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Lebarde
2/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Il est des auteurs qui les évitent, vous vous les invitez et à la pelle en plus, au point de les utiliser dans tous les vers et à toutes les rimes.
Je ne vérifie pas mais je ne suis pas sûr que Monsieur Littré ne trouverait pas quelque chose à redire. Belle initiative en tous cas et beau sujet même si la poésie n’y trouve pas nécessairement son compte! Encore que ce n’est pas si mal. J’apprécie et dis bravo pour cette originale compilation de tous ces mots qu’habituellement on fuit. « Délicieux » en somme. En EL Lebarde Ed; sur le sujet je voudrais rajouter que le poésie classique doit etre conservée dans l'état et être considérée comme un exercice et même un jeu comme le sudoku pour lequel chacun trouve normal de mettre les chiffres dans la bonne case. |
Cristale
27/10/2021
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Beaucoup
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"La contrainte de la diérèse n’est pas ce que je préfère dans la poésie."
Ah oui, effectivement, je n'en vois pas une seule dans ce texte ^^ qui a, entre autres, la qualité de me faire sourire. Quelques hiatus en moins et c'était bon pour la case "classique". Certaines sont jolies, "piano" "violon" d'autres moins gracieuses je vous le concède. Perso je les mets au rebut mais certaines plus malignes arrivent à s'immiscer me poussant à la faute. Ce qui n'est pas le cas dans le poème que je viens de lire dont les finales jouent la provocation et semblent dire : vade retro satanas ! Oh oui, gardez celle qui embijoute le mot "délicieux" ! Cristale |
inconnu1
11/12/2021
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Beaucoup ↑
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Bravo pour ce poème où se mêlent l'humour et la technique. Je n'ai qu'une seule chose à ajouter. Je vous donne un thème pour le prochain poème : le hiatus (rôdé aux...dico une...)
Bien à vous |
Anonyme
2/11/2021
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Beaucoup
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Bonjour Vincendix,
Ô rage ! ô désespoir ! ô diérèse ennemie ! Joli rappel à votre façon, en mettant "à l'honneur" ces nombreuses diérèses tout au long de cette complainte, écrite avec un certain humour et de jolis vers . Mais Mon Dieu ! Que c'est vilqin toutes ces diérèses! C'était le but de l'auteur, et c'est plutôt bien vu. Une lecture divertissante. |
Anje
2/11/2021
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Beaucoup
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J'aime ces diérèses qui me mettent au pas à chaque bout de vers, moi qui ai le travers de galoper mes lectures.
Le tableau n'est pas laid pourtant à chaque rime un bon coup de frein dans sa récitation comme un TGV céderait le passage au cycliste, un dos d'âne secouant l'auto. Je vois une miniature sans fioriture que je trouve exquise. |
Queribus
2/11/2021
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Beaucoup
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Bonjour,
Nous sommes dans un vieux débat qui commence à dater: de toute manière le temps et les générations futures règleront le problème à leur façon. En tout cas, bravo pour le bel exercice périlleux et hautement réussi qui a dû demander très certainement un très gros travail de recherche; le tout est à votre honneur. Je vous invite à recommencer l'exercice avec les hiatus mais les conseilleurs, etc. Bien à vous. |
papipoete
2/11/2021
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Beaucoup ↑
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bonjour Vincendix
J'avais entrepris d'écrire un poème, quand systématiquement mes rimes sonnèrent en diérèse ; un autre vers et voilà encore ce mot à déplier comme une carte Michelin ! Il me fallut m'y résoudre, me " plier " à cette mécanique que je ne prise pas ! NB pour quelqu'un qui n'aime pas ces mots à " lecture découpée ", je vois l'auteur manier la chose de main de maître ! Avec en trame " le Cid ", nous lisons ces vers avec gourmandise, particulièrement ceux de l'avant-dernière strophe ! Ces dodécasyllabes, que des hiatus blessent, purent viser le " classique ", mais l'auteur l'a sans doute fait sciemment ! |
Robot
2/11/2021
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Beaucoup
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Ah cette diérèse archaïque. Qui parle comme celà aujourd'hui. mais nous sommes en poésie et on pourrait considérer comme suranné bien d'autres aspects de la poésie classique. Il n'empêche que nous sommes nombreux à vouloir parfois nous y atteler. Pour mon goût, même si je l'ai pratiqué, je trouve peu esthétique les diérèses en fin de vers.
Pour parler de votre texte, je le trouve bien agencé pour le propos qu'il traite et je pense qu'il a probablement nécessité un gros travail. |
Miguel
2/11/2021
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Beaucoup
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L'incipit pastichant le désespoir de Don Diègue nous met d'emblée dans l'ambiance : on est dans l'humour, et cette accumulation de diérèses fastidieuses tient la tonalité jusqu'à la fin. Oui, le côté un peu pompeux de la diérèse manque souvent de naturel, et s'éloigne souvent de la prononciation courante ; on dit bien "contrari-er", mais on ne dit plus (a-t-on jamais dit ?) "applicati-on". Cette désuétude est soulignée ici par les diphtongues placées à la rime, et mises ainsi en valeur. Les règles de la diérèse sont ... non pas fantaisistes, car elles proviennent de l'étymologie, mais parfois un peu difficiles à percevoir ; ainsi on prononce le substantif "opérati-on", en cinq syllabes, mais le subjonctif "opérassions", en quatre. D'ailleurs ces diérèses militent à mon sens contre les rigueurs de la règle de l'hiatus : on peut écrire et dire "scions", "Sion", mais pas "si on" ; "duo", "du haut", mais pas "dû au..." Voilà les réflexions sérieuses que cette pièce amusante peut amener.
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Anonyme
3/11/2021
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Passionnément
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J'admire le degré de technicité de votre texte, comme toutes ces rimes riches, et reste incapable d'apprécier la véracité de la description du rapport du poète à la question "diérèse ou pas", encore que vous éclairiez ma lanterne. Votre poème est une contribution au forum Oniris sur les diérèses, ainsi qu'une illustration des affres du poète devant le choix non pas d'un mot, ce qui est l'essentiel de son métier, mais d'un détail, oiseux pour les uns, important pour les autres. En tout cas, la question demeure en suspens, comme pour contenter les uns et les autres ou pour indiquer une aporie, dont le ton du poème suggère la potentialité satirique.
Pour l'évaluation, une prime à la transcendance s'impose : le poète assume tant et si bien la superficialité de son propos que ça en devient profond - même si avec un tel dispositif vous auriez avec du génie atteint le chef-d'œuvre. Tout le malheur du texte vient, à mon avis, de la fonction conclusive de la dernière strophe... À force de souffrir, le poète devient masochiste : il renie son travail et songe à supprimer le "i pernicieux", ce qu'il ne fait pas par ailleurs. C'est dommageable pour l'image qu'il donne aux autres ! Ignorez-vous Vincendix, que vous êtes le premier fan de vous-même, celui qui donne envie aux autres fans de l'imiter dans son appréciation ? Mon conseil serait de remplacer cette dernière strophe par le panache. Ou alors ajoutez 6 quatrains avec les mêmes mots à la fin des vers mais sans la diérèse, ou bien mettez des mots finissant par eux, ant, ton. Je note "passionnément" mais je n'éprouve aucune passion pour votre texte, je note le travail. En tout cas, voilà pour le 2 novembre 2 textes avec celui de socque sur les affres du poète onirien. |
archibald
28/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincendix,
Je voulais commenter ce texte à sa parution, et puis je me suis laissé entraîner par les affaires courantes. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Un principe prévaut à l'Oulipo : un texte écrit selon une contrainte doit parler de cette contrainte. C'est ce que tu fais ici avec drôlerie et talent. Il fallait aussi savoir conclure le texte, c'est fait élégamment. Ces règles de prosodie ont été établies au XVIIème siècle, et même si elles ont perduré jusqu'au XIXème, je suis étonné qu'Oniris s'arc-boute sur ce principe désuet de prononcillatillon. Je trouve cela aussi daté qu'une tirade de Sarah Bernhardt. J'en pense de même de l'hiatus. J'aime les contraintes, je n'aime pas les lois arbitraires. Bref, bravo et merci ! |