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Gemini
17/9/2021
a aimé ce texte
Bien
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Je me retrouve dans le fond (général).
Est-il bien sage de chercher à revoir des lieux qu'on a vus idylliques quelques décennies plus tôt ? C'est un peu comme la disparition d'une personne chère. Vaut-il mieux garder en souvenir l'image de son époque flamboyante ou celle de ses derniers instants au seuil de la mort ? Je trouve par contre un peu long le traitement. Les troisième et quatrième quatrain par exemple ne servent pas le thème. Trop centrés sur le narrateur. J'aime bien par contre le changement de ton quand la conscience prend la parole. Pour me parler souvent tout seul, j'admets qu'on devient un peu trop familier envers soi-même. Pour le fond particulier, la critique sous entendue de l'Etat islamique apparait en filigrane au fur et à mesure qu'apparaissent les cités. La cause de tout ce ramdam est indiquée clairement à l'avant dernier vers : guerres de religion (mais pourquoi diable "Les Dieux" pluriel, majuscule ?). C'est un point de vue. Discutable, mais là n'est pas le sujet, pour moi. (la religion n'est qu'un prétexte à d'autres intérêts). Déçu d'apprendre dans ce même quatrain que le (nouveau ?) narrateur voyage avec des valises (à roulettes ?). |
Corto
29/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est ce qui s'appelle tomber de haut.
J'aurais presque pu écrire un poème semblable, les lieux (et les rencontres !) étant différents dans les 5ème et 6ème strophes. La seconde partie qui constate les dégâts est centrée sur la religion, à quoi on pourrait ajouter les présidents fous en divers lieux de la planète, les frontières fermées pour diverses raisons etc. Le monde a trop changé pour ces voyageurs infatigables qui, ils ne doivent pas l'oublier, étaient des privilégiés. Beaucoup de "voyageurs" actuels ne le sont pas pour le plaisir de la découverte mais pour survivre. La joie et le dynamisme en première partie sont suivis par l'accablement et un certain enfermement en seconde partie. Ce poème présente avec réalisme un tableau idéalisé suivi de réalisme douloureux. Il est bien écrit et l'on suit aisément la progression. Il va falloir nous inventer d'autres "aventures"... Même Nicolas Bouvier ("L'usage du monde") aurait été dépaysé. |
Robot
29/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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En lisant ce poème j'ai pensé à l'adage "si c'était à refaire..." En reprenant son chemin le narrateur espérait retrouver un passé inchangé. Mais quelle déception pour lui de constater que si les choses ont changé ce n'est pas dans le sens espéré.
Je ne partage pas vraiment la conclusion: Les dieux (pour peu qu'on leur fasse crédit) n'y sont pour rien si les hommes font des conneries. Un récit qui tient bien son sujet et que j'ai apprécié de parcourir. |
papipoete
29/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Vincendix
Aujourd'hui, j'ai le temps tout mon temps, et aspire à tuer le temps, et tordre le cou à l'oisiveté ! Et pourquoi pas retourner là où sont mes meilleurs souvenirs ? La paix ne régnait pas partout, mais les gens et les paysages étaient si gentils, accueillants ( même sous les draps d'Aïcha ) Reconnaîtrai-je chaque étape qu'ailleurs je fis ? Ma conscience me répond que je ferais mieux de rester sur mes souvenirs ; le Diable a pris ses quartiers dans ces pays oasiens... NB un dialogue entre son esprit et ses envies, que nous livre notre globe-trotter dont l'album regorge de beautés, de ce monde que pasteurs et bergères habitaient, où ne couraient que moutons de laine, et ces villes aux formidables bibliothèques... où priaient des enfants de Dieu, d'Allah, Yavhé sans haine ni bataille. Si j'étais toi, je resterais là avec tes souvenirs plutôt que de découvrir ruines, et oppresseurs... Notre poète, et je gage que le héros et lui sont même personne nous prend par la main... et puis nous la rend finalement ; on gardera en mémoire tout ce qu'il vit, et de cela on s'enrichit ! J'aurais entouré la seconde partie de guillemets, lorsque notre bourlingueur entend son esprit lui parler ! L'avant-dernière strophe est ma préférée. Je recherche en vain la faille, diérèse indue, ou autre hic, qui ôtent à ce texte la forme " néo-classique ? " ( hiatus au 6e vers ... celui/ou ) Je serais curieux de savoir cette raison... qui me crève peut-être les yeux ? |
Miguel
29/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mon premier réflexe est de répondre au dernier vers, cher Vincendix, que tous les Dieux ne nous tournent pas le dos. Je ne suis pas sûr que le credo de l'abbé Pierre, de soeur Emmanuelle, de mère Teresa mérite d'aller au diable. Mais passons, je suis conscient d'en avoir déjà trop dit. Ensuite, eh bien, vos vers sonnent agréablement, mélodieux, au rythme léger, pleins d'exotisme et d'images de vie, et l'on a envie de vous suivre. Et puis, comme vous, on a envie de rester dans nos contrées encore épargnées par les abominations que vous dénoncez avec cette force douloureuse et digne. Bravo.
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Anonyme
30/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Vincendix,
Une poésie un peu longue mais dont j'ai cependant bien aimé lire l'envie de revoir ces lieux jadis fréquentés en première partie et la prise de conscience d'une dure réalité décrite en seconde partie. Une belle lecture. |
Anonyme
2/10/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'accompagne pleinement les idées de ce texte. Elles se lisent tranquillement sans vous prendre la tête. Au début, on voudrait connaître tous ces lieux qu'elles nous énumèrent, nous devons les connaître. Et puis après, bien sûr, on voit la vérité et les gens d'aujourd'hui, et c'est un peu moins beau et beaucoup trop réel. Peut-être, un seul bémol, dans cette belle prose, mais versifiée à souhait : terminer sur des dieux avec leur texte sacré, m'a un peu embêté, je n'aime pas trop ça. Mais vous avez raison, si c'est trop pessimiste, tout ce que dit le texte, je vous souhaite quand même de reprendre la route et de vous faire plaisir... Merci, Vincendix pour ces endroits où j'ai aimé passer "à l'envers" dans ce texte voyage.
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zoug
14/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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les trois dernières strophes ressemblent à ce que je reconnais dans la poésie moderne,du 21 ème siècle, sortir des natures mortes pleines de fleurs et de ruisseaux.Du rythme,du mouvement , du réel ...très bon
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Yannick
5/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème est à la fois nostalgique et plein d'espoir, calme et tourmenté.
Il donne l'envie de voyager et en même temps, nous ramène à notre sédentarité, sédentarité qui peut être douloureuse, qui redonne à l'âme migrante la pleine conscience de son malheur présent et idéalise le bonheur passé. J'aurais envie de dire bon vent l'ami! :) |