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Corto
17/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème poignant car tout en nuances, en allusions, en scènes vécues.
La mort, le deuil, l'absence douloureuse sont présents dans chaque vers mais seulement évoqués par un souvenir ou un vécu devenu solitaire. Un poème pour le recueillement, car il n'est pas encore l'heure de penser un nouvel avenir. Les mots utilisés sont simples, les images sautent aux yeux, comme un dialogue entre le vivant et celle qui est partie pour toujours. Bravo à l'auteur. |
Lebarde
17/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Petit poème charmant en forme de ritournelle usant à la pelle des rimes en elle qui serait très belle dans une maternelle.
Le thème un peu triste, d’une absence ou d’une disparition est traité avec élégance simplicité et fraîcheur. Mais bon je ne m’enthousiasmerai qu’avec modération. Les images sont sans surprises et assez entendues et attendues, mais j’ai trouvé la lecture agréable et le texte pourrait être facilement compris, appris et récité dans les écoles primaires. Finalement à la relecture j’aime assez. Sur la forme tout paraît correct, sauf dans l’avant dernière strophe où les rimes ? bois/là pourraient justifier la perte du neo-classique. Les spécialistes jugeront! Merci. En EL Lebarde |
poldutor
20/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Voila une belle poésie sans fioriture, empreinte de regrets, qui exprime simplement mais avec tellement d'amour la peine et le mal de vivre du délaissé "Que la vie est cruelle" et le leitmotiv : "...toi tu n'est plus là... "rappelant la complainte déchirante de Dick Rivers : tu n'es plus là. Bien écrite en vers hexasyllabiques, cette poésie est pleine d'humanité. J'aime. Cordialement. poldutor en E.L |
papipoete
21/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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néo-classique
la nature n'a pas changé, et les roses éclosent nouvelles chaque jour ; les oiseaux piaillent autour de la balancelle qui tangue sous le vent ; non, rien n'a varié mais tu n'es plus là... NB un thème à écrire pour Elle, mie ou enfant, mais plutôt dulcinée pour la bagatelle ! Qui a aimé, qui a chanté, qui a souri à sa Belle, et contemple cet environnement, ne peut que partager ces sentiments... quand l'autre n'est plus là... Dans l'avant-dernière strophe, je n'aurais pas dit " quand toi ", qui évoque un moment qui peut se renouveler ? J'aurais écrit " sans toi qui n'es plus là " Un bien joli texte, la dernière strophe en particulier, dans ce néo-classique délicat! papipoète |
FANTIN
22/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Simplicité du vocabulaire employé et leitmotiv en finale qui répète de façon lancinante l'incontournable évidence. En six quatrains rimés avec beaucoup de naturel, vous évoquez la cassure soudaine, la disparition, le vide laissé par l'être aimé qui "n'est plus là", et la vie déphasée qui continue sur son erre.
Un poème émouvant sans pathos ni déclamation. Un poème réussi avec des évocations de détails du quotidien qui disent la vie doublement volée. |
Anonyme
24/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dire le manque , l'absence, déplorer la fin d'un partage, la fin d'un "nous", vous y parvenez avec justesse.
Les roses et les hirondelles restent, la belle s'est effacée du tableau et ne participe plus au monde du "je". Le thème de la disparition est distillé habilement : "morte" , " déserte" , "n'es plus là", et les sensations de la belle ( vue , ouïe ) sont éradiquées. Une vague de mélancolie plane sur le poème. Merci pour ce partage |
leni
11/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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salut vincendix
un ecrit simple qui va droit au butLe ythme lancinant des rime en elle et a cree un climat de tristesse voilée c'est une aquarelle parfois un peu floue C'est très beau Lu a haute voix ça chante bravo Morte la balancelle, Je ne m’en servais pas, Déserte est la tonnelle, Puisque tu n’es plus là. on ne peutle dire plus simplement Voici mon quatrain préféré Je vais dans la chapelle, Prier les saints de bois, Que la vie est cruelle, Quand toi tu n’es plus là. j'aime prier les saints de bois On touche au dérisoire BElle peinture BRAVO SALUT AMICAL LENI |
Cristale
11/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
Voici un joli texte pétri de poésie. Deux rimes : "elle" "a" ...Et ces roses écloses sans elle qui ne les verra pas. Joli et triste mais la tristesse a mis sa robe de beauté dans les yeux du poète et la rime féminine danse avec la rime masculine sur un pas de six absolument charmant, et émouvant. Merci pour la joliesse de vos mots, Cristale |
senglar
11/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
L'histoire d'un deuil, et les roses qui sont là pour en faire souvenir. Je trouve la scène paradoxale, incongrue, ironique, antinomique en songeant à la phrase de Fontenelle telle qu'elle est rapportée par Diderot : "De mémoire de rose, on n'a jamais vu mourir un jardinier." Or les roses sont bien présentes ici pour faire souvenir de la jardinière. L'éphémère renvoie donc ici à l'immortel tout en prenant le pas dessus en quelque sorte. Les rimes en -elle, -oi, -a, donnent une tonalité très féminine et aussi pré-automnale et déclinante à ce poème sur l'absence parcourue par une impalpable et douce tendresse mélancolique. Une invite à méditer sur la relative brièveté des choses... Mais je reviens à Fontenelle : "De mémoire de rose, il n'y a qu'un jardinier au monde." Et le jardinier est ici présent qui songe à sa jardinière. Senglar |
Davide
11/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vincendix,
Je trouve émouvante l'économie de mots pour évoquer le deuil. Je trouve encore plus remarquable la pudeur qui embaume ce poème ; en effet, aucune émotion n'est clairement exprimée, toute la douleur est contenue dans un paysage métaphorique, simplement contemplatif, personnifié par moments : "Morte la balancelle". Même le vers 19 ("Que la vie est cruelle") a l'apparence d'un constat, à l'image de ce leitmotiv : "tu n’es plus là." Les hexasyllabes sont chantants grâce à l'alternance des rimes en [elle] et en [a]. Les unes ([elle]) sont ouvertes, les autres ([a]) fermées, symbolisant le contraste entre la beauté du paysage ayant été témoin de leur amour et le deuil qui le consume à présent. Le mot "pas" fait mal, notamment dans le dernier vers, éteignant toute lueur d'espoir après la prière dans la chapelle. Pour le narrateur, ce "Tu ne les verras pas" veut dire, en réalité : "Je ne te verrai plus". J'ai été - un peu - gêné par quelques allitérations ou rapprochement de consonnes ("roses sont si" et "robes de dentelle" en particulier) ainsi que par l'insistance du "toi" (v.4, v.16 et v.20). Si cette dernière traduit habilement l'acharnement de la douleur, je ne trouve pas son usage très "poétique". Mais c'est un détail ! Par ailleurs, je ne comprends l'usage systématique des virgules en fin de vers ; en prose, par exemple, je n'écrirais pas : "Les roses sont si belles, dans le jardin d’en bas", mais "Les roses sont si belles dans le jardin d’en bas". Enfin, musicalement encore, le rapprochement de ces deux vers à la formulation proche n'est pas très heureux : "Que la vie est cruelle" (v.19) et "Que les roses sont belles" (v.21). Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ce poème beau et touchant. Merci du partage, Davide |
Anje
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comment éviter le risque de monotonie d'un poème à deux rimes ? En les faisant danser ensemble comme dans Les roses sont si belles sur une musique vive qui cache aussi la mélancolie du vers long. Les mots sont justes, placés au bon endroit comme les dalles menant au jardin d'en bas. Merci de nous avoir ouvert ce portillon du souvenir douloureux.
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STEPHANIE90
12/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
votre poésie m'a beaucoup touché. Elle est toute en délicatesse, les souvenirs ressurgissent à travers l'absence de l'être aimé avec cette strophe "... tu n'es plus là" , ce pronom "tu n' " qui revient comme un leitmotiv ineffaçable. "Les roses sont si belles" mais, une seule manque au tableau et la mélancolie prend ses aises... Merci beaucoup pour ces si beaux vers... Stéphanie |
BlaseSaintLuc
13/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Décidément, hélas, l'absence est à ce point inspirante, que nos amis poètes nous sortent des perles de rosée sur champs de fleurs d'émotions !
Quelle belle rythmique, un brun lyrique, Messieurs les Musiciens à vos arpèges ! Je crois que c'est pour cela que je suis sur Oniris, pour lire ces textes et essayer d'en être digne. Ce n'était pas évidant avec toutes ces rimes en elle, mais le pari est gagné, je m'incline. |