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Cyrill
24/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour.
J'ai écouté la piste sonore et beaucoup aimé la voix, douce, un mix entre Christophe et Nilda Fernandez. La mélodie est raccord. Quel beau titre : ce n'est pas l'oiseau, ni un oiseau, mais CET oiseau, on me le montre, c'est une invitation à écouter. J'ai relevé des petites pépites comme ces " trois taches sous son aile" probablement des impacts de tir, des douleurs. Ou bien : "je meurs un peu à chaque fois je crie pitié car j'ai la foi " le premier vers n'est pas original, mais d'une simplicité confondante et c'est suffisant pour émouvoir. Enfin : "une pensée particulière" Sobre et beau. On entend la plainte de l'oiseau, on entend la souffrance morale de celui qui s'identifie, on va de l'un à l'autre de façon très fluide. J'ai du mal à inclure "au fond du banc je suis assis" dans mon imaginaire, dommage. Mais pour les deux derniers vers, bravo pour l'infinie tendresse qui s'en dégage : "mais cet oiseau est dans mon âme je garde en moi ce cher sésame " Merci pour le moment d'émotion. |
Anonyme
12/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Bipol et Yves,
Le narrateur ( ou l'auteur) exprime ses douleurs, ses blessures, sa solitude, l'ignorance des autres ( chacun s'en va je suis trop las) en s'identifiant à un oiseau blessé, trop faible et trop las pour qu'on vienne à son secours. C'est beau, très beau, mais aussi très dur . La mise en musique et l'interprétation sont en adéquation avec le thème évoqué . C'est un plaisir de retrouver la voix et le talent ( d'interprète et de musicien) d'Yves Alba . On a l'impression que Pizzicato n'est pas tout à fait parti d'Oniris. Bravo à vous deux et au plaisir d'un autre duo . |
Luz
12/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour bipol,
Beaucoup de sensibilité dans cette chanson triste, mais qui finit par une note un peu optimiste : "mais cet oiseau est dans mon âme je garde en moi ce cher sésame." La blessure de l’oiseau et celle que chacun porte en soi… Excellente interprétation. Bravo ! |
Corto
12/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Joli !
Je trouve très réussie cette délicate expression de la souffrance. Il y a une juste pudeur dans l'expression qui affirme cette blessure. La blessure n'est pas là "pour faire joli" car dès la première strophe l'auteur nous fait toucher la gravité "je meurs un peu à chaque fois" ainsi que le beau vers "chacun s'en va je suis trop las". La métaphore de l'oiseau me touche particulièrement, moi qui vis entouré de familles de mésanges, merles, tourterelles, palombes etc. Une grande nostalgie clôture cette souffrance partagée avec "encore un peu quelque sursis mais cet oiseau est dans mon âme je garde en moi ce cher sésame". Vraiment une très belle démarche, émouvante, très bien écrite et chantée avec justesse. Bravo. |
Castelmore
12/6/2021
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« Je suis blessé comme un oiseau
qu'on a tiré à l'ouverture un de ceux-ci dans le château le cœur battant sous la torture je meurs un peu à chaque fois je crie pitié car j'ai la foi mais qui viendra me chercher là » Cette première strophe m’a immédiatement transporté à Phnom Penh au temps des khmers rouges, dans ce Chateau désignant l’ancien lycée français transformé par ce régime génocidaire en centre de torture jusqu’à la mort ... aucun prisonnier n’y a échappé. (S-21) « qui viendra me chercher là ? » très bonne question ... sûrement pas les beaux intellectuels défenseurs de Pol Pot, paradant à l’époque à Paris dans les colonnes de nos journaux observant le monde ... Combien aujourd’hui s’y sont ils rendus ? Et puis certains continuent certainement à penser comme l’a écrit Spinoza « Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le corps... » la plasticité neuronale a peut-être transformé la douleur des écorchés en plaisir digne des meilleurs bordels de cette capitale ... pardon je plaisante. Très juste interprétation de Pizzicato -sur sa musique je suppose- J’avoue que l’intensité de la première strophe m’a éloigné des considérations plus personnelles du locuteur ( auteur ? ) développées dans la suite ... L’émotion est trop forte pour que je note. Castelmore |
Ligs
12/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Très beau texte, très belle interprétation, émouvante mais pas trop, et un accompagnement sobre et joli.
Bravo... |
Cristale
12/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Bipol,
Voici encore un texte absolument pregnant qui serre la poitrine et fait surgir l'émotion derrière les paupières. Une chanson interprêtée par un ange de la musique à la voix qui ferait vibrer le coeur d'une statue de pierre. Est-ce bien Toi que j'ai reconnu Yves ? Bipol vous êtes un magicien des mots ! Votre chanson est superbe, bravo ! Cristale |
Damy
12/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Magnifique ! Que dire de plus ?
Mais comme il faut faire un commentaire, j'oserais simplement vous avouer que l'émotion était au bord des larmes, surtout en écoutant ces paroles: "je suis au fond du cauchemar pour me soigner il est trop tard je vais partir de cette terre je souffre trop en solitaire". La voix douce, délicate, la mélodie aérienne, l'harmonie somptueuse, autant d'atouts qui rendent les paroles précieuses et déchirantes. Je suis chaviré et conquis. Merci, Bipol, et merci au musicien et au chanteur. |
Vincent
13/6/2021
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Queribus
13/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un texte tiré au cordeau à la fois chanson et poème néo-classique sans fautes (comme d'hab), un récit linaire avec des strophes qui s'enchainent avec beaucoup de finesse. La dessus,une voix qu'on reconnait entre mille et qu'on apprécie toujours autant et une musique qui met en valeur et le texte et le chanteur. De quoi démarrer la journée du bon pied. Bravo et merci pour tout. Bien à vous. |
Jahel
13/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Point n'est besoin de m'étendre en paroles. Le texte parle de lui-même. Trop en dire serait réduire sa portée.
La musique et la voix qui accompagnent ce texte sont un flux de douleur blottie sous l'aile ensanglantée qui retombe. Merci à vous bipol. |
emilia
14/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une chanson très poignante qui exprime avant tout la souffrance, à travers la métaphore de l’oiseau blessé, sous la torture d’une lente agonie, et dont la triple anaphore lancinante ajoute à l’émotion ressentie face à cette terrible épreuve de celui qui « crie pitié », qui se déclare « au fond du cauchemar /trop las et solitaire… », mais qui trouve encore dans l’affirmation de sa foi « quelque sursis » de survivance, son âme ayant gardé intact l’oiseau poésie, ce « cher sésame » qui lui permet de s’envoler encore vers l’imaginaire, ce que traduit merveilleusement par sa voix et sa musique notre si talentueux PIZZICATO qui nous fait l’immense plaisir de sa participation pleine d’empathie et de tendresse… ; merci à vous deux pour ce partage si sensible…
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Ascar
25/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vous êtes venu me cueillir dans un registre de chansons que je ne sais pas vraiment apprécier.
La musique, le chant et les paroles enveloppent le tragique message dans un cocon de pudeur. A l'écouter, j'étais dans un état second presque de méditation... Merci pour le partage de cette belle création. |
Praxi
1/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Parfois d'une cage thoracique s'échappe une plume musicale. elle fait vibrer l'octosyllabe par son ivresse poétique. Charles Bukowski aimait décrire son oiseau bleu du fond de ses vers... Très beau poème ! Praxi |
Alex_Royant
30/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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j'adore ce poème !
j'ai lu d'autres poème de Vincent et je trouve celui là bien mieux que les autres chaque partie du texte sont d'une beauté et d'une simplicité juste parfait les autres poèmes de l'auteur sont souvent alambiqués incompréhensibles étranges et ou même sans richesse mais celui là est génial |