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Raoul
30/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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Pas très incarné (l'infinitif distancie terriblement…) à la lecture, j'ai du mal à me sentir concerné par ces bribes de souvenirs très étirées , inutilement, je trouve.
Apres ces infinitifs, on pourrait inter-changer tous les "incertain/la mort / univers / enfance / angoisse…" sans que cela ne change grand chose au sens, au corps du texte dans son ensemble tant tout est convenu. Il me manque un axe - il se peut que je ne le perçoive pas - et / ou un projet. Pas convaincu. Désolé. |
Robot
12/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu ce texte comme une réminiscence cauchemardesque de l'enfance. Soit un enfant réellement mis au placard, soit un enfant isolé, mis à l'écart.
Je trouve que le sentiment d'angoisse est bien rendu. J'aime particulièrement ces métaphores: "accrochant son enfance à l'horizon de rien" "martelant cet enclos sur la porte du vide" Je vois là une sorte d'anéantissement de l'enfance blessée. |
Marite
12/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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La construction de ce poème me plaît beaucoup. Sept strophes de trois vers allant s'épuisant ... sauf la troisième strophe et la dernière. Peut-être l'instant d'une profonde inspiration entrecoupant les halètements de l'effroi et de la crainte en
" attendant l'incertain qui tourne dans l'enfer " Un seul point m'a arrêtée à la lecture dans la cinquième strophe, j'aurais mieux apprécié : - projeter les angoisses - sur l'écran - de ses songes - La plongée dans ces souvenirs douloureux de l'enfance ne pouvait être faite qu'à petites touches, avec une économie de mots portant l'essentiel sous peine d'être violemment submergé. |
Anonyme
12/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pas de mots superflus ; des vers courts, comme des touches impressionnistes, pour traduire un état d'âme .
" accrochant son enfance à l'horizon de rien " belle image, entre autres. |
papipoete
12/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour bipol,
Votre texte évoque un endroit à 2 sens, où ni l'un ni l'autre ne font rêver ! Cet enclos avec sa porte sur le vide, en dit long sur l'état d'âme du héros ! NB le placard où l'on relègue l'employé à des tâches sans nom ; le placard où une mère indigne put enfermer un enfant, en punition d'avoir cassé le sucrier de la mémé ; dans les deux, on peut " piétiner les heures noires/au fond/du désespoir " . Je connus ce dernier, dans " le noir d'un grenier/au royaume des araignées/la poussière épaisse des archives alignées " et votre poème me touche particulièrement . Je pense que " l'enfant " connut le placard sans parois, aux murs transparents, où la mort colle son oreille, et guette ... |
Louison
12/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En peu de mots, vous dites les choses très joliment.
Placard, réel ou virtuel, l'angoisse est bien décrite. Merci pour cette lecture |
leni
12/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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bjr BIPOL
Ton écriture évolue vers plus de synthèse et ta poésie est plus courte A nous d'imaginer et de réfléchir C'est réussi et cela ne sent pas le travail Piétiner les heures noires au fond du désespoir L'idée de base est lancée et va rebondir J'aime projeter les angoisses sur son écran des songes ET trois ver spour fermer la boucle des trois premiers C'est superbe MERCI AMI LENI |
Anonyme
12/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Déjà le titre "Au placard", interpelle et demande à en
savoir un peu plus, sur ce qu'il cache ... Voilà des mots éloquents, comme ici : "accrochant son enfance à l'horizon de rien " Il y a, hélas, des enfances volées, que rien ne pourra vraiment réparées. C'est avancer avec cette marque indélébile. Heureusement, parfois la vie apporte réparation. J'ai beaucoup aimé le fond, comme la forme, le texte est fluide, explicite, il en dit beaucoup sans en faire de trop. |
Cristale
13/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Bipol,
Autant vous savez me faire rire autant vos mots savent m'émouvoir. Ce poème est un cri étouffé. Avec ces verbes à l'infinitif, le narrateur met volontairement une distance avec ce qui est trop difficile à raconter. Il se regarde dans un miroir, mais il regarde par-dessus et l'épaule de celui qui est face à lui-même. "et tutoyer la mort qui rôde dans son âme" Terrible ! Techniquement je suis en accord avec la forme libre que vous avez su mener avec clarté, fluidité, aisance. Vos métaphores sont d'une grande délicatesse malgré la pesanteur du sujet. Merci pour ce partage, Cristale |
Vincent
13/10/2017
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silver
16/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tres touchee par ce texte a la fois sobre et poignant
La construction generale du poeme avec ses phrases courtes, voire lapidaires, et l'emploi de l'infintif m'a fait penser a une liste de choses a faire en cas d'urgence, une liste de survie... |
Anonyme
17/10/2017
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Je me reconnais dans votre façon de voir les choses par le poète hélas. Ce placard fait songer à la caverne de Platon où il est question d'en sortir. La forme est adaptée.
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Anonyme
17/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir Bipol (ou bonjour plutôt)
J'ai passé pas mal de temps sur votre poème. Il s'en dégage quelque chose d'universel (dans le sens où on pourrait s'approprier vos mots pour décrire d'autres "placards" et situations d'enfermement mental), et de violent. De très violent, mais... En sélection j'avais noté quelque chose du genre : je trouve que les mots prennent toute la place, comme si le locuteur parlait d'une voix si grave et si forte qu'elle ne laissait plus de place à rien, pas même au sens des mots. Quelqu'un de charmant m'a fait remarquer que c'était peut-être là la grande force de votre oeuvre. Après, je trouve dommage que tout ceci soit desservi (mais ce n'est que mon humble avis) par un choix de mots qui me semblent encore trop peu percutants. La dernière strophe est assez parlante par exemple, mais si je prends les strophes 1 et 2 je les trouve trop anodines, trop clichées (désespoir, les heures noires, l'horizon de rien). Attention, je veux pas dire que je l'ai déjà lu ailleurs, je dis que ça ne me renvoie à rien de spécifique. Que ça me parle de tout et de rien. Et c'est peut-être là que je trouve que la force de votre oeuvre en est aussi la plus grande faiblesse. Vous pourriez parler de maltraitances sur enfant, d'homosexualité, de troubles mentaux, de tellement et en même temps du coup, de rien. J'en ressors incertaine, à l'image de ma lecture. Cependant je vous reconnais un vrai talent pour poser une ambiance, qui vous est propre, reconnaissable. Merci pour le partage et au plaisir d'une lecture prochaine. Ananas, toujours dispo par MP ;) |
solo974
26/10/2017
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Bonjour Bipol,
Votre poème m'a beaucoup touchée. J'ai tout particulièrement aimé cette succession de vers courts, qui résonnent comme autant de cris de désespoir et de souffrance. Le contraste entre les mots évoquant l'enfermement (piétiner/enclos/porte) et ceux qui élargissent au contraire ce monde étouffant (horizon/univers/projeter/songes) est saisissant, sinon poignant. En revanche, le titre - personnellement - ne m'a pas plu : il est trop explicite selon moi. Au plaisir, Solo974 Post-scriptum : Je me suis aperçue (hélas trop tard) que j'avais omis de compléter la rubrique "Appréciation" ! C'est chose faite. Bonne continuation à vous, |
Papillon26
27/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Re, bipol,
Effectivement votre poème se rapproche du mien. La notion d'enferment y est bien présente, sous une autre forme. Peu de mots, mais tellement forts : au fond du désespoir : à l'horizon de rien ; sur la porte du vide... Une petite note d'espérance, comme une minuscule lumière au fond de la nuit : écouter l'univers naissant dans ses racines L'enfant trouve ses racines dans l'univers auquel il se sent relié et cela le sauvera, sans doute... de la mort qui rôde. Sobre et beau ! Merci. |