six cigares" ils font de la prose sans le savoir, ce sont tous des M. Jourdain en puissance. Ce n'est hélas pas si simple. Le problème avec ce genre de poésie "d'avant-garde", c'est que ça donne l'impression que l'auteur s'est bien amusé en l'écrivant mais qu'il est bien le seul. Je lui reconnais au moins un mérite, c'est d'avoir osé. Remarquez, j'ai la même réaction devant les films de Godard, ils me pèsent tout en reconnaissant qu'il faut bien qu'il y en ait un qui ose, de temps en temps
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Myo
21/7/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Si ceci servait un sens ce serait certes sympathique, malheureusement de sens je n'en vois point... et le jeu ne vaut pas la chandelle.
Désolée Myo |
StephTask
21/7/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Tout d’abord, je salue l’exercice de style qui est plutôt réussi.
Cependant, à la lecture, on frôle l’indigestion d’allitérations. La référence au serpent, déjà vue, n’est pas très originale. J’aurais aimé que ce son s soit associé à quelque chose d’autre. Concernant le sens de ce texte, il me paraît sybillin et je salue les commentateurs qui ont tenté de trouver quelques explications. Enfin, je n’ai pas ressenti d’émotion face à ce texte, ma foi, plutôt technique (ou alors un léger agacement en entendant ce sifflement perpétuel). |
senglar
21/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vilmon,
Waouh ! Quel bel objet ! Un casse-tête chinois aux pièces de jade ou une lanterne ajourée, allumée bien entendue. De quoi casser la baraque chez Christie. Je m'empresse de dire que je suis d'accord avec tout. Il me semble que le stimulé doute à la fin. Tant d'efforts déployés ! Quel gâchis ! |
Anonyme
22/7/2022
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Un avertissement en forme de virelangue plutôt que simple allitération, trop long pour devenir une comptine, évoquant une certaine obsession et une certaine circularité.
J'ai vérifié dans le dictionnaire le mot pourtant courant de sollicitude et me suis aperçu que je ne l'avais pas bien compris, en 30 ans d’écriture ; j’ai même vérifié dans mes fichiers : je ne l’ai pas utilisé une seule fois. Il était temps que vous m'ouvriez les yeux, n'est-ce pas ? Car cette sollicitude est chez vous perverse, répétitive, douteuse. Par ce tutoiement universaliste, le poète (poète comme en nouvelle je dirais narrateur) désigne l'autre par excellence, lui seul, le poète, faisant exception par sa langue étrangère. Vous êtes, vous faites : et nous, on veut influencer, solliciter, étudier, analyser... et on se répète au lieu de se référer à vous. On se sert de vous comme d'un réceptacle à nos projections. Je crois analyser... mais je ne fais que simuler la connaissance que j’ai de l'autre. J'ai beau repérer des structures répétitives chez vous comme pour vous psychanalyser et vous mettre dans des cases, j'ai beau faire œuvre de clarté, ma rhétorique rate sa cible, car l'humain n'est pas une cible, et c'est cette logique dans son entièreté qui rate sa cible. Je me crois en position de surplomb, prétendument vierge de toute influence (je simule la solitude), mais je ne fais que donner des stimuli que je ne médite pas, que je n'analyse pas moi-même. Et tout cela, je le nie, et je mélange le déni dans mon flou artistique comme je mettrais la poussière sous le tapis. Et au niveau de la forme, c’est bien cela qui se passe : le texte prend la forme d’un flou artistique. Le poète, las d’être ma cible, se cache derrière un miroir. Pourquoi une telle attitude de ma part ? sinon pour vous dominer, pour vous diminuer ? La sentence tient dans le dernier mot du poème, sa chute : j'agis ainsi parce que je suis aveugle. Je ne vous vois pas, je ne vois que mes projections et je me gargarise de pouvoir vous reprocher tout ce que bon me semble. Et en effet, le poète ne parle pas de lui, ce n’est pas la fonction émotive, romantique, mais le miroir montré au lecteur. La qualité relationnelle ici évoquée est loin de celle d'un dialogue philosophique, le grand idéal des relations humaines. Mais finalement, ne vous adressez-vous pas aux seuls commentateurs de votre vague poésie sur Oniris et ne sommes-nous pas en train de tomber dans votre piège ? N’ai-je pas mis trois fois plus de temps à rédiger ma critique qu’à contempler votre œuvre, tout occupé à espérer des félicitations de la part de l’auteur, pour avoir magistralement expliqué le texte ? Il manque à votre triste tableau, triste plutôt que tragique car tout cela ne mène à rien plutôt qu'au meurtre, de faire parler le serpent. Que dit-il ? Est-ce celui de la Bible ? Il est des mots comme celui de serpent qui ne sont jamais neutres, surtout en poésie. Surtout, je pense à ce livre sur la Communication NonViolente de Rosenberg, qui permet de dépasser cet embrouillamini dans lequel nous tombons tous et que nous avons fini par accepter chez l’autre pour être considérés comme des individus matures qui acceptent le réel, non par positionnement personnel mais pour nous conformer aux pressions sociales. Il y a mieux, il y a mieux que la médiocrité ordinaire que vous décrivez… mais c’est si rare. |
Vilmon
22/7/2022
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