chansons et slams
La vie t'a tellement usée, te faisant lorgner sur des bagnoles aux chauffeurs en mal de sexe ; pour oublier ces obsédés, ces profiteurs odieux, tu t'es shootée au LSD... mais rien à faire, tu souffrais trop ! Tout près du ciel, tu t'es élancée dans le vide, pour libérer ton corps et ton coeur : tu es maintenant au Paradis !
NB une chanson aux paroles si dramatiques ( dans la 4e strophe particulièrement ) que notre chanteur interprète magistralement, sur une musique originale, et de circonstance !
J'aime le tout,mais l'avant-dernière strophe m'émeut davantage !
Bravo pour ce récit, hélas trop vrai !
papipoète

Bonjour Vincent,

Une tragédie du quotidien et du mal être mis en mots simples et sans fioritures ni mélodrame superflu, presque factuel. Je n'ai rien d'autre à ajouter sinon qu'à féliciter l'auteur et le chanteur, la mise en chanson apporte vraiment un gros plus à l'émotion.

RIP femme imaginaire ou réelle

Anna

Belle chanson sur un thème dramatique.

Pas de concession pour décrire malheur et douleur surtout dans la troisième strophe.

La dernière strophe parait déplacée et inutile à mes yeux.

La voix et le texte s'accordent bien.
Bravo.

Bonjour Vincent,

Est ce l'expression "soleils noirs', reprise dans le texte ? En tout cas j'ai cru reconnaître la chanson Soleil Noir de Bérurier Noir, qui composait sur le même thème : drogue, solitude affective, saut dans le vide... La musique, ici, dégage plus d'émotion, malgré un texte beaucoup plus dramatique.

Bonjour Vincent,

Des paroles puissantes et empreintes d'une grande douleur morale poussant à commettre l'irréparable.
L'interprétation et la mise en musique sont en parfait accord avec le thème doloureux exposé.

Bravo à vous deux, une très belle écoute matinale émouvante.

Waouh !

J'en ai des frissons. Quelle gageure que de mettre en mots cette vie et cette fin tragique. Une vraie réussite tant par le texte que par l'interprétation et l'accompagnement musical.

Une belle surprise.

Bravo les artistes !
Cristale

Pour moi une chanson (française), c'est d'abord un texte.
Celui-ci ne m'a vraiment pas emballé tant je le trouve sans originalité ni force en dépit du sujet. J'y ai trouvé pêle-mêle des araignées, des serpents (qui dévorent), des rats (qui grignotent), des oiseaux.
De l'émotion point (chez moi).

Et comme je ne suis pas non plus sensible à cette voix, bah voilà.

Je ne note pas.

W

Bonjour Vincent,



Quand les mots passent à la fois les bornes de l’illimité et de l’infime, ils sont hors normes, démesurés et, pour des regards humains, absolument effroyables : ces sauvages froids, où l’âme éveillée et éclairée se sent étrangère, engouffrée par sa propre insignifiance, incapable de se représenter la monstruosité que ces rats lui révèlent.

Un grand bravo à vous deux.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Bonjour Vincent,


Du rêve au cauchemar et du cauchemar aux papiers gras, ironie pour qui est morte de trop de légèreté et non pas de diabète.
Du LSD ou comment se brûler les ailes que l'on n'a pas, Icare aurait rigolé, lui du moins savait pourquoi il tombait. Et sans doute vaut-il mieux tomber dans la mer que dans l'amer, même si le résultat final est le même. Mais pas le linceul.
Ben oui elle a fait un sacré parcours la demoiselle, à la Thomas de Quincey ou à la Baudelaire, leur point commun c'est les serpents. Ces bestioles-là sont redoutables quand elles nidifient dans le cerveau avec leurs cousines les araignées.
Je lis ici l'épitaphe de quelqu'une qui a trop voulu vivre et en est morte ou qui a trop voulu échapper à la vie et a confondu le paradis avec l'enfer.

C'est la vie elle-même qui parfois mérite la prison.

J'ai beau relire ce texte, je n'accroche ni aux rimes faciles ni aux images factices. Tout ici me paraît inutilement forcé pour attendrir sur le sort de la victime, qui n'aura échappé à aucun des malheurs possibles, à commencer par drogue et prostitution. On a envie de crier, si j'osais le jeu de mots : N'en jetez plus ! Si c'est ça la nouvelle chanson française, je préférais l'ancienne, comme la variété de qualité, les Gainsbourg, Bashung, Cabrel, Souchon, tant d'autres, qui en quelques mots forts savaient nous entraîner dans leur univers et faire exister des situations dramatiques sans tomber dans la facilité.

Bonjour Vincent

"Un conte cruel de la jeunesse" dont l'émotion est présente grâce à des images assez impactantes... merci de rappeler cette souffrance et ses conséquences tragiques pour certaines personne plus sensibles, plus vulnérables que d'autres dans leurs quête d'absolu où souvent, elles se brulent les ailes...

Comme Dugenou à cause du thème et de ses soleils noirs, j'ai pensé à "soleil noir" une chanson des bérurier noir qui décrit à peu près la même chose que votre poème

Merci pour cette lecture et bonne continuation

Bonjour Vincent,

le thème est très sombre, et déjà bravo pour ne pas être tombé dans le pathos.

Il est compliqué d'évaluer ce genre de chanson, car elle est chargée émotionnellement autant pour l'auteur que pour les personnes qui la lisent ou l'écoutent. Je fais le choix de ne pas l'écouter, par peur de la déception peut-être, je le ferai certainement au final un jour, mais pas là.

Alors, je trouve dommage le retour systématique de la fin de strophe 3 en strophe 4. Je pense que l'impact aurait été plus fort si seules quelques strophes (la première et la dernière me semblent un bon plan, mais ce n'est que mon humble avis) avaient été ponctuées de la sorte. Ca aurait mieux collé au thème qui offre une possibilité de sortir des cadres, de devenir psychédélique, un peu flou. Là ça me semble très carré carré pour le thème.

Je trouve donc que le fond et la forme ne sont ici pas en adéquation.
Il manque un grain de folie, une prise de risque (eh oui, signifiant et signifié moi j'aime bien que ça reste une entité cohérente, un tout magnifié).

Attention, il y a de très belles images !
Remplacer que par uniquement dans la strophe serpent, sui dévoraient par dévorant (on rajoute une assonance et une allitération de facto et on allège le propos, créant un contraste qui colle avec le fond)

Faisant du sexe est très enfantin. Pourquoi pas Offrant ? Procurant ? Partageant ? Je suis perplexe, au point d'avoir buté en lecture à voix haute.

J'aime strophes 2, 3, 6, 8, les autres me semblent trop... pas assez... un peu manquer de ce je ne sais quoi de décalé qu'ont celles que je cite.

Cela dit, merci pour le partage et au plaisir !