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Poésie contemporaine
Vincendix : Marie-Jeanne où es-tu ?
 Publié le 23/01/24  -  5 commentaires  -  835 caractères  -  120 lectures    Autres textes du même auteur

Un souvenir lointain mais toujours en mémoire.


Marie-Jeanne où es-tu ?



Marie-Jeanne où es-tu, ma demoiselle rousse ?
Sur les bords du ruisseau, dans le bois de sapins,
Dans les champs et les prés au cœur de la cambrousse,
Ou bien dans la remise au milieu des lapins ?

Je me souviens de toi, de notre adolescence,
Tes cheveux flamboyants, tes taches de rousseur,
Tes yeux malicieux, parfois de l’arrogance,
Et de tendres élans spontanés de douceur.

Tu étais naturelle, quelque peu sauvageonne,
Tu allais te baigner nue dans le ruisseau,
Les manants du hameau t’appelaient la garçonne,
Car tu savais siffler aussi bien qu’un oiseau.

Où es-tu maintenant depuis ton mariage ?
Tu dois avoir au moins trois ou quatre marmots.
Es-tu toujours fidèle à ton petit village,
Où fleurissent en juin tant de coquelicots ?


 
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   poldutor   
8/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour
Voilà un poème qui rappelle le "je suis un voyou" de G. Brassens ! En moins coquin cependant !
Souvenirs de l'adolescence qui remontent en surface quand on atteint un âge (bien) mûr.
Combien d'amourettes de jeunesse qui avec le temps sont magnifiées, "elle était belle, il était beau", mais qui ne résistent pas aux ravages des ans... "tient, elle a pris un coup de vieux, tient, il a pris vingt kilos, etc." !
Le deuxième quatrain est mon préféré .
Bravo.
Cordialement.
poldutor en E.L

   papipoete   
14/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
contemporain
j'espère que la Marie-Jeanne ne s'est pas jetée du pont de la Garonne...
Cela se serait su...
Sans blague, ce souvenir d'une fille d'avant qui ne laissait pas insensible, qui la connaissait particulièrement tel l'auteur...
Elle doit être bien sage, à présent avec combien d'enfants, depuis qu'à un SEUL elle dit " oui " pour la vie.
NB ah, ces souvenirs de jeunesse, quand une fille nous faisait rêver, affriolante et éternellement joueuse, ses cheveux flamboyants...
Qu'a-t-elle pu devenir ?
la 3e strophe, où nous entendons Marie-Jeanne siffler comme un merle, est particulièrement touchante.
le 9e vers s'envole sur 13 pieds ; dommage !
et un peu plus loin, idem
papipoète

   Lebarde   
15/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
"Marie-jeanne", la belle "demoiselle rousse", l'adolescente sauvageonne qui faisait palpiter le cœur de l'auteur qui se souvient d'elle, et celui aussi de tous "les manants du hameau qui (l')appelaient la garçonne".

Qu'est elle devenue "depuis (s)on mariage" s'inquiète l'auteur?
"Tu dois avoir au moins trois ou quatre marmots" , çà c'est probable.
"Es-tu toujours fidèle à ton village", çà serait chouette alors elle se souviendrait de lui.

Le thème n'est pas très neuf, mais l'écriture nostalgique est suffisamment fraiche, primesautière, élégante et poétique pour se hisser à la hauteur de tout ce qui a pu être déjà écrit sur ce sujet récurent.

Ce poème est présenté en contemporain, ce qui laisse à penser que l'auteur n'a pas voulu éviter les hiatus (nombreux quand même) et les e non élidés, portant par contre son attention sur les rimes sans reproche des alexandrins dont certains sont pourtant bancals (v9 et v10?).
Dommage car il y avait matière à produire une belle poésie classique que j'aurais mieux appréciée.

En EL
Lebarde

   Marite   
23/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Léger et rafraîchissant ce souvenir d'un amour d'adolescence. Pas besoin de reprendre la lecture pour que se dessinent dans l'imaginaire les lieux et la personnalité de Marie-Jeanne. Aucune fausse note qui m'aurait arrêtée dans la lecture de ce poème. Merci pour cet agréable réveil poétique matinal.

   Provencao   
23/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Vincendix,

"Je me souviens de toi, de notre adolescence,
Tes cheveux flamboyants, tes taches de rousseur,
Tes yeux malicieux, parfois de l’arrogance,
Et de tendres élans spontanés de douceur."


J'aime cette nostalgie semblable à une brume qui enveloppe l’âme en éloignant l’horizon, créant ainsi une confusion du passé, présent et avenir générant elle-même un fantôme de soi.

Au plaisir de vous lire
Cordialement


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