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Gemini
18/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien ces textes où l'auteur se demande s'il est le maître ou le sujet de ce qui tombe sous sa plume.
On en trouve qui se croient possédés par des forces supérieures (comme dit en exergue). D'autres qui s'en amusent. D’autres qui s’interrogent devant ce miracle. D’autres, enfin, qui couchent leur pensée pour la faire parler (comme dans le texte). Je regrette ici l'emploi de "fous" pour qualifier ces mots. A mon sens, fou est un adjectif trop simple, avec un sens trop général, et il résume mal l’explication finale qui dit qu’il suffit d’un peu de "réflexion" (et d’"obligeance") pour assagir ces élèves dissipés. On sent bien que cette folie cache une certaine tendresse envers ces chenapans ; que le maître d’école n’a besoin que d’une autorité bienveillante pour les contenir. Preuve est ainsi faite que c’est la disposition d’esprit, la considération qu’on leur accorde qui décide de leur (bon) gré. Côté écriture, rien à dire. Les mots sont bien tombés. Les octos, moins faciles à manier, ne semblent pas avoir gêné la fluidité. La rime blanche v2, amène un "C'était en hiver un dimanche" bouche-trou ; mais bon, la rime est ardue. La prosodie est juste. Quelques problèmes de ponctuation. Bien qu'elle apparaisse en creux ("turbulents", "file indienne", "sage"), il manque, selon moi, une métaphore claire comme celle d’une cour de récré qui aurait donné plus d’originalité à ce texte, et qui aurait permis une autre formulation que ce "fous" un peu trop plat. Peut-être un jeu de mots sur le titre : Les mots d'où ? Mais l’affaire est rondement menée. |
Queribus
20/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La belle surprise du matin: un texte simple et clair, un enchainement logique de quatrains, une prosodie néo-classique quasi parfaite, une ponctuation bien à sa place, que demander de plus de bon matin. Comme il faut bien trouver quelque chose (histoire de pinailler et de vous embêter un peu (un tout petit peu), j'ai trouvé: -deux vers de sept syllabes: Jouant de mes inquiétudes (in-quié-tudes) J'espérais la contagion (con-ta-gion) -de nombreux adjectifs qui riment entre eux: turbulents-insolents, rétif-relatif, tranquilles-graciles, de nombreux noms qui riment entre eux: farandole-boussole, inquiétudes-attitudes, abandon-pardon, rebelles-ribambelles, contagion-réflexion, raison-conjugaison, des verbes qui riment entre eux: poser-reposer, maitriser-apprivoiser, moquaient-entrechoquaient, (ce ne sont pas vraiment des fautes mais c'est plutôt à éviter) En conclusion, de tout petits détails peut-être à corriger mais un poème simple et agréable à lire. Du bon travail. Bien à vous. |
papipoete
20/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
j'avais décidé de ne point versifier ce jour-là, et puis ils sont arrivés sur ma feuille, dans un tel désordre semblant vouloir se battre pour la première place... mes mots Il suffit alors qu'en marge ici déposé, un pronom relatif semblât chef de rassemblement, pour que à la queue-leu-leu des phrases naissent, et fassent un joli poème... NB Tant que les idées de notre esprit, n'ont pas fui, il suffit de presque rien pour que la plume s'ébouriffe, et trace trace de belles phrases, dessinent d'ardentes métaphores. J'aime bien ce spectacle de mots tels écoliers turbulents, qui au coup de sifflet d'un chef, se mettent en rangs, et s'appliquent bientôt ! la 4e strophe est ma préférée tout en diérèse, ce poème est écrit sur octosyllabes, qui ne doit pas être loin de la forme classique ? papipoète |
Lebarde
31/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce sujet sur la difficulté d'écrire et de trouver les bons mots et leurs bons arrangements est tellement galvaudé qu'il est quasi impossible de faire preuve d'originalité et de sortir des sentiers battus.
Vous avez essayé et au bout du compte, pas mal réussi même si certaines images sont réchauffées: "Des mots sont venus se poser Sur une belle page blanche" ou que le contenu de certains vers se découvre dès l'entame du premier mot. Tout le monde connait par coeur " La grande vadrouille " ou "Les tontons flingueurs" pour les avoir vus et revus de nombreuses fois ( avec plaisir) , il n'est pas pour autant inutile de reprogrammer encore ces films à la télé en pensant aux jeunes enfants pour qui, ces films resteront une découverte. Ceci dit, ce poème en octosyllabes est plaisant et agréable avec ses rimes bien correctes sauf au quatrième quatrain où l'alternance semble dérailler. En conclusion, pour épater le lecteur avec des trouvailles inédites il est préférable de traiter un autre sujet que celui-ci. Beau travail néanmoins que j'ai bien aimé. Merci. En EL Lebarde Ed: En fait c'est moi qui déraille mais pas l'alternance: je ne sais pas où j'ai eu la tête! Avec mes excuses pour cette bévue. , |
fugace
20/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ces mots fous qui vont et viennent à leur convenance, sans règle ni logique, rieurs comme des enfants, sont véritablement brillants.
Je pense que sous une apparente facilité il vous a fallu faire oeuvre de grande patience pour qu'ils viennent spontanément composer des phrases superbes. C'est une magnifique réussite, bravo! |
Miguel
31/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Du vécu poétisé par Vincendix ; c'est tout à fait ça. Ça la me rappelle ces moments où je suis près de m'endormir et où quelques mots, ou un vers, viennent m'embêter. Parfois je me relève et les note, et après, rassurés, ils se tiennent tranquilles et me fichent la paix ; d'autres fois j'ai trop la flemme, je les laisse vagabonder un moment et m'endors. Mais au réveil, ils sont partis si loin que je ne les retrouve pas. Ou bien ces mots vibrionnants comme la neige de l'écran de télévision, et dont il faut pêcher le bon, au bon moment ... Ces affres ont bien rendues ici. Bravo
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inconnu1
31/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Jolie poème charmant et qui traduit tellement la détresse de celui qui veut versifier et qui est hanté par les rimes, les mots. Pauvre de nous!
Les octosyllabes permettent plus de badineries que les alexandrins bien à vous |
Anonyme
31/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Une jolie poésie distrayante avec ces mots fous qui viennent se poser sur la page blanche du narrateur qui, pourtant, voulait se reposer. La continuité du récit est bien menée, avec ces mots turbulants et chahuteurs difficiles à dompter. Bien des poètes se reconnaitront. Un exercice réussi, une lecture très agréable . Finalement, vous êtes parvenu à les apprivoiser, les mots. |
Anonyme
31/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Des mots rebelles, ou pas, s'arrangent entre eux ou avec le poète pour créer le texte, autre façon de dire que l'auteur ne contrôle pas sa créativité, ou plus simplement, son ressenti, et par ce biais donne naissance, une nouvelle fois, à son art... classique ! |
Quidonc
2/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Comme vous avez eu raison de libérer ainsi votre muse. "Les sujets choisissaient leurs verbes, Les accords, la conjugaison, Composant des phrases superbes !" De légèreté, de la sensibilité, de l'humour, bref de la belle poésie. |
Cristale
4/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah ces mots ! Bonjour Vincent,
C'est vrai qu'ils s'imposent et parfois n'en font qu'à leur tête comme des enfants gâtés : "Ils étaient vifs et turbulents Tourbillonnaient en farandole Désordonnés, même insolents Me faisant perdre la boussole." Mais votre patience fut récompensée car voici une farandole bien rythmée avec des mots qui battent la mesure à huit temps. L'écriture est (comme toujours) fluide et d'un abord aisé. Une passion pour les mots d'où émane le parfum d'une sincère tendresse. Cristale |
Damy
7/2/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Des mots que l'on n'attendait pas vous surprennent en plein dimanche.
Pourquoi pas un poème ? C'est alors un labeur où creuser le sillon des syllabes et des rimes qu'ils méritent. Les octosyllabes choisis ici, si elles donnent du rythme, dénotent aussi un certain empressement d'en finir avec eux. C'est mon impression. Eux qui s’entrechoquaient Ayant d’étranges attitudes. Heureusement vous n'avez pas abandonné et le poème est né où, pour votre satisfaction, vous lui trouvez des phrases superbes. C'est l'essentiel. |