Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Vincent : Gueule noire et blouse blanche
 Publié le 23/11/21  -  6 commentaires  -  1077 caractères  -  142 lectures    Autres textes du même auteur

Chacun a son jardin la mine et l'hôpital.


Gueule noire et blouse blanche



Gueule noire et blouse blanche carnaval de la vie
ils se sont retrouvés au manège des envies
chacun a son jardin la mine et l'hôpital
mais ils adorent tous deux se retrouver au bal

ayant leurs horizons peuvent-ils se rencontrer
entre les profondeurs pour gratter cette terre
et les services sociaux papillons aérés
ou les grands labyrinthes faisant peur à sa mère

Gueule noire et blouse blanche avec leurs différences
politique religieuse et milieu de naissance
un ours et une gazelle le feu et la dentelle
maladroit mal-léché légèreté pour elle

chasseur et religieux féministe écolo
elle aime les animaux il est aussi macho
en lui offrant du miel elle prône la douceur
il a au fond de lui un regard de malheur

Gueule noire et blouse blanche mais vont-ils cheminer
vers ce petit sous-bois où leurs jardins secrets
pourraient se ressembler avoir des points communs
les couleurs opposées seraient-elles leur destin


Le 1-11-2021


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gemini   
14/11/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bel antagonisme que ce blanc / noir qu’incarnent ce mineur et cette l'infirmière, que (presque) tout oppose. Même le destin les sépare. Peuvent-ils s’aimer malgré cela ?

Le texte ne tranche pas, restant sur le fil, préférant même lister les obstacles à franchir, comme pour mieux placer l’histoire au sein du catalogue des amours impossibles : Roméo et Juliette, Tristan et Iseut, La Belle et le clochard… la bête, je plaisante (quoique le clochard fait l’affaire aussi).

Si je trouve le sujet excellent, j’ai quelques réserves sur sa réalisation.
Dès la première strophe on trouve deux fois "se retrouver" (en 4 vers c’est beaucoup). Je pense, dans la deuxième strophe, qu’il n’aurait pas fallu chercher à les réunir dans leur milieu respectif avec cette question : "peuvent-ils se rencontrer" ? J’aurais plutôt vu deux vers chacun pour les décrire dans leur boulot.
Il manque d’ailleurs d’un peu plus de réalité spécifique à cette mine qui n’a que de la "profondeur" des "labyrinthes" et de la "terre". Pour elle, (l'infirmière) il me semble qu’il s’agit plutôt de pavillons.

J’ai bien aimé les parallèles imagés "ours / gazelle", "mal léché / légèreté" (j’aurais mis bure à la place de feu), et l’avant-dernière strophe qui porte le contraste vers un maximum, avec une sensibilité politique du mineur sous-entendue. Tient-il de là son "regard de malheur" ?

L’ensemble est dit plutôt simplement, avec une note de sincérité touchante qui laisse échapper un petit ton plaintif.

Leur affinité pour la danse (j’aime bien cette précision du bal qui donne la dimension populaire de ces deux nobles professions, et la référence musicale qui renvoie aux touches de piano), leur suffira-t-elle à rapprocher leurs jardins pour qu’ils les binent ensemble un beau jour ?
C’est tout le mal que je souhaite à ce couple que l’auteur a su me rendre sympathique.

   Eskisse   
23/11/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Bipol,

Une lecture plaisante que celle de ce couple en attente d'union : je trouve que les oppositions sont très bien rendues avec l'alternance des vers ( un pour chaque protagoniste ) ou l'évocation des personnages au sein d'un même vers et la thématique terre / air.
Je n'aurais pas vu les services sociaux en " papillons aérés" mais peut-être que la présence de cette infirmière y est pour quelque chose....
J'ai bien aimé le vers:
" ou les grands labyrinthes faisant peur à sa mère"
" Je trouve moins poétique : " avoir des points communs"
Merci pour ce partage.

   Cyrill   
23/11/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Tout les sépare et pourtant ils s'aiment.
La Belle et le clochard revisité en utilisant l'opposition noir et blanc.
J'ai aimé certaines images :
"Gueule noire et blouse blanche carnaval de la vie"
"papillons aérés"
"un ours et une gazelle le feu et la dentelle
maladroit mal-léché légèreté pour elle"

Il me semble toutefois que le poème explicite trop ces empêchements à se rencontrer. On s'éloigne de la poésie à ces moments-là, qui parasitent trop souvent le texte.

   Provencao   
23/11/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
" ayant leurs horizons peuvent-ils se rencontrer
entre les profondeurs pour gratter cette terre
et les services sociaux papillons aérés
ou les grands labyrinthes faisant peur à sa mère "


À l’instar de cette distance à la dérive, les éléments pour se rencontrer sont simplement accolés, intronisés et répriment ces profondeurs de se suspendre avec les images citées.

Les derniers vers se rabattent sur des évocations atypiques, presque inédites ...presque ânonnées.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Myo   
23/11/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis assez perturbée par l'absence de ponctuation, de majuscule.
La découpe des phrases n'est pas naturelle et j'ai du mal à suivre votre intention.
Notamment le 2e quatrain me semble bien confus.

Un amour impossible à l'époque où la classe sociale, l'appartenance politique et religieuse comptaient beaucoup.
L'idée n'est pas nouvelle mais le traitement manque à mes yeux, de poésie et de subtilité.

   Vincent   
24/11/2021


Oniris Copyright © 2007-2023