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Lulu
25/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
j'ai bien aimé la musicalité de ce poème et l'anaphore qui le berce. On voit apparaître peu à peu les images de ce village, où la pluie tombe sans lui ôter son charme. Si les souvenirs s'effacent, le poème souligne admirablement ce qui fait le présent, même s'il semble "illusoire" pour le locuteur. Il a le mérite, en tout cas, d'être poétique, ce qui n'est pas rien ! Bonne continuation. |
Marite
28/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une lecture bien agréable que ce poème. Aussi délicatement que le pinceau du peintre sur une toile, chaque strophe fait apparaître, au travers du rideau de pluie, " le village oublié " ressurgi du passé. Fluidité et harmonie das sons et du rythme nous amènent sans heurt au dernier quatrain qui me séduit particulièrement :
" Il pleut sur mon passé, dans mon livre d’histoire, S’effacent doucement de tendres souvenirs, Le vent chasse les jours d’un présent illusoire, Sans me donner la clé des proches avenirs." |
papipoete
29/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
Il pleut sur la campagne, celle de mon passé . Il pleut sur mes souvenirs, et l'encre s'efface inexorablement . Même la vie s'est enfuie, plus d'enfants aux jardins, plus de noce que la cloche carillonnait . Seul le glas martèle les pas des funestes cortèges, emportant les mémoires vivantes au fond d'une tombe . Vos quatrains sont autant de pages lumineuses, où la triste réalité est fidèlement rendue . Lorsque je marche dans les rues de mon village natal, comme vous je vois les mêmes choses ; j'y suis un étranger ! Belle déambulation nostalgique ... papipoète |
luciole
14/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Ce poème s'il ne brille pas par son originalité a quand même le mérite d'être plutôt musical et facile à lire. Il comporte quelques jolis vers. J'ai bien aimé. Voilà. |
Anonyme
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Jolie poème nostalgique qui nous rejoue Tristesse d'Olympio en plus moderne mais tout aussi classique. Le temps calamiteux incite aux souvenirs, à se repasser en continu le film du passé. Les premiers mots répétés des quatrains posent tout de suite le décor et l'auteur se souvient de ses tendres années. J'aime bien l'allusion à la bergère du début. Finalement, un joli texte nostalgique où nous aurions pu nous noyer mais ce n'est pas le cas. |
LenineBosquet
14/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Vincendix,
ce n'est vraiment pas le genre de thème que j'aime en poésie (la nostalgie, le temps qui passe etc...) mais quand même, c'est très bien écrit. Donc malgré un fond qui ne brille pas par son originalité, j'apprécie beaucoup la forme. Merci. Je viens de voir le commentaire de Luciole, mes excuses donc pour la redite. |
Ramana
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pluie ou soleil, je dirais plutôt comme Barbara :
"Ils ne faut jamais revenir, Au temps caché des souvenirs, Du temps béni de son enfance, Car parmi tous les souvenirs, Ceux de l'enfance sont les pires, Ceux de l'enfance nous déchirent," Et puis je dirais pour ma part : Les souvenirs ne sont que rêves du passé, L'esprit les embellit, les craint ou les efface, Chaque matin nouveau redessine la face Et de l'homme et du jour la veille trépassé. Merci pour ce tableau qui, dans un contexte de nostalgie, laisse entrevoir néanmoins de bien jolies scènes de vie. |
MissNeko
14/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Énorme coup de cœur pour votre poème qui évoque avec tant de délicatesse la nostalgie du passé. La musicalité est agréable et douce Merci pour cette lecture |
leni
14/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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c'est joli joli Et cette répétition de"ll pleut"renforce bien l'effet nostalgie
J'ai relu plusieurs fois texte il a une belle sonorité Je cite comme à l'accoutumée"ma préférence à moi" Il pleut sur le jardin, rouille la balancelle, Les enfants sont partis vers d’autres horizons, L’âme d’un amoureux rôde sous la tonnelle, Pleurant le temps perdu de ses belles saisons. impossible de le dire mieux et cette finale est somptueuse Travail d'orfèvre BRAVISSIMO et MERCI Salut cordial LENI |
Cristale
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
Joli poème, vraiment joli ! Sonores et imagés, vos alexandrins laissent entendre la pluie qui tombe tout au long du film qui se déroule sous nos yeux : la campagne, le jardin, la forêt, le verger, les maisons...avec leurs évocations nostalgiques jusqu'à ce dernier quatrain superbe : "Il pleut sur mon passé, dans mon livre d’histoire, S’effacent doucement de tendres souvenirs, Le vent chasse les jours d’un présent illusoire, Sans me donner la clé des proches avenirs." J'aime tout sauf les inversions dans : "rouille la balancelle" et "tombe la mirabelle" qui font un peu artificiel ,ou alors il en aurait fallu à chaque fin du 1er vers de chaque quatrain pour donner un petit effet de style, après le "Il pleut..." au début de chaque strophe. Mais je ...chipote :) Un poème écrit avec grand soin : j'adore ! Bravo et merci Vincendix ! Cristale |
Anonyme
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Qui n'a pas ou n'a pas eu un jour envie d'aller revoir " du côté de chez Swann ". On ne retrouve jamais le tableau que l'on a connu.
Joli poème aux belles images sur le temps de l'enfance. Nostalgique, certes, mais nous le sommes tous plus ou moins quand il s'agit de parler de cette époque de notre vie. |
Anonyme
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Vincent ! Superbe évocation de ce passé qui n'est plus avec quelques passages que j'ai particulièrement aimés...
-Il pleut sur le jardin, rouille la balancelle, -Dans le vieux cabanon où se languit l’échelle, Les gouttes sur le toit font un funeste bruit. -ainsi que le quatrain final pour lequel j'aurais tout de même modifié la ponctuation en supprimant les virgules après histoire et illusoire. Autre problème de ponctuation (à mon goût), le point d'interrogation du quatrième quatrain ne serait-il pas mieux placer après troupeau en laissant sa place à une virgule après ruisseau ? Bon, ce ne sont que des détails qui ne gâtent en rien cette suite d'alexandrins parfaitement maîtrisés... Très bon poème sur lequel je vais méditer en allant me balader sous la flotte car ce matin il pleut aussi sur l'estran ! Bravo et merci Vincent ! |
plumette
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
cette pluie omniprésente envahit peu à peu le coeur du lecteur, ce sont les larmes de tristesse pour dire la perte d'un passé qui n'est plus et peut-être aussi la perte de sa jeunesse? le vocabulaire un peu désuet du début: bergère, lingère, galant, demoiselle, balancelle évoquent des temps révolus, créent une ambiance qui m'évoque de vieilles chansons françaises ou des gravures bucoliques. j'aime spécialement les deux dernières strophes. ce très joli poème s'accorde bien à la nostalgie qui fait partie de la palette de mes sentiments. Bravo! Plumette |
Marite
14/6/2016
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Merci pour cette balade poétique dans tes souvenirs d'enfant Vincendix. Les mots, simples mais précis se suivent harmonieusement. Aucune rupture de rythme, nous suivons au pas ces images qui s'écoulent de ta mémoire et nous entraînent, sans heurt aucun, jusqu'au dernier quatrain un brin nostalgique. Un très beau poème.
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Marite
14/6/2016
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Merci pour cette balade poétique dans tes souvenirs d'enfant Vincendix. Les mots, simples mais précis se suivent harmonieusement. Aucune rupture de rythme, nous suivons au pas ces images qui s'écoulent de ta mémoire et nous entraînent, sans heurt aucun, jusqu'au dernier quatrain un brin nostalgique. Un très beau poème.
PS.- J'ai oublié de préciser que j'appréciais beaucoup ce poème. Quelqu'un pourra-t-il supprimer mon premier commentaire car je ne vois plus les propositions offertes pour les appréciations ? |
emilia
15/6/2016
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Quand il pleut sur le passé, la bergère a quitté son pré, les demoiselles ont déserté les ruelles, la balancelle rouille, les enfants sont partis, le temps perdu se pleure, que sont devenus le ruisseau, la fontaine et le petit troupeau ? La pluie et sa chanson monotone rythment et accentuent le sentiment d’abandon : la pomme se morfond, l’échelle se languit en traduisant l’état d’âme du narrateur ; l’on entend comme un funeste bruit, les cloches sonnent le glas, le village oublié attend le trépas jusqu’à la fuite inexorable des tendres souvenirs qui peu à peu se décomposent sur une musique mélancolique où le présent semble illusoire et l’avenir sans clé, avec un rythme classique travaillé qui convient à merveille à cette élégie et qui rappelle le célèbre vers de Verlaine : « Il pleure dans mon cœur/Comme il pleut sur la ville… »
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Curwwod
19/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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quelle jolie expression de la nostalgie de ce qui n'est plus ou de ce qui est trop différent. Les chansonnettes de l'enfance, les jeux partagés, les émois adolescents, les paysages familiers. Cette chute des fruits symbolise à merveille la fin d'un cycle, un crépuscule annonciateur du trépas. L'image me rappelle les vers d'Henri de Régnier dans son allusion à Narcisse, au moment de la mort de l'enfant :
Dans les vergers, les fruits d'une branche murie Tombèrent, un à un, dans l'herbe déjà noire... Il est à la fois si douloureux et si attendrissant ce retour sur soi-même que vous évoquez avec beaucoup de poésie et un art consommé |
Vincendix
20/6/2016
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jfmoods
22/6/2016
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La seule journée du dimanche est décrite ici, mais la construction en sept strophes (alexandrins à rimes croisées, riches, suffisantes et pauvres, équitablement réparties entre masculines et féminines) semble élargir la perspective à une semaine tout entière. La litanie obsédante de la pluie - qui tombe et bâche la description - est brièvement éclairée, au coeur du poème, par l'évocation d'une eau plus joyeuse, plus désaltérante, plus festive ("ruisseau", "gué", "fontaine"). Il n'est pas surprenant de constater, dans un tel contexte, que le champ lexical de l'ouïe se déploie, offrant des contrastes saisissants ("résonnaient de leurs rires", "pleurant", "funeste bruit", "sonnent... le glas"). Les trois questions ouvertes (vers 1, 5 et 14) n'attendent que des réponses désabusées. Le regard, dépourvu de point d'appui stable, erre du cadre plus général de l'évocation ("campagne", "pré", "forêt", "territoire", "verger", "vallon") à celui, plus intime, de la vie en communauté ("cours", "ruelles", "jardin", "tonnelle", "le vieux cabanon", "le toit", "les maisons", "le toit de l'église", "le village"). L'engourdissement ineffable du temps est accentué par des inversions du sujet ("rouille la balancelle", "tombe la mirabelle", "s'effacent... de tendres souvenirs"), une métonymie ("L'âme d'un amoureux rôde") et des personnifications ("la pomme se morfond", "se languit l'échelle", "Le village oublié... / ... attendant le trépas"). Les repères anciens sont brouillés. Il n'existe, pour ainsi dire, plus d'identité, plus de zone de perméabilité entre le moi d'hier et celui d'aujourd'hui. Cette perte sèche du fil de l'existence, qui génère une discontinuité dans la perception de soi, hypothèque toute tentative de projection (groupe nominal à connotation déceptive : "présent illusoire", personnification : "Le vent chasse les jours... / Sans me donner la clé...").
Merci pour ce partage ! |
GilbertGossyen
7/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Merveilleusement mélancolique et beau.
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dom1
24/7/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Livre d'histoire aux alentours flous et sans matière consistante. On s'ennuie...
Dominique |
FABIO
11/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Encore du très bon avec ce texte .
la pluie omniprésente coule sur l'ennuie. de belles images sublimées par un phrasé stylé, sans en faire trop, juste, ce qu'il faut de talent. Bravo |