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Gemini
14/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bel antagonisme que ce blanc / noir qu’incarnent ce mineur et cette l'infirmière, que (presque) tout oppose. Même le destin les sépare. Peuvent-ils s’aimer malgré cela ?
Le texte ne tranche pas, restant sur le fil, préférant même lister les obstacles à franchir, comme pour mieux placer l’histoire au sein du catalogue des amours impossibles : Roméo et Juliette, Tristan et Iseut, La Belle et le clochard… la bête, je plaisante (quoique le clochard fait l’affaire aussi). Si je trouve le sujet excellent, j’ai quelques réserves sur sa réalisation. Dès la première strophe on trouve deux fois "se retrouver" (en 4 vers c’est beaucoup). Je pense, dans la deuxième strophe, qu’il n’aurait pas fallu chercher à les réunir dans leur milieu respectif avec cette question : "peuvent-ils se rencontrer" ? J’aurais plutôt vu deux vers chacun pour les décrire dans leur boulot. Il manque d’ailleurs d’un peu plus de réalité spécifique à cette mine qui n’a que de la "profondeur" des "labyrinthes" et de la "terre". Pour elle, (l'infirmière) il me semble qu’il s’agit plutôt de pavillons. J’ai bien aimé les parallèles imagés "ours / gazelle", "mal léché / légèreté" (j’aurais mis bure à la place de feu), et l’avant-dernière strophe qui porte le contraste vers un maximum, avec une sensibilité politique du mineur sous-entendue. Tient-il de là son "regard de malheur" ? L’ensemble est dit plutôt simplement, avec une note de sincérité touchante qui laisse échapper un petit ton plaintif. Leur affinité pour la danse (j’aime bien cette précision du bal qui donne la dimension populaire de ces deux nobles professions, et la référence musicale qui renvoie aux touches de piano), leur suffira-t-elle à rapprocher leurs jardins pour qu’ils les binent ensemble un beau jour ? C’est tout le mal que je souhaite à ce couple que l’auteur a su me rendre sympathique. |
Eskisse
23/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Bipol,
Une lecture plaisante que celle de ce couple en attente d'union : je trouve que les oppositions sont très bien rendues avec l'alternance des vers ( un pour chaque protagoniste ) ou l'évocation des personnages au sein d'un même vers et la thématique terre / air. Je n'aurais pas vu les services sociaux en " papillons aérés" mais peut-être que la présence de cette infirmière y est pour quelque chose.... J'ai bien aimé le vers: " ou les grands labyrinthes faisant peur à sa mère" " Je trouve moins poétique : " avoir des points communs" Merci pour ce partage. |
Cyrill
23/11/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Tout les sépare et pourtant ils s'aiment.
La Belle et le clochard revisité en utilisant l'opposition noir et blanc. J'ai aimé certaines images : "Gueule noire et blouse blanche carnaval de la vie" "papillons aérés" "un ours et une gazelle le feu et la dentelle maladroit mal-léché légèreté pour elle" Il me semble toutefois que le poème explicite trop ces empêchements à se rencontrer. On s'éloigne de la poésie à ces moments-là, qui parasitent trop souvent le texte. |
Provencao
23/11/2021
a aimé ce texte
Un peu
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" ayant leurs horizons peuvent-ils se rencontrer
entre les profondeurs pour gratter cette terre et les services sociaux papillons aérés ou les grands labyrinthes faisant peur à sa mère " À l’instar de cette distance à la dérive, les éléments pour se rencontrer sont simplement accolés, intronisés et répriment ces profondeurs de se suspendre avec les images citées. Les derniers vers se rabattent sur des évocations atypiques, presque inédites ...presque ânonnées. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
23/11/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis assez perturbée par l'absence de ponctuation, de majuscule.
La découpe des phrases n'est pas naturelle et j'ai du mal à suivre votre intention. Notamment le 2e quatrain me semble bien confus. Un amour impossible à l'époque où la classe sociale, l'appartenance politique et religieuse comptaient beaucoup. L'idée n'est pas nouvelle mais le traitement manque à mes yeux, de poésie et de subtilité. |
Vincent
24/11/2021
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