Bonjour,

Rien de grave, mais un i s’est fait la malle dans le titre, j’espère que les Organiris d’Oniris pourront corriger cette regrettable faute de frappe.

Si j’ai bien aimé la tonalité de cette chanson, deux ou trois petites choses m’ont quelque peu gêné.

« Dans la forêt de tes mémoires
Tu t’es perdu, puis retrouvé » j’ai trouvé dommage que d’emblée, vous annonciez que le protagoniste de cette histoire s’est déjà retrouvé. J’aurais préféré parcourir son cheminement intérieur de la détresse à la quiétude, avec tout ce que cela comporte de doutes et de souffrance avant d’arriver à l’éventuelle délivrance.

D’autant plus qu’aussitôt après avoir lu « puis retrouvé » vous poursuivez par « D’immenses arbres te font de l’ombre,
Sans le soleil, la joie est sombre » j’associe plus cela à perdu que retrouvé.

« Des indigènes de la région » j’aurais préféré un adjectif avant indigènes ou autre chose, mais je je trouve que « de la région » fait légèrement pléonasme inutile et que la formule aurait pu laisser la place à une autre plus percutante à mon sens.

« Détournent le sens de direction » je ne suis pas fan de cette formule, j’aurais aimé lire le même rendu, mais exprimé autrement.

« Dans les reflets, tu te vois nu
Avec une fleur, puis disparu » je comprends que pour la rime il faille le U de disparu, mais je trouve que le « puis disparu » arrive un peu étrangement, le sens m’apparait légèrement abscons. C’est sûr que « Dans les reflets, tu te vois nu/Avec une fleur, puis disparais » ça ne rime pas, mais peut-être il y a moyen de garder le sens que vous avez voulu donner, en gardant votre rime, mais en changeant un mot ou deux afin de rendre le tout plus cohérent.

« Virtualité, réalité, 
Un autre monde en la psyché,
Un univers de poésie,
En harmonie, désharmonie » j’aime beaucoup ce passage et je trouve qu’il aurait fait un meilleur refrain que

« GPS de la vie,
Désirs inassouvis,
Le moteur de ton moi ,
Il n’y a d’autre voie » je n’apprécie que moyennement GPS, mais c’est une question de goûts et de couleurs !

« Comme une mère, une autre femme
Et au détour le chant de l’âme
Avec des gammes et des couleurs, 
Des portes ouvertes sur le bonheur » j’ai grandement apprécié ce passage, il me touche, je le trouve puissant et poétique. J’ai trouvé dommage que la chanson ne s’arrête pas ici, pour moi, le refrain qui vient après gâche un tout petit peu la force de ces vers.

Ce n’est que mon ressenti, mais pour moi, il y a quelque chose d’encore mieux à faire avec cette chanson. En la retravaillant et en la modifiant, je pense que je pourrais mettre une appréciation maximale…

bonjour concurrent
un p'tit tour dans l'avant, où nous allions au bois, gaiement sans craindre de nous perdre, avec pour GPS, la mousse des arbres, ces touffes d'aïl des ours, cette souche là depuis tout le temps.
et nous chantions une ritournelle
la 6e strophe est parlante, et bien que l'endroit ait sûrement disparu ( coupe franche ou autre replantation ) on le retrouverait à coup sûr !
Quelques moments oniriques nous font revivre ces instants, où nous étions " les rois du monde "

poème utilise la forêt comme métaphore de la complexité de la vie et de la psyché humaine. Il invite à une introspection profonde et à la reconnaissance de la beauté et de la diversité des expériences de vie. La répétition du refrain renforce l’idée que malgré les incertitudes et les défis, il est essentiel de rester fidèle à soi-même et de poursuivre ses désirs les plus profonds. C’est une œuvre qui célèbre la résilience et la capacité de l’individu à naviguer dans la vie avec confiance et détermination.

J'aime beaucoup ce vers " dans la forêt de tes mémoires" qui se fait émotion, affection, sédition avec cette représentation et cette énergie ; nous offrant des métaphores â la fois dans la résilience et le pouvoir grâce à ses révélations des ressemblances.

Belle énergie de la mise en image en cette poésie qui nous plonge dans l'inconscient, obligeant l'esprit à un transport de la réalité à une autre.

Beau jeu de représentation dédoublée, avec des ressemblances et différentes formes du mouvement sensible:

"Comme une mère, une autre femme
Et au détour le chant de l’âme
Avec des gammes et des couleurs,
Des portes ouvertes sur le bonheur

GPS de la vie,
Désirs inassouvis,
Le moteur de ton moi,
Il n’y a d’autre voie"

"GPS de la vie,
Désirs inassouvis,
Le moteur de ton moi,
Il n’y a d’autre voie"

Ce GPS de la vie nous fait souvent tromper de chemin, failles du conscient qui fragmentent l'inconscient. Rien à faire que suivre la voie tracée, l'essentiel est de garder l'équilibre aussi précaire soit-il.

Beaucoup de choses sont exprimées dans cet ensemble musical, j'aime beaucoup l'image de la forêt :
"Dans la forêt, un peu perdu,
Tu tournes en rond dans l’inconnu,"

C'est vrai que la vie ressemble à une immense forêt dans laquelle il est facile de s'égarer si l'on ne suit pas les bons sentiers. On y rencontre parfois de curieux et laids lutins qui s'amusent à nous faires des farces effrayantes.

L'emploi du "tu" est judicieux dans le fait qu'il marque une distanciation avec le "je" donc moins dans l'affect mais plus dans la reconnaissance.

"Dans l'inconscient" ... vaste voyage.

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