|
|
papipoete
30/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
néo-classique
Dans le bistrot du port aujourd'hui ou bien voilà 20 ans, rien n'a changé et même la loi anti-tabac actuelle ne s'applique pas à ce lieu, où on n'entend rien, où on ne voit rien ! et où la marée-chaussée ne doit s'aventurer ! Cela vaut mieux pour les jours à venir des uns et des autres ! NB atmosphère très bien rendue de la gargote, avec la patronne qui sert et re-sert à boire ; les " piliers " qui jouent aux dés à côté d'un autre complétement cuit ! mais chut !!! ne disons rien ! La première et la dernière strophe sont une toile à la truelle, plus vraie que nature ! côté technique, moult hiatus mais en néo, ça passe ! Par contre le dernier vers mesure 13 pieds ! papipoète |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Voici une belle évocation d'un bistrot, dans un port hors du temps...
On sent bien l'atmosphère un peu triste, le temps qui passe, inexorablement, l'immobilité du lieu, l'ennui qui s'en dégage... J'aime beaucoup la 1ère strophe, qui pose bien le décor : "Dans le bistrot du port une soirée s’écoule Au milieu d’un décor de vieux bois cérusé Et je pense à Rimbaud, son bateau ivre coule Noyé dans les éthers, par le gros temps usé." Je ne suis pas trop convaincu pat l'avant-dernier vers : "La raison du silence est toujours la meilleure" Petite remarque : il manque des virgules en fin de vers, à différents endroits (vers 13, 15,17, 19...) |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
Un très beau tableau de notre époque, ou d'une autre, une atmosphère d'ennui très bien rendue, très authentique. Il y a un côté "Amsterdam" de Brel mais sans le drame, le théâtral de cette chanson célèbre, ce qui donne à votre écrit peut-être plus de sincérité, de vérité, de vécu. Le dernier quatrain avec "le temps qui ne sait plus rien" est magnifique dans son ensemble. Une très poignante conclusion. Les vers aux rimes riches me semblent parfaitement maîtrisés, fluides, et c'est un grand travail qui ne se sent pas. Tout est correct, à sa place, aucun mot n'est là pour que le poème éblouisse trop et que le lecteur passe à côté de l'essentiel. Des photographies à l'éclairage subtil, des instantanés de la vraie vie. Bravo à vous. J'aurais beaucoup de plaisir à vous relire. Eccar |
Lulu
12/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Vincendix,
J'ai beaucoup aimé découvrir ce texte et ce "bistrot" avec son ambiance portuaire qui donne envie de voyager, de se rapprocher de la mer et même des odeurs de poissons... J'ai trouvé l'ensemble fort bien écrit, avec ces rimes alternées qui donnent une jolie petite musique au poème. J'ai notamment aimé "gargote" ; "loupiote"... Le tableau est vivant, tout en relief, et même si l'on est un peu hors du temps, quelque chose du quotidien transperce du fait de certains détails, tels que celui-ci, par exemple : "Deux clients jouent aux dés au fond de la gargote, / Un autre est accoudé au comptoir sans bouger". On imagine le mouvement des deux joueurs et l'immobilité (ou la quasi-immobilité) de l'observateur qui se trouve au comptoir. Si je devais exprimer une réserve, ce serait peut-être l'emploi de l'adjectif "misérable" pour qualifier ce bar que je m'étais approprié, et que je ne voyais pas du tout comme tel. Au contraire, j'étais bercée par sa richesse, ses personnages, peut-être ordinaires, mais d'un monde de marins qui m'est éloigné... Bref, il n'y avait rien de misérable à mes yeux... Ma strophe préférée est peut-être la première ; elle instaure si joliment cette ambiance qui m'a tant plu dans le poème. Bien à vous. |
Robot
12/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le thème du port du bout de nulle part est bien ficelé. Les images, sans être particulièrement originales sont cependant bien observées.
Je vois une peinture hors du temps qui a figé un instant comme dans un tableau de Courbet : On est plus proche du figuratif naturaliste qui montre que de l'impressionnisme qui évoque. |
leni
12/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
bonjour VINCENT
VOICI un sujet que j'aime et que j'ai traité plusieurs fois Le style est parfait c'est la patte de l'auteur Et je pense à Rimbaud, son bateau ivre coule Noyé dans les éthers, par le gros temps usé. Vient ensuitela serveuse et les clients qui jouent aux dés Vient l'odeur du poisson et en suite ces quatre vers superbes La pendule est bloquée il est toujours une heure Le temps ne sait plus rien, s’il est tôt, s’il est tard, La raison du silence est toujours la meilleure Dans ce bar misérable, aux confins de nulle part. Du bel ART bRAVO à toi Ami Vincent AMITI2S LENI |
Anonyme
12/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le décor et l'atmosphère de ce bistrot du port sont bien rendus.
On dirait un arrêt sur image. Le temps semble figé " Le temps ne sait plus rien, s’il est tôt, s’il est tard " " Loin des mains du patron " image très expressive... Un beau tableau. |
Anonyme
12/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Salut Vincent... Ce bistrot me semble tout de même d'un autre temps si j'en crois ce que je vois autour de moi mais après tout pourquoi pas un retour avec le grand Jacques sur les quais d'Amsterdam ?
Quelques hiatus accordés dans cette catégorie, je passe là-dessus, mais par contre le "lamentable" du vers 13 n'est là que pour la rime riche de surcroit mais sonnant faux... à mon goût ! Je ne veux pas jouer les trouble-fêtes ou les censeurs d'autant que l'ensemble tient la route... Bonne continuation. Je penserai à ton bistrot lors de ma prochaine incursion au Récif de Portsall, récif sur lequel bien des fêtards viennent s'échouer les soirs de festnoz ! Kenavo Vincent ! |
jfmoods
13/5/2018
|
Ce poème en alexandrins est composé de cinq quatrains. Les rimes sont croisées, suffisantes et riches, égalitairement réparties entre masculines et féminines.
Établi dès l'entame, le cadre spatio-temporel ("le bistrot du port", "un décor de vieux bois cérusé", "une soirée") prépare un texte à visée descriptive. Chacun des personnages observés se trouve encalminé, à commencer par le poète lui-même ("je pense à Rimbaud, son bateau ivre coule / Noyé dans les éthers, par le gros temps usé"). Prématurément vieillie (métonymie : "Ses yeux sont fatigués", comparatif de supériorité : "ils font plus que leur âge", participiale : "Brûlés par la fumée et de fréquents chagrins"), la serveuse s'active ("évolue"), la tête ailleurs (gérondif : "en rêvant de voyage"), oubliant les avances pressantes de son chef (métonymie : "des mains du patron") et le bruit assourdissant du bar ("le chant des marins"). Les habitués ("Deux clients", "Un autre", "Mon voisin") trompent leur ennui, les premiers en se divertissant ("jouent aux dés au fond de la gargote"), les derniers en buvant ("accoudé au comptoir sans bouger", "enivré, affalé sur la table / Fixe d’un regard mort"). L'ambiance déliquescente est appuyée par les notations sensorielles (vue : "Son ombre est projetée au mur par la loupiote", "un rideau délavé, lamentable", odorat : "une odeur de poisson", goût : "mon reste de boisson"), par le détournement de proverbe ("La raison du silence est toujours la meilleure") et par la perte, annoncée et avalisée, des repères (entête : "hors du temps", "La pendule est bloquée il est toujours une heure", allégorie : "Le temps ne sait plus rien", dernier hémistiche : "aux confins de nulle part"). Merci pour ce partage ! |
Donaldo75
13/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Vincent,
Voici un poème pictural, comme un de ces tableaux de l'école réaliste. "La pendule est bloquée il est toujours une heure Le temps ne sait plus rien, s’il est tôt, s’il est tard," C'est l'impression que j'ai eu à la lecture. C'est bien, parfois, d'arrêter le temps. Bravo ! Donaldo |
Anonyme
13/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Vous avez su me faire entrer "Dans le bistrot du port".
L'ambiance est impressionnante, attachante sous son abord pittoresque. Les personnages campés, viennent accentuer une réalité sans concession. Lieu d'une autre époque, qui paraît sortir tout droit d'un film, avec des arrêts sur image bousculant, poignant, j'ai beaucoup apprécié l'aisance de votre plume. J'ai mis ainsi de côté "mes réticences", et au travers de mes diverses lectures, je me suis attardé dans cet endroit "chavirant", reflet d'un monde ignoré presque méprisé. Je retiendrai ce qui me semble être un temps fort de l'écrit : " La pendule est bloquée il est toujours une heure Le temps ne sait plus rien, s’il est tôt, s’il est tard, La raison du silence est toujours la meilleure Dans ce bar misérable, aux confins de nulle part. " |
Anonyme
14/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
On ne peur s'empêcher de penser au grand Jacques avec ce texte poisseux et désabusé. Un très beau vers ressort de l'ensemble : La raison du silence est toujours la meilleure. Pas mal de bricolage prosodique malgré la catégorie qui permet beaucoup de choses. |
LenineBosquet
14/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Hiatus, problèmes de ponctuation, inversions et ce dernier vers de 13 pieds me rendent la lecture peu agréable. Le thème pourtant me plait bien, j'aime les ambiances de ces troquets fanés. Malheureusement ici j'ai cru lire un certain mépris de l'auteur, impression dû à ces deux adjectifs "lamentable" et "misérable". Encore " misérable ", ça va, mais " lamentable " me semble comporter un jugement qui m'apparaît déplacé. J'ai bien aimé le vers "loin des mains du patron...", c'est bien vu. |
MioModus
14/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Nous y sommes dans ce bistrot misérable ! On en ressent même les odeurs !
C'est cela la poésie ! Une lecture pour un départ pour nulle part ou pour ailleurs, il faut quelques secondes pour effacer le monde, son bruit, sa fureur... Vous y parvenez ici et de fort belle manière. J'aime beaucoup votre poème qui est un fabuleux transport vers "l'encore" et la quête des sens. |
Vincendix
14/5/2018
|
|
Anonyme
15/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui se dégage dans votre poème, agréable à la lecture .
Il se dégage une atmosphère particulière dans les bistrots , ou les habitués jouent au cartes, refont le monde, autour d'un verre .... Votre poème la décrit fort bien. |