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Miguel
10/11/2021
a aimé ce texte
Pas
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"Un désir d'un astre", grammaticalement ce n'est pas très orthodoxe. Cette personnification de la lune a quelque chose d'un peu naïf ; la lune se moque bien des humains. L'argotique "thune" jure avec la tonalité élégiaque du poème. Heureusement qu'on ne cherche pas la fortune à minuit ; c'est aux heures de bureau qu'on la trouve.
Miguel, en EL |
Vincent
17/11/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Vincendix
il y a du non dit dans votre poésie qui en dit long à mon avis et qui est le propre de la poésie. Pour moi la lune était notre psyché maintenant qui prend le temps de s'y attarder est considéré comme naïf il y a a du Petit Prince dans votre texte et une vraie recherche de faire passer votre sentiment personnel sur ce que devient notre monde et nous avec qui me plait beaucoup je crois bien ressentir les choses de la même façon merci pour votre texte |
Cyrill
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Le poème m'a plu, il est mélancolique et léger sur ces vers courts. On a envie de lui ajouter une mélodie avec l'Ami pierrot qui s'invite. Qui se désinvite plutôt. C'est un poème que je dirais volontiers à un enfant, il aurait des éléments à prendre. On se souvient de l’engouement qu'elle a suscité il y a quelques décennies. "Les humains sur la terre Ne la regardent plus, Ils ont beaucoup à faire Dans leur monde, reclus." Les poètes seuls la regardent encore ! J'ai bien apprécié le dernier quatrain avec ses points d'interrogations et le vocabulaire qui flirte avec l'argot. |
Anonyme
17/11/2021
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Bonjour
Un sujet tellement rebattu qu'il est pratiquement impossible d'y concevoir du nouveau même avec la meilleur volonté du monde. Encore beaucoup trop d'inversions pour l'arrangement prosodique dans ce petit poème. Le quatrain sur l'ami Pierrot ( qui nous fait songer à Pierre Perret) même s'il remémore plutôt la chanson, est le seul qui émerge poétiquement, malgré son inversion finale. Et finir ce poème qui aurait pu conserver un coté enfantin, sur cet affreux mot argotique thune ( du moins dans ce contexte) est d'une horreur absolue. Bref, passons à autre chose. |
papipoete
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Vincendix
La lune est triste, toute seule sans le moindre regard de la Terre ; on regarde bien plus loin qu'elle, maintenant qu'on sait que d'elle il n'y a ni or, ni pétrole à tirer ! La Lune est triste, mais elle pense à tort que tous les terriens l'oublient, même Pierrot ne s'éclairerait plus à son clair... NB ceux qui regardèrent la Lune comme conseillère ( semer, couper le bois ) comme céleste veilleuse ( amoureux sur un banc public, lui prêt à décrocher ce phare jaune pour sa mie ), pourraient lui porter un mot, lui disant que pour Elle, rien n'a changé... La Lune se prend à rêver d'être cet astre, vers qui tous les espoirs ( de richesse ) se tournent, et dans un spleen se laisse envahir. Heureusement, nous ne sommes pas tous des aventuriers, mais simples rêveurs qui souvent quand si lumineuse est l'éclaireuse de la nuit, on prend la plume pour lui écrire un mot... la dernière strophe me ferait vider toutes thunes de ma sébile, pour faire sourire notre astre nocturne. des hexasyllabes sans faute ! PS depuis tout le temps, mes intimes m'appellent " Pierrot... " |
Anonyme
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il y a un message à faire passer dans votre poésie et que ces propos s'adressent aux humains qui ne se soucient que d'eux, de leur bien-être (dans tous les sens du terme) et se moquent bien de ce qui les entoure, égoïstement. Je me trompe probablement (quoi que...) mais c'est un ressenti , une impression que "la lune" ou "les lunes" comme indiqué dans l'incipit ( ce qui me pousse à m'interroger), ne concerne pas uniquement les astres mais plutôt le monde, la misère, les guerres, la famine , les virus etc...j'en passe... À dire vrai, j'en suis quasi persuadée... J'évalue donc en fonction de mon ressenti sur cette jolie poésie qui en dit long, probablement, sur les intentions de l'auteur. Une belle lecture. |
Anonyme
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai trouvé quelque chose de simple dans votre poésie, de naïf, mais pas que... J'ai aimé techniquement votre façon de ne pas 'vous la raconter'. Merci. |
Robot
17/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Joli poème néoclassique pour cette Lune qui a perdu son aura pour les humains.
Qui dépense une thune pour la dame de nuit ? Un poème d'amour ? La question pourrait être élargie: Qui regarde le ciel où, en raison de la pollution lumineuse, on peine à percevoir l'éclat des étoiles. |
Corto
17/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette lune qui est toujours bien présente n'arrive-t-elle plus à faire rêver les humains ?
L'amour, l'insouciance, ont-ils fui ? La tristesse s'est-elle imposée et même l'ami Pierrot n'aurait plus gardé son sourire moqueur ? Allons "dame de nuit" redonne-nous un coup de lune pour surmonter tout ça. |
Ithaque
18/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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La Métaphore du désir s'est insinuée dans ce poème : désir bafoué, éconduit, malmené etc...
J'aime bien la cadence fluide qui permet une lecture rapide, d'un seul trait. On devrait pouvoir le lire en ne prenant qu'une seule respiration. En revanche (ceci n'est qu'une question) le mot "thune" est-il un terme approprié ou est-il là par commodité de rime 'fortune/thune)? |
ferrandeix
18/11/2021
a aimé ce texte
Bien
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Ce poème est typiquement une fantaisie, ce qui représente un genre poétique à part entière. Donc, un sujet léger qu'on ne peut taxer de superficialisme pour cette raison. L'essentiel est qu'il soit bien traité, et, me semble-t-il, il l'est (sauf l'idée du "désir" qui m'a un peu surpris). Le mètre court en hexasyllabe est le plus convenable pour ce genre. il possède l'avantage de rendre la rime plus efficiente, même embrassée. Le thème de la lune, par lui-même se prête également à ce type d'expression et aux références culturelles. Là-dessus, je regrette l'absence de références mythologiques, mais c'est très personnel. Hécate pour la nouvelle lune, Séléné pour la pleine lune et Artémis pour le croissant. Mais pourquoi pas Pierrot.
Sur le plan euphonique, c'est assez fluide: Dans leur monde, reclus. Attention, à la virgule après un e post-accentuel. À éviter autant que possible. À l’heure de minuit ? Et attention au "re" post-accentuel, ça passe difficilement, surtout suivi d'un "e" non accent tonique (ici le proclitique "de") |