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dom1
19/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Vivre dans l'ombre ou dans la lumière ? Pourquoi la lumière attire le quidam, et l'ombre le laisse penaud ? Égocentrisme ? Oui, de ça, vous ne parlez pas. Oui, l'être humain a besoin de reconnaissance et pour certains de ces humains, cela devient le but d'une vie. C'est ainsi... Mais se pose alors à celui qui met le quémandeur sur un piédestal : pourquoi as-tu besoin d'admirer ? Votre écrit carré, précis, ordonné, ne répond pas à ces deux questionnements. Et c'est dommage...
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jeanphi
31/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Que de pessimisme ! On aimerait que l'espoir du premier vers réfléchisse au-delà de ce constat révolté : chacun survit dans l'ombre. Je vois une critique de la culture de l'immédiateté que véhicule la course aux suffrages dérisoires sur les réseaux sociaux, la recherche de satisfactions superficielles et déstructurantes. Il apparaît légitime l'envie de condamner l'individualisme que veulent ériger en loi universelle ces entremetteurs algorithmiques, et tous ces modes de communication qui ne sont que façades aux vitrines attrayantes. Je me décide à croire que l'absence d'empathie qui se renforce au cours de votre poème décrit l'évolution des mœurs sous l'ère 2.0 De même pour cette fascination méprisante exprimée envers la névrose du 'Vincent desespoir'. Une solitude muée en rancœur par la proximité d'inconnus dédaigneux (sur les réseaux), l'idée de turpitudes adolescentes entretenues inutilement. Le thème est primordiale en sciences sociales. Traité poétiquement, j'aurais voulu que l'espoir se la ramène un peu plus concrètement, les derniers vers montrant à très juste titre un contentement pas tout à fait opportun, une nonchalance narcissique et qui ne dépasse jamais assez sa propre pensée. Donc votre description est très réussie et je ne doute pas que cela implique de fortes capacités rédactionnelles. De plus, le réalisme est au rendez-vous, j'aime beaucoup. |
Yavanna
30/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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On est dans le thème, avec cette habitude largement augmentée par notre culture du paraître, qui est de montrer du clinquant là où il n'y a que de l'ombre et de la banalité.
Cependant, le traitement de ce thème me semble ici trop peu nuancé et un peu facile, voire parfois maladroit. Et surtout, l'écriture ne m'a pas franchement transportée. Je trouve le style classique vraiment peu adapté au thème, et je n'y trouve pas mon compte en plaisir de lecture. Il y a quelques phrases qui sont rythmiquement plus riches, mais dans l'ensemble, je trouve tout ça un peu trop tristounet. Désolée pour cet avis pas très agréable, une autre fois peut-être ? |
Donaldo75
8/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé ce poème. Je lui trouve une réelle fluidité. La manière dont il s'adresse au lecteur n'est pas intrusive et même rend le récit incarné comme si une relation se créait entre le poème et celui qui le lit. Et puis le fond qu'il véhicule me semble intéressant, bien exposé par chacun des quatrains dont la progression tient la route sans embarquer de longueur.
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Errances
19/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Je ne suis pas rentré dedans.
C'est comme une récitation dans laquelle tout serait dit monocordement. Ou est l'emphase ? Le cri qui sort de l'ombre ? C'est sombre. Où percez-vous cette ombre pour jaillir à la lumière ? Vous vous en approchez, mais à chaque fois il reste un voile d'ombre. Sauf la première strophe. Ce qui fait peu de lumière. Le Vincent-désespoir m'a laissé sur ma faim. Et la dernière strophe, je la trouve compliquée dans sa construction. Certains sautent du train ? Il y a quelque chose qui rode sous-jacent. La graine n'a pas été assez arrosée. |