|
|
papipoete
29/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
contemporain
votre récit parle d'un temps qui fut le vôtre ; un jupon qui passait et hop Cupidon venait vous tirer par la main et puis vous faire papillonner ! NB c'est très touchant, si loin du harcèlement des femmes qu'on évoque aujourd'hui ! Votre " coeur d'artichaut plein de trous, emmental " est bien innocent et ne commît aucun péché, même pas véniel, de contempler ce qui sur terre est le plus beau, une femme ! Vos vers sont savoureux, emplis de tendresse ! Vous avez opté pour la forme " contemporaine ", mais à jeter un oeil sur votre texte, je parie qu'il ne fut pas loin du " néo-classique " ! papipoète |
Donaldo75
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Vincent,
Encore un poème bien tourné, la marque de fabrique de l'ami Vincendix, voici ce qui me vient immédiatement à l'esprit. Et le thème est plaisant, pas toujours facile à traiter avec assez de légèreté sans tomber dans le superflu. "Cupidon mon ami, pourquoi t’acharnes-tu Sur mon cœur d’artichaut avec ton trait pointu ?" Et jamais le poète ne cède à la facilité. "Mon cœur est plein de trous, il devient emmental," La perle, selon moi, de cet humour si français. Bravo ! Don |
Vincent
9/2/2018
|
bonjour
je suis désolé mais emmental et sentimental m'ont fait trop rire et tout s'est écroulé je me suis retrouvé à la fromagerie pour moi la poésie c'est avant tout une question d"ambiance on ne peut pas faire rimer boucherie avec harmonie |
troupi
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Vincent.
Désolé si ce n'était pas le but mais à la lecture ce poème m'a fait marrer plus d'une fois et pour finir "emmental avec sentimental." est le point culminant du poème ; il fallait l'oser. Je suis à peu près certain que cette prière à Cupidon n'est pas sincère et que rien ne vous semblerait plus triste que : "Un jupon dans la rue et je suis amoureux, Un regard ça suffit quand il vient de beaux yeux," n'appartienne au passé. Merci pour cette lecture amusante. |
Marite
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bien amusant ce poème qui, en plus d'être fort bien tourné nous donne une vision réaliste de la nature humaine masculine abordant aux rives de l'âge adulte. Tout est si finement présenté que le dernier quatrain ne suscite chez moi qu'une belle sympathie pour ce "grand sentimental".
Je suis maintenant curieuse de savoir si une plume féminine viendra nous faire part des remous sentimentaux l'ayant agitée dans ses jeunes années ... |
Anonyme
9/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Ah ce Cupidon lointain qui nous rappelle notre jeunesse. Comme j'aimerais que ses flèches continuent de m'atteindre mais ne rêvons pas ! Visite-t-il les maisons de retraite ? Oui, je crois d'après ce que j'entends dire. Un bon texte, comme souvent chez l'auteur, auquel il manque peut-être, un peu d'élévation ? Je reste partagé pour le gruyère, soit on éclate de rire ou l'on s'insurge, c'est selon le ressenti du lecteur. Quelques rimes aussi m'interpellent : acérées/lacérées, papillonner/bouillonner. Bref, un poème qui se lit avec plaisir. |
Anonyme
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Amusante et agréable lecture en ce matin frais.
A une époque on disait : coureur de jupons ; à présent, on décrète harcèlement (...) . Intéressant, ce flash back amoureux. Coeur d'artichaut est bien ancré dans le langage ; pourquoi ne pas innover avec coeur d'emmental ? C'est rigolo. J'ai bien aimé ce texte. Tiens ! Cela m'a rappelé une chanson de Philippe Lavil << J'aime trop les dames, pour moi c'est un drame. Quand je vois une femme, sitôt je m'enflamme... >> |
leni
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Vincent
Je reconnais d'emblée ton style simple imagé et percutant Tu suggères rarement :tu dis et cela me plait Un moment de répit, archer, je t’en conjure. Je voudrais me calmer, ne plus papillonner, Mais vite je ressens mon esprit bouillonner, Mon cœur est plein de trous, il devient emmental, Là tu me fais rire car tu n'as pas l'air de vouloir te contenter du sourire de la crémière Bien certain tu gardes le secret au fond de ta mèmoire tu me fais penser à Quand je pense à Fernande Merci de m'avoir déridé ce matin Notre salut amiocal Leni Eric |
Gouelan
9/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un cœur emmental plein de trous de bonheur, et un cœur d’artichaut qui n'a pas goût de vinaigre, mais plutôt de miel.
Un poème frivole qui papillonne. L'amour est une plaie couleur de rose. Les épines comme les flèches de Cupidon. Merci pour ces jolis mots couleur Saint-Valentin. |
Anonyme
9/2/2018
|
Cher Vincendix
Un jour voyageur aux semelles de sable le lendemain trappeur dans l'hiver canadien aujourd'hui Casanova des trottoirs urbains... décidément vous êtes la grande Caravelle d'Oniris (Quant à l'enmourement, moins poétiquement dit, est plutôt une question d'hormones et de centre sous-ceinturien que de flèches et d'emmental...) Mais poésie quand tu nous tiens !!!!!!! |
LenineBosquet
9/2/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour,
On navigue ici entre SuperDupont (Gotlib) et Hubert Bonisseur de la Bath (oss 117), il nous manque que le calendos bien coulant à la place de l'Emmental et le tableau serait complet... Heureusement l'auteur se dédouane de ses pulsions mal gérées dans son dernier quatrain en expliquant qu'il garde une petite place au fond de son coeur pour chacune de ses conquêtes passées, sûrement pour revivre mentalement ce que ses vieux jours ne lui permettent plus de vivre réellement. Je n'ai aimé ni le fond, qui m'apparaît comme une vanité mal placée, ni la forme (les rimes plates m'ennuient prodigieusement). Désolé. |
Ithaque
9/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Vincendix
Ah que voilà une ode à l'oeil primesautier ! Ne contient elle pas aussi un fond de nostalgie, et, derrière elle, la question "être et avoir été?". C'est à cela que me fait penser le vers conclusif "Chaque femme aimée au cours de mon histoire"...Comme un ancien sportif songe devant ses trophées d'antan. Mais, en même temps, si ce que j'écris est vraisemblable, pourquoi pas après tout ! surtout si c'est très exactement ainsi que vous avez voulu camper votre héros ! S'il en est ainsi, votre pari est réussi: le propos est léger, rigolo, décomplexé. Bravo Ithaque |
emilia
9/2/2018
|
Plus chanceux que Brassens le jour où « Cupidon s’en fout… », vous en faites votre ami pour souligner avec malice et un brin d’autodérision qu’il est le seul coupable quand votre cœur n’est pas suffisamment sage et s’enflamme devant chaque jupon… ; s’il est vrai que les grands sentiments ne font pas bon ménage avec le fromage, la rime pour le coup devient audacieuse pour faire peut-être un pied de nez à la nostalgie…
|
Ioledane
9/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Un texte sans prétention et plutôt agréable à lire, malgré quelques maladresses.
"Un regard ça suffit quand il vient de beaux yeux" : je trouve ce vers peu gracieux. L'ensemble se déroule avec force clichés, c'est visiblement un parti-pris ; le dernier quatrain amène une certaine originalité avec le cœur "emmental", puis nous abandonne sur deux vers finaux soudain graves et en total contraste avec l'autodérision du reste. Ces deux vers sont un peu "too much" à mon goût, très clichés aussi mais dépouillés du parti-pris qui précédait ; ils m'ont moins convaincue. L'ensemble reste agréable. |
Cristale
9/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Et bien dites donc Vincent ! Le personnage de votre poème détrône la vélocité du meilleur des lapins reproducteurs de ma grand-mère :)
Eros, Cupidon, Apollon, Don-Juan tous réunis sur votre texte chanté par Julio Iglésias et le tableau sera complet. J'ai bien ri en lisant les aventures amoureuses irrépressibles de ce pauvre séducteur qui, je le crois, semble quémander la pitié et la compassion du lecteur. Je ne m'attarde pas sur la technique...pour une fois :) Merci pour ce moment de distraction dans un registre que je ne vous connaissais pas. Cristale |
Anonyme
9/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
J'ai souri, votre "Cupidon mon ami", dévoile la problématique de ce "cœur d'artichaut" avec charme et fantaisie.
C'est mené de main de maître, de bout en bout, la lecture est aisée, d'un bon rythme, à cela s'ajoute un petit côté original, et une petite pointe d'humour. Ce qui fait de ce texte, un moment distrayant. J'ai particulièrement aimé la dernière strophe : "Mon cœur est plein de trous, il devient emmental, Je reste malgré tout un grand sentimental, Je garde le secret au fond de ma mémoire, De chaque femme aimée au cours de mon histoire." Ce "cœur plein de trous" est émouvant, à croquer ... |
Vincendix
10/2/2018
|
http://www.oniris.be/forum/merci-pour-cupidon-t25253s0.html - forumpost338395
|
jfmoods
10/2/2018
|
Ce poème est composé de 5 quatrains à rimes suivies, pauvres, suffisantes et riches, alternativement masculines et féminines.
Je suis un peu déstabilisé par la ponctuation. J'aurais mis une virgule à l'hémistiche des vers 16 (principale / participiale) et 19 (encadrement du compĺément de lieu), un point virgule en fin de vers 18 (pause plutôt que demi-pause). Je n'aurais pas mis de virgule à la fin du vers 11 (principale et sa relative). J'aurais mis un point à la fin des vers 6 et 17 (changement de sujet) et deux points à la fin du vers 7 (explication). Comme le précise l'entête ("Ce ne sont plus que de lointains souvenirs…"), le texte présente une dimension autobiographique. Le poète fait humoristiquement reposer sa responsabilité de séducteur impénitent (énumérations : "Dans le train, le métro et même au restaurant", triptyque de qualificatifs véhiculant un même trait de caractère : "inconstant, versatile, infidèle", métonymies du désir : "Un jupon", "un regard", "de beaux yeux", "un beau visage") sur la pesante tutelle d'une divinité (question ouverte : "Cupidon... pourquoi t’acharnes-tu", démonstratif : "ce dieu de l’amour qui toujours me harcèle", expression d'un grief : "Cupidon a frappé m’empêchant d’être sage", métonymies : "ton trait pointu", "son carquois", "flèches acérées", "il décoche à loisir dans mes chairs lacérées") à laquelle il demande grâce (impératif : "Laisse-moi respirer", prière : "archer, je t’en conjure") et aux sollicitations de laquelle il tente vainement de résister (modalisation : "Je voudrais me calmer, ne plus papillonner"). À cette image facile du Dom Juan, du chasseur invétéré, du tombeur hanté par l'éternel féminin, vient se superposer, inattendue, à la chute du poème, celle du romantique ("un grand sentimental"), de l'homme discret et attentionné ("Je garde le secret... / De chaque femme aimée"). Merci pour ce partage ! |
Synoon
10/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce poème. Le rythme et les sonorités sont agréables à l'oreille. Le sens est amusant, abordé avec légèreté.
Un petit bémol pour le "ça" de "Un regard ça suffit quand il vient de beaux yeux". Je l'ai remplacé lors de ma seconde lecture par un "me", et ça m'a semblé mieux sonner. |
MissNeko
10/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour vincendix
J aime beaucoup ce poème- confession d un homme conscient de son inconstance. Avec un brin d humour et de candeur on lui pardonnerait presque de briser des cœurs. Mais ne serait il pas un peu lâche finalement d en jeter la faute sur ce pauvre cupidon? Un rythme agréable et musical. Un agréable moment de lecture. Juste le "ça" dans le vers " un regard ça suffit quand il vient de beaux yeux " qui me dérange un peu : trop langage oral je trouve. Mais cela n engage que moi ! Peut être à la place : "un regard me suffit quand il vient de beaux yeux "? Merci pour ton texte et au plaisir de te lire à nouveau Missneko Édit : je viens de voir Qu on proposait juste plus haut la.meme correction ! Désolée pour le bis repetita ! |
Anonyme
15/2/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Ah! Cupidon à bon dos!
La troisième strophe est ma préférée, j'aime moins le vers sur l'emmental, mais je n'en ferai pas tout un fromage! |
Quidonc
16/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Vincendix,
Comment ne pas tomber amoureux de ce cupidon au coeur d'artichaud? De l'humour et du romantisme, tout ce que j'aime. Ce poème me rend le souvenir du film de François Truffeaux "l'homme qui aimait les femmes" Attention à ne pas finir comme lui. ;-) Merci pour ce partage Quidonc |