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Miguel
3/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une bien jolie chanson que ce poème sur un ruisseau. Ça chante comme l'onde, précisément. De beaux rythmes, de belles sonorités, et cette métaphore de la vie et de son cours mystérieux. C'est sans prétention, et tout plein de charme.
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Virou64
4/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Trop d'hiatus à mon goût (même si la catégorie les accepte) nuisent un peu à la musicalité du texte. Vers 2: ruisseau/au. Vers4: secret/au. Vers 5: né /au. Vers11. Femmes/aux. Vers16: eaux/à. Vers18: sait/où, va/ignore.
J'ai en revanche apprécié le soin apporté au choix des rimes et au rythme des alexandrins. Un poème néo classique fort bien construit donc dans l'ensemble. Le vocabulaire, simple, me semble bien adapté au thème, lui aussi sans prétention. La poésie est bien présente dans cette évocation d'un cours d'eau joyeux et sans nostalgie d'un passé plus glorieux, qui sait garder tout son mystère, sortant des entrailles de la terre pour s'y replonger un peu plus tard non sans s'être dévoilé à qui a su se donner la peine de le découvrir. Un texte optimiste et rafraîchissant. |
Anonyme
10/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Curieusement, il me semble que les maladresses que je perçois dans ces vers (style au bord du simplisme, dixième vers chevillé, clichés comme l'épais feuillage, l'eau pure et le joyeux gazouillis, la laideur selon moi du "ventre d'une source", dernier quatrain à la morale plutôt appuyée) servent en l'occurrence le propos clair comme de l'eau de roche. Cette balade le long d'eaux autrefois libres, désormais condamnées à l'obscurité souterraine, contraintes tel un poney de mine, m'a attendrie.
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Vincent
16/1/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Vincendix
Il faut en profiter c'est ce qu'on me disait quand je ne comprenais pas de quoi et maintenant que je suis sorti du tunnel je sais votre fable est belle et je suis bien d'accord avec vous peu importe les petits détails votre souffle m'a plu et par les temps qui courent et les horreurs de certains odieux personnages Profitons de la vie elle est si courte Merci de l'espoir du matin |
Cyrill
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Que voilà un charmant poème, qui coule à la lecture comme ce petit ruisseau. Il donne des envies de printemps dans la gelée blanche de ce matin. Les deux premiers quatrains sont de loin mes préférés, avec ces « gazouillis » et ce « heureux comme un gamin » qui me mettent en joie. La suite se laisse lire avec plaisir aussi, plus nostalgique. Et la petite morale conclusive, guère sentencieuse – et j’apprécie - ne plombe pas la lecture. C’est une bonne journée qui commence ainsi, merci pour le partage. |
Marite
16/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien agréable cette lecture matinale, j'ai pu suivre la course joyeuse de ce ruisseau au fil des strophes pendant que les images évoquées défilaient dans mon esprit. Un bémol : les deux vers centraux du troisième quatrain m'apparaissent un peu trop prosaïques ... ils m'ont fait revenir sur terre alors que je suivais allègrement et "sans souci" le fil de l'eau. J'adopte sans réserve le conseil prodigué dans la dernière strophe.
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Anonyme
16/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Comme souvent chez l'auteur une belle description à laquelle manque une réflexion. Je pensais qu'avec l'avant dernier quatrain nous aurions une pensée à la mode d'aujourd'hui : changement climatique, inondations, tarissement, bref tout ce qui aurait pu expliquer qu'il se perde maintenant dans une fondrière mais non, comme d'habitude l'auteur s'en tire par une pirouette en revenant au départ, dommage. |
papipoete
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Vincendix
persuadé d'avoir commenté en aveugle ? non Il est né un Printemps le ruisselet, de ceux qui remontent à l'origine vers 4000 ans ; il fit comme ses frères, s'en allant rejoindre une rivière un peu plus loin. L'homme et les bêtes en usèrent sans jamais le blesser, mais aujourd'hui sous terre il a disparu... NB le ruisseau de notre enfance, dont l'eau était plus pure que celle d'un bénitier, où nous allions pêcher poissons et grenouilles ; où poussait le cresson et autres algues majestueuses, où un lavoir s'alimentait de son onde propre... Il coule en catimini maintenant, comme pour ne pas voir la tristesse des ordures et autres dépôts sauvages... Si l'on tend l'oreille, on peut l'entendre ruisseler en sous-sol ! Il en a bien profité ; comme il eut raison ! La deuxième strophe a ma préférence, mais les autres sont tout aussi plaisantes ! Un genre de poésie que j'affectionne, car je pus la lire à mes petits, sans qu'ils durent me demander : " c'est quoi un petit ruisseau au joyeux gazouillis ? "........ mais il en faut pour tout public ! néo-classique bien construit ! |
Anonyme
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Belle lecture matinale que l'évocation de ce petit ruisseau qui, hélas , aujourd'hui : " se perd maintenant dans une fondrière, Ses eaux à tout jamais sombrent dans le néant." Malgré les quelques hiatus, acceptés cependant, j'ai eu plaisir à lire de bien jolis vers accompagnés de belles images. |
Robot
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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On suit agréablement le cheminement de ce ruisseau dont les multiples fonctions au fil du temps ont été bien utiles aux plantes, aux animaux et aux humains.
Peut être manque-t-il au poème une réflexion finale moins académique que cette fin gentillette, mais c'est de la belle ouvrage. |
pieralun
16/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vincendix
Un poème qui coule comme de l’eau, facile à lire et très joli par endroits. Très bucolique n’est pas forcément péjoratif, j’ai trouvé un excellent premier quatrain. Très joli second quatrain également avec peut-être une petite cheville à la rime de gamin…. Pardonnez moi, ce n’est que mon avis, mais ce 3 eme quatrain me semble tellement prosaïque qu’il gâche un peu la lecture: « lavait leur vêtements et leur vaisselle aussi………il servait de baignoire !!!!! Les deux derniers quatrains sont bons et terminent joliment le poème. Une agréable lecture |
Provencao
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Revenir à l'espoir, l'espérance , c'est judicieusement et naturellement se tenir à l'écoute du ruisseau, et vibrer à l'unisson de " À quoi bon le savoir quand la vie est heureuse,
Il faut en profiter, faire honneur au festin." Merci pour ce délicat " ruisseau sans douci" Cela fait un bien fou.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Lulu
16/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Vincendix,
J'adore la première strophe qui m'a quasiment fait entendre le bruissement léger de l'eau... Une merveille... Ensuite, j'ai trouvé l'ensemble peut-être un peu trop descriptif ; en ce sens que j'ai peu ressenti l'émotion du locuteur qui pourtant est touché par ce cours d'eau sans souci. Cependant, cela n'enlève rien au charme de ce ruisseau qui s'inscrit dans le temps long "Depuis quatre mille ans, il poursuit son chemin"... Mais peut-être que ce regard porté sur lui est aussi à son image, soit celle d'un ruisseau qui dépasse le temps de la vie humaine... et qui fait fi, quelque part, des sentiments qui nous animent. J'ai trouvé belle cette évocation de ce pourquoi le ruisseau est tant vénéré, que ce soit de façon consciente ou inconsciente. Le lavoir nous ramène en des temps anciens ici, ou en des lieux où la vie est encore différente de nos outils et machines modernes... J'ai ressenti, toutefois, une certaine nostalgie ; peut-être est-ce lié à l'emploi de l'imparfait ? "Il allait se jeter plus loin dans la rivière, / Et son maigre débit rejoignait l'océan"... Les rimes sont belles, enfin. "rivière" / "fondrière"... Il fallait la trouver... Bravo ! Au plaisir de vous relire ! |
Myo
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'important du voyage n'est pas son but mais le chemin en lui-même.
J'aime beaucoup l'évocation de ce ruisseau qui s'en va a travers les ans, remplissant son devoir de ruisseau simplement comme coule son eau. Peu importe où se dispersent ses eaux, elles gardent leurs forces vives. Merci pour ce moment riche de vie. Myo |
Mintaka
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Heureux comme devrait toujours l'être un gamin". De par mon ancienne profession j'ai tellement connu de gamin malheureux, qu'à l'evidence pour moi il faut le préciser.
Mais j'ai bien sûr tout à fait compris la métaphore. Un bien joli ruisseau que l'on suit agréablement au fil de ses eaux jusqu'au néant qui l'attend, qui nous attend. "Mono no aware" dise les Japonais mettant en exergue l'importance de savoir apprécier l'Éphémère tout au long de sa vie. On peut le traduire egalement par :"La poignante mélancolie des choses". À méditer. Merci Vincendix pour ce poème que j'ai apprécié au fil des rimes et des vers. |
Lebarde
17/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix
La métaphore est bien menée: se souvenir du passé qui est toujours bien mieux, vivre intensément le présent en sachant l'apprécier au fil des jours qui passent , laisser venir l'avenir avec sérénité. Nul ne sait ce que sera le "futur", peut être ne sera t'il pas si noir que cela? "Écoute le ruisseau, son humeur est joyeuse, Il ne sait où il va, ignore son destin, À quoi bon le savoir quand la vie est heureuse, Il faut en profiter, faire honneur au festin." C'est bien l'idée dégagée par ce quatrain n'est-ce pas? et j'y adhère. L'atmosphère de ce poème bucolique d'une belle écriture fluide et poétique, est "musicalement" rafraîchissante et humainement euphorisante. Bravo. Il existe en effet dans les pays miniers , de ces ruisseaux, rarement aussi agréables que celui que vous mettez en scène dont les eaux disparaissent dans des marigots souvent malodorants et même dont le sens de l'écoulement s'est inversé du fait des affaissements de terrains liés aux exploitations souterraines. Comme certains ne l'ont pas compris, l'exergue donne clairement l'explication de ce phénomène regrettable mais pourtant difficile à éviter. J'ai bien aimé votre poème même si je déplore la triste destinée du cours d'eau que vous décrivez. Lebarde |
Raoul
16/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un beau poème rafraîchissant, très maîtrisé dans sa forme. Le cour naturel du texte va bien à celui du ruisseau qui s'écoule, en même temps que le temps, grossi pour se perdre ou s'épuiser. J'aime beaucoup l'idée sous jacente et induite que l'on ne se baigne jamais dans la même eau. Et la présence humaine (quotidien des femmes et enfants) légère comme une aquarelle. Un petit bémol pour la chute un peu grandiloquente avec son "destin" , toutefois, le carpe diem final, - une sorte de "Cueuillez dès aujourd'hui les roses de la vie." en somme - est bien venu. D'accord avec les hiatus déjà détectés. Merci pour cette lecture bien agréable et joliment troussée en tous cas. |
Queribus
17/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un poème fort bien troussé et une prosodie néo-classique malgré les quelques petites hiatus déjà cités.J'ai quand même noter quelques rimes intérieures (petit détail qui n'enlève rien à la qualité globale du texte mais à éviter quand même): Caché dans la forêt Qui vit dans le secret Il est né au printemps Depuis quatre mille ans Vénéré des humains Irriguait les jardins Lavait leurs vêtements Aux femmes, aux enfants Il allait se jeter Ses eaux à tout jamais Rejoignait l'océan Il se perd maintenant. Le sujet est, hélas, toujours d'actualité dans le cadre de la déliquescence de notre environnement et il nous change des "éternels merveilleux petits ruisseaux" où tout est parfait.; c'est une très bonne idée que d'avoir songé à le traiter. En conclusion, in bon moment passé à vous lire. |
Donaldo75
20/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vincendix,
J'ai bien aimé ce poème que j'ai trouvé fluide - en même temps, heureusement au vu du thème mais je préfère le souligner car ce n'est pas aussi simple que ça d'arriver à un tel résultat - et agréable à lire, un peu comme une chanson. D'ailleurs, il en a la mélodie, du fait probablement des images et de l'histoire qu'il expose. Et le rythme néoclassique renforce cette impression. C'est un bien joli poème, qui ne se prend pas la tête à balancer des pépites lexicales à tout bout de champ car avant tout il parle à notre cœur d'enfant, celui de la joie et la bonne humeur. Merci pour cette jolie parenthèse. Donaldo |